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Le système scolaire
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Le ghetto scolaire : Pour en finir avec le séparatisme
François Dubet, Najat Vallaud-Belkacem
- Seuil
- La Republique Des Idees
- 1 Mars 2024
- 9782021543841
Depuis vingt ans, les enquêtes internationales se succèdent : notre système éducatif est de ceux où les parcours scolaires sont le plus fortement déterminés par le milieu social. La France a laissé se développer des établissements-ghettos où l'on ne se mélange plus, où l'on empêche les enfants d'apprendre les uns des autres et les uns avec les autres. Parce que la ségrégation est devenue le fléau de l'école, nous avons besoin d'une révolution de la mixité. Preuves à l'appui, fort des expériences réussies, ce livre démontre que cette révolution est possible, à peu de frais et avec des résultats tangibles. Il est urgent de réinventer l'école contre les séparatismes sociaux qui la détruisent.
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L'emprise scolaire : quand trop d'ecole tue l'education
François Dubet, Marie Duru-Bellat
- Presses De Sciences Po
- Essai
- 30 Août 2024
- 9782724643008
Alors qu'elle n'a jamais occupé une place aussi importante dans nos sociétés où elle est chargée de déterminer la valeur des individus, l'éducation scolaire ne tient pas ses promesses. D'un côté, les jeunes ont le sentiment, non sans raison, de jouer leur destinée à l'école et leurs parents s'épuisent à leur faire obtenir les meilleurs classements, au prix de tensions quotidiennes et de multiples sacrifices. De l'autre, les inégalités scolaires ne sont pas résorbées. L'extension des études n'a pas garanti une élévation proportionnelle des acquis et des compétences, pas plus qu'elle n'a renforcé l'adhésion aux valeurs civiques, alimentant même la rancoeur de ceux qui sortent perdants du système.
Faut-il alors s'entêter dans ce « toujours plus » d'école et de diplômes, en espérant qu'à un horizon indéterminé, les bienfaits de cette course en avant se feront sentir ? -
éducation : rallumons les lumières !
Philippe Meirieu
- Editions de l'Aube
- Monde En Cours
- 23 Août 2024
- 9782815962773
Au pays des Lumières, on a longtemps cru en l'éducation. Celle-ci passait par l'École, mais aussi par l'Éducation populaire et les loisirs, par la prévention dès la toute petite enfance, comme par le développement du débat citoyen et de la «?formation tout au long de la vie?». Cette vision politique se nourrissait de la conviction que tous les humains étaient éducables et que l'on ne pouvait jamais désespérer de quiconque... Or tout cela ne semble plus à l'ordre du jour?: un peu partout, on préfère la sélection, quand ce n'est pas la répression et l'exclusion. Cela relève d'une vision fondamentalement pessimiste et fataliste des humains et de la société. Ce n'est pas le « grand remplacement » mais le grand renoncement. Il est temps de redresser la barre et de faire de l'éducation une priorité absolue pour préparer notre avenir?!
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Nous manquons de professeurs. Il faut dire que de réformes bâclées en promesses non tenues, le métier n'a cessé d'être discrédité depuis des décennies. Face à des décisions politiques et des discours publics qui ont contribué à produire une pénurie aujourd'hui devenue structurelle, il est urgent de redonner sa pleine valeur à cette profession. Il convient également d'en rappeler le sens et la portée. Car, là, se joue rien de moins que la découverte par nos enfants de ce qui libère et ce qui unit. Et donc, l'avenir de notre démocratie.
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Paraissant pour la rentrée 2024, un essai choc qui dénonce la propagation d'idées extrémistes au sein des salles de classe. Profs en danger ? Noyau familial trop présent ? Une réforme du système éducatif est nécessaire ! Par l'auteur de La Fabrique du crétin, vendu à plus de 150 000 exemplaires.
Rentrée scolaire : le nouveau coup de gueule de Brighelli.
Samuel Paty, professeur d'histoire décapité en 2020...
Dominique Bernard, professeur de Lettres poignardé à mort dans son lycée d'Arras en 2023... Et tant d'autres menacés, insultés, agressés chaque jour dès qu'ils s'avisent de heurter les convictions des élèves et de leurs parents.
Pour les enseignants, l'école se fait désormais la boule au ventre, sous le regard suspicieux de mouvances religieuses radicalisées, soutenues parfois par les enseignants eux-mêmes.
Alors que l'École publique traverse une crise multiforme, Jean-Paul Brighelli plaide en faveur d'un système éducatif restauré