Penser le futur autrement
« Le premier robot à vouloir parler aux humains depuis l'Éveil ne pouvait ni rester un secret ni débouler sans prévenir. ».
À l'approche de Souche, le premier village abordé par le duo, la pression monte. Dex s'assigne comme mission de prévenir le monde de sa rencontre avec le recyclé.
Mais Omphale n'a aucune idée de comment répondre aux sollicitations et festivités qui s'annoncent.
L'excitation et l'inquiétude se confondent à la vue de la première banderole lui souhaitant la bienvenue.
Et à chaque étape, Omphale prend conscience que sa tâche sera bien plus compliquée qu'il ne le pensait.
À sa question « de quoi avez-vous besoin ? », il y a tant de réponses, et souvent aucune. Le simple fait de venir la poser ne change-t-il pas la paix que l'humanité a su trouver ?
Mais la réponse dépend de la personne à qui on parle et de comment on pose la question. Et au fil de cette déambulation, l'amitié entre Dex et Omphale ne faiblit pas, au point même de supplanter mission et frustrations.
Léria est un continent balayé par des marées vertes, de violentes poussées végétales aussi mortelles que fécondes, rebattant sans cesse les cartes des géographes, les équilibres politiques et technologiques, transformant l'agriculture en un glanage erratique au fond des champs précaires. À l'abri derrière les cuves de bio-gression, les Lériotes se protègent de leurs assauts dans les cités-États, à la main des Symbiotes et de leur pouvoir autoritaire.
Pourtant, entre ces petits points qui e´toilent Le´ria, dans les zones fauves où piratent les Liards, un peuple a pris le parti du cataclysme, faisant de la marée une épreuve, une rencontre et une aventure, sculptant son utopie au coeur de la catastrophe : la Trame n'a ni carte ni chef, et chaque trameur, chaque trameuse n'a pour seule règle que son Pas, par lequel il tisse son rythme propre dans la murmuration nomade. C'est un peuple de bricoleuses et de cueilleurs orpaillant la marée verte, récoltant dans son péril des trésors végétaux dont ils feront des fripes, de la nourriture et des équipements, ou une simple monnaie d'échange dans les allées du marché noir. C'est parmi eux que Chiffe inventera son Pas, aux côtés des forceurs et des blindeuses, des dérivants, de Lige et d'Angénor, du hueur Malok qui annonce l'arrivée des marées, et des mères-moires qui tissent dans leur caravane la longue trame racontant l'histoire de leur peuple.
La prose de Becky Chambers dans un décor à la Black Mirror Alors que la Terre devient progressivement inhabitable, les êtres humains restants doivent cohabiter avec des bots post-singularité. Pour faire face à l'effondrement climatique, des navettes spatiales sont envoyées à travers la galaxie, à la recherche de planètes susceptibles d'être terraformées.
Le vaisseau ari-me poursuit cette mission. À son bord, Roz, homme transgenre, est l'un des informaticiens en charge de l'intelligence artificielle navigatrice. Mais quand un problème inattendu sur l'IA survient, il a besoin d'aide pour y faire face. Il la trouve auprès d'Asha, une chercheuse bot transgenre, qui milite sur Terre pour la cause des siens.
Entre Terre et espace, la correspondance entre Roz et Asha va rapidement prendre une importance cruciale. Jusqu'où celle-ci va-t-elle les mener ?
Enseignant, illustrateur, chercheur en design et auteur, Saul Pandelakis signe avec La Séquence Aardtman un premier roman très remarqué, ouvrant de nouveaux horizons pour la science-fiction.
La reine de la dystopie revient avec un roman captivant et effrayant.
Par l'autrice de Vox, best-seller international.
Une lecture captivante au rythme effréné The Guardian La reine de la dystopie Nina Potell, Prima Explosif Heat Dalcher (Vox) donne une tournure dystopique délicieusement sombre à Herland. Publishers Weekly Dans un futur proche, les États-Unis ont sombré dans le chaos après une crise économique sans précédent.
Miranda Reynolds a perdu sa maison, son travail et son mari, il ne lui reste plus que sa fille Emma et quelques boîtes de conserve. En proie à l'insécurité dans un monde devenu anarchique, elles n'ont plus qu'un seul espoir : Femlandia.
Miranda avait toujours affirmé qu'elle préfèrerait mourir plutôt que de vivre dans ce paradis autarcique réservé aux femmes, à l'abri de la violence des hommes, mais son instinct de survie ainsi que la présence d'Emma la poussent à franchir le portail surmonté de deux X entrelacés. Et si derrière son apparence idyllique se cachait l'enfer ?
Bleu et Rouge, deux combattants ennemis d'une étrange guerre temporelle, s'engagent dans une correspondance interdite, à travers les époques et les champs de bataille. Ces lettres, ne pouvant être lues qu'une seule fois, deviennent peu à peu le refuge de leurs doutes et de leurs rêves. De leurs échanges naît peu à peu un amour fragile et dangereux, qu'iI leur faudra préserver envers et contre tout.Un texte qu'on lit le coeur au bord des yeux. Le Monde des livres.L'une de ces rares histoires où l'on a du mal à décider s'il faut faire plus d'éloges sur sa structure et sa prose intelligentes ou sur ses idées et ses personnages brillants. Ken Liu, auteur de La Grâce des rois et de La Ménagerie de papier. Un conte superbement conçu, à la fois romance épistolaire et aventure de science-fiction époustouflante.Publishers Weekly. Traduit de l'anglais (États-Unis)par Julien Bétan. Prix Nebula du meilleur roman courtPrix Hugo du meilleur roman courtPrix Locus du meilleur roman courtPrix British Science-fiction de la meilleure fiction courte
Dex, moine de thé, parcourt Panga sur son chariot- vélo, allant de communauté en communauté. Iel écoute les tracas quotidiens de chacun - frustration au travail, fatigue extrême après une naissance, peine de coeur - et prépare l'infusion parfaite pour souffler. Être là pour l'autre et le réconforter, voilà son rôle.
Sa vie est bonne mais ne lui convient plus, car une idée s'est imposée : iel ne peut vivre sans entendre le chant des grillons. La solution s'impose de tout plaquer pour réaliser ce rêve et de partir explorer les terres sauvages.
Un soir que Dex a trouvé un endroit pour se poser, un inconnu le surprend - à plusieurs titres : il s'agit d'Omphale Tachetée Splendide, robot de son état.
Voilà des siècles, les robots de Panga ont accédé à la conscience et lâché leurs outils ; voilà des siècles, ils sont partis ensemble dans la forêt, et nul ne les a jamais revus ; voilà des siècles qu'ils se sont fondus dans les mythes de l'humanité.
Omphale est fasciné par Dex. Omphale est aisément fasciné par ce qu'il ne connaît pas. Mais il reprend contact avec l'humanité, comme les robots l'avaient promis lorsqu'ils se sont séparés de la civilisation. Il a une question à poser, et ne rejoindra les siens qu'une fois satisfait de la réponse. La question : « De quoi les gens ont-ils besoin ? » Mais la réponse dépend de la personne à qui on parle et de comment on pose la question.
Sur les ruines de nos civilisations, un nouveau monde s'est bâti. L'humanité a renoncé au progrès matériel et retiré au sexe masculin ses anciens privilèges. Les royaumes sont désormais gouvernés par des femmes, autant de Reines que l'épreuve du pouvoir révèle parfois autoritaires et souvent rivales.
Dans ce monde aux immenses espaces sauvages, des groupes de nomades, artisans, chasseurs et comédiens se croisent sur les vestiges des routes d'autrefois. Parmi ces communautés, celle des Britannia, où les jeunes Milo et Faith brûlent d'un désir réciproque et néanmoins interdit. Leur attirance va provoquer le bannissement de Milo. Commence alors pour le jeune homme une longue errance à travers les terres du Nord ; mais si Milo espère retrouver Faith, il n'imagine pas combien son voyage obéit aux lois de la destinée - ce grand compas qui, toujours, nous entraîne vers nos origines.
Sous la surface agitée de l'épopée, Emmanuelle Pirotte installe le décor et les enjeux de la tragédie antique. Jalousies, tensions amoureuses, filiations cachées, prophéties et voeux de vengeance électrisent les personnages qui se donnent à toutes les passions. Et l'on retrouve enfin, loin des potions prudentes et morales, la plus aberrante et la plus formidable des littératures.
PROMENADES DANS LA COMMUNE IMAGINAIRE DE BELLEVILLE.
Les forces de l'ordre sont aux portes du quartier, mais les habitant·e·s du quartier s'organisent. Deux membres de la Commune libre de Belleville arpentent les différents secteurs du territoire.
À travers les pérégrinations de Bri et dilem, c'est l'autonomie d'un quartier assiégé - acquise à la fois en puisant dans ses racines historiqueset en se projettant dans les pratiques alternatives d'une logistique humaine un peu folle - dont il est question. Non pas seulement une utopie mais un terrain surréaliste ancré dans un contemporain urbain aux questions bien réelles : comment nourrir une population, comment composer les amitiés, comment interroger les structures de domination liées au genre et à la classe, aussi bien dans la société qu'au sein des espaces de militance. Comment vivre au quotidien l'enfer d'un futur repressif ?
En echo au monde de Melmoth furieux de Sabrina Calvo, une plongée semi-documentaire dans un Belleville à peine réinventé, où luttes solidaires et espoirs poétiques se mêlent aux enjeux du vivant.
Après Un souvenir de Loti, Résolution et Collisions par temps calme, Maraude est la dernière addition de la collection EUTOPIA, dédiée aux nouvelles utopies : un champ des possibles positif.
La Terre d'après. À l'abri d'un baobab, une société utopique, soudée par des règles strictes et bienveillantes, semble profiter d'une vie paradisiaque, totalement apaisée et égalitaire. Pourtant, l'un des membres de cette communauté ne peut s'empêcher de se poser mille et une questions sur tout, y compris sur l'avant. Une particularité qui fait de Cami la personne idéale pour remplir une mission d'exploration sous surveillance. C'est donc avec Paule que Cami part pour les terres renoncées, une zone inhabitée et hostile, en quête d'une mémoire oubliée. Rapidement, leurs découvertes dépassent l'entendement et les déroutent au delà de ce qui peut être imaginé. Ce voyage risque bien de bouleverser leur vie... et l'humanité.Avec AFTER®, prix Utopiales, Auriane Velten signe un roman d'anticipation saisissant nous invitant à une introspection sur ce qui fait de nous des êtres humains.
Zoé est lycéenne lorsque le mouvement social devient insurrectionnel. Elle assiste à une répression sanglante dans le bâtiment qu'elle occupe avec ses camarades.
Elle croit aux Quartiers libres qui se construisent dans la rage et le dégoût de cette violence d'État. Mais à force d'assassinats et de disparitions, la révolte est écrasée par le régime. Les forces révolutionnaires se morcellent alors que l'autoritarisme se renforce. Subtil béton n'est pas l'histoire de cette insurrection, mais de ce qui reste après la défaite, ce qui peut être reconstruit.
Deux années après la Dispersion, un collectif vit en clandestinité dans une maison en périphérie d'une grande ville portuaire. Pour certaines, c'est un choix :
Koma ou Faz trafiquent leur identité officielle et permettent au groupe d'acheter ce qu'elles ne peuvent créer ou réparer. Izem et ses enfants, déchu·e·s de leur nationalité, ou Alex et Pedro, condamné·e·s à cinq ans de prison, n'ont pas d'alternative.
Comment vivre et résister en clandestinité ?
Comment trouver l'énergie pour penser à demain après la déferlante répressive et les grands espoirs meurtris ?
Comment faire à nouveau confiance lorsqu'un mouvement, frémissement du passé insurrectionnel, semble se lever sur le port non loin ?
La clandestinité n'est pas la solution de tou·te·s. Zoé a commencé sa vie d'adulte en vivant cette répression, visitant régulièrement son meilleur ami, Vinyl, mutique depuis les événements traumatiques du lycée. Onik, elle, a quitté le mouvement squat pour une vie de précarité officielle, afin de ne pas abandonner sa mère et son frère. Les vies dans la légalité, surveillée en permanence, des drones à la géolocalisation, ne rencontrent pas les mêmes problèmes que celles dissimulées, mais n'en sont pas moins complexes.
Et puis, il y a Tor. La super-militante, celle qui fait le lien entre les clandestinités, qui amènent des gens vers la lutte, celle dont on tombe amoureuse, celle qui a des contacts à la préfecture. Celle qui n'a pas donné de nouvelles depuis tant de temps.
Trois États de la côte ouest des États-Unis - la Californie, l'Oregon et l'État de Washington - décident de faire sécession et de construire, dans un isolement total, une société écologique radicale, baptisée Écotopia. Vingt ans après, l'heure est à la reprise des liaisons diplomatiques entre les deux pays. Pour la première fois, Écotopia ouvre ses frontières à un journaliste américain, William Weston.
Au fil des articles envoyés au Times-Post, il décrit tous les aspects de la société écotopienne : les femmes au pouvoir, l'autogestion, la décentralisation, les vingt heures de travail hebdomadaire et le recyclage systématique. D'abord sceptique, voire cynique, William Weston vit une profonde transformation intérieure. Son histoire d'amour intense avec une Écotopienne va le placer devant un dilemme crucial : choisir entre deux mondes.
Récit utopique publié en 1975, traduit depuis dans le monde entier, Écotopia offre une voie concrète et désirable pour demain, et ce faisant agit comme un antidote au désastre en cours.
Collection dirigée par Gérard Klein Deux mondes se font face :
Anarres, peuplé deux siècles plus tôt par des dissidents soucieux de créer enfin une société utopique vraiment libre, même si le prix à payer est la pauvreté.
Et Urras qui a, pour les habitants d'Anarres, conservé la réputation d'un enfer, en proie à la tyrannie, à la corruption et à la violence. Shevek, physicien hors normes, a conscience que l'isolement d'Anarres condamne son monde à la sclérose. Et, fort de son invention, l'ansible, qui permettra une communication instantanée entre tous les peuples de l'Ekumène, il choisit de s'exiler sur Urras en espérant y trouver une solution.
Ce roman, qui a obtenu les prix Hugo, Nebula et Locus, n'a rien perdu aujourd'hui de sa virulence politique ni de sa charge d'aventures.
Avec La Main gauche de la nuit, précédemment paru dans la même collection, c'est un des chefs-d'oeuvre d'Ursula Le Guin.
Sur Gethen, la planète glacée que les premiers hommes ont baptisée Hiver, il n'y a ni hommes ni femmes, seulement des êtres humains.
Des androgynes qui, dans certaines circonstances, adoptent les caractères de l'un ou l'autre sexe.
Les sociétés nombreuses qui se partagent Gethen portent toutes la marque de cette indifférenciation sexuelle.
L'Envoyé venu de la Terre, qui passe pour un monstre aux yeux des Géthéniens, parviendra-t-il à leur faire entendre le message de l'Ekumen ?
Ce splendide roman a obtenu le prix Hugo et a consacré Ursula Le Guin comme un des plus grands talents de la science-fiction.
Selon la Déclaration d'Antonia, il n'y a de propriété que d'usage. Chaque être humain est libre et maître en son travail ; le sol, l'air, l'eau, les animaux et les plantes ne sont pas des ressources. Et le monde est un bon endroit où vivre, si tant est qu'on se donne la possibilité de le construire ensemble.
Umo est né et a grandi à Pelagoya. Il aime la musique, voyager et fabriquer des objets.
Gob est née à Antonia. Elle n'aime rien tant que les livres, les lire et les écrire.
Voici l'histoire de leurs amours, leurs expériences, leurs doutes, et de toutes les personnes qui ont un jour croisées leur route, de Pelagoya à Télégie, en passant par les cités jumelles, Arkadia et Amistad, Voici l'histoire de tout l'amour et de tout le travail qu'ils ont fait. Voici Eutopia.
Sur une Terre dévastée, les hommes sont devenus rares, un virus déséquilibrant les naissances. Le Pays des Mères a toutefois pu s'établir en ayant recours à l'insémination artificielle.La jeune Lisbeï se pense promise au titre de « Mère », jusqu'au jour où elle apprend sa stérilité. Loin de chez elle, devenue « exploratrice », elle accomplira l'un de ses rêves les plus chers : découvrir les secrets du lointain passé du Pays des Mères.Chroniques du Pays des Mères propose une réflexion douce, intime et profonde sur ce que pourrait être un monde blessé, entretenu et réparé par les femmes. Son écriture, son style comme ses thématiques entrent tout particulièrement en résonance avec les questions contemporaines.
Depuis le Déclin, la civilisation humaine est au bord de l'extinction. Si la plupart des survivants se sont retranchés dans des cités souterraines, d'autres ont été contraints à la vie sauvage à la surface. Les mutations génétiques se sont multipliées et il ne naît pratiquement plus que des filles. Dans leur cité automatisée, une poignée de scientifiques cherche une solution aux désastres qui rongent la Terre. Et cette solution pourrait bien avoir un nom : Élisa. Fruit d'expériences technogénétiques extrêmes, l'enfant possède d'étonnantes capacités physiques. Une nouvelle humanité capable de survivre à un monde transformé est-elle possible, et à quel prix ?Récompensé par le prix Boréal, le Grand Prix de la science-fiction française et le prix Rosny Aîné en 1982, Le silence de la Cité nous plonge au coeur des origines du monde des Chroniques du Pays des Mères et explore avec finesse des questions toujours brûlantes d'actualité.
Sylas mène une vie heureuse sur son île. Il fait le métier qu'il aime, dans la maison qu'il aime, entouré des rares personnes qu'il aime. Mieux que ça?: il sait que le monde est beau, paisible, fluide grâce à Simri, l'artefact sapiens présidant au confort de l'humanité depuis 50 ans. Une super-IA, en gros, dont le déploiement global a porté l'humanité vers un avenir serein. Sylas partage sa vie entre son travail d'analyste système au service de Simri et sa passion pour la conception de bateaux. Oui, le monde est beau et va bien, vraiment, pour tous. Mais Calie, la soeur de Sylas, veut quitter ce monde. Demander à quitter le giron protecteur de Simri, qui veille au bien-être de tous, c'est rare, mais possible. Simri accorde aux personnes qui le désirent le droit de se soustraire à son attention. Mais Sylas ne s'attendait pas à ce que cela arrive à sa soeur, et cela lui est douloureux. S'il espère la faire changer d'avis, il sait que leurs trajectoires respectives ne peuvent aboutir qu'à une collision. Une collision par temps calme dans un ciel sans nuages.
Collisions par temps calme raconte les déchirements entre un frère et une soeur n'ayant pas le même point de vue sur le monde. L'un s'en satisfait, l'autre n'y trouve pas sa place. Tour de force métaphysique et littéraire, alternant les deux points de vue de façon originale, le dernier livre de Stéphane Beauverger est la chronique d'une utopie qui a réussi, acceptant ceux qui n'en veulent pas. Écho de ce que pourrait être notre monde s'il avait pris une voie différente.
L'Adelphie est une communauté affranchie du continent, un îlot indépendant du reste du monde sis à Langlade et construit selon les principes et valeurs d'un seul être humain: Wen. Ce qui fut au commencement un simple blog où la jeune femme exprimait ses pensées ou désirs, Le Monde selon Wen, est devenu la pierre d'angle d'une utopie exceptionnelle sur laquelle veille une Intelligence Artificielle au comportement solaire: Sun. Et parce que Wen -solitaire, militante, inspirée- était la candidate idéale désignée par le jeune docteur Yao Kouamé, elle a donné à son double électronique l'humanité qu'il lui manquait, afin de rendre compte de ce nouveau modèle de vivre-ensemble.Alors qu'au dehors la société n'a pas résisté au grand effondrement et que les huit milliards d'êtres humains se sont enlisés dans un système absurde, les Adelphes réinventent une harmonie que d'autres avaient jugé illusoire. De cette résolution est née un espace où le libre-arbitre et la libre-existence sont roi et reine: c'est une société neuve, fragile, appuyée par des innovations technologiques audacieuses qui se bâtit. Et chaque jour, Ben, Jenny, Laura, Vanilla, Simon, Yao et leur entourage en font l'expérience. Le ton des cahiers de Wen, protagoniste hors norme et visionnaire, fait écho à la voix de Lauren du très grand roman d'Octavia Butler, La Parabole du semeur.
Rien dans l'univers n'est comparable à Nopal. Ce petit bijou galactique est un trésor d'imprévisibilité dont la population disparate se consacre aux plaisirs et à la créativité, nourrie par les odeurs et les sons qu'inventent notamment les artistes en gastronomie. Boutiques de désirs, lecture sur les ailes des oiseaux, liberté des amours... Pour Loti et Marjorie, c'est le lieu idéal pour passer les dernières années de leur vie.
Afin de mériter cet ultime pays d'Utopie, un sacrifice est cependant nécessaire, même après avoir réussi à s'adapter aux changements incessants provoqués par Mandrake sait quoi. Derrière les rêves devenus réalité se cache une étrange vérité. Et c'est pour appréhender cette complexité que Loti et Marjorie ne reculeront devant rien, pas même les fantômes de la fatalité. Un récit ardent, dont l'audace et l'exotisme composent un chant à l'être aimé
Avant la naissance de l'Empire, Terrego était un monde paisible, heureux et libre, voué au soleil, au vent, à « la terre chaude », un monde à l'échelle humaine, où chacun pouvait vivre ses rêves et redevenir un enfant. Mais Lejeran, le visiteur de la Terre, surgit en pleine crise. Il tente de traverser le continent pour rejoindre la mystérieuse Syris dans le désert blanc où elle l'attend. Prisonnier des Impériaux, il découvre enfin la vérité sur Syris, sur Terrego et sur lui-même.
Dans les locaux pyrénéens de l'Institut de Recherches Télergiques Européen, Carry Galen est revenu d'un nouveau Voyage accompli sous hypnose. Car l'IRTE se préoccupe d'exploiter les aptitudes, longtemps tenues pour paranormales, de sujets comme Galen. Mais cette fois, un incident surprenant est survenu. Au cours de son Voyage immobile, Galen a physiquement disparu. Est-ce lui, cet amnésique surgi du néant que Lone est chargée de guider sur Gayhirna, et qui va devoir tout réapprendre, la langue, les gestes et les rites d'une société différente de la nôtre, fraternelle : libérée... ?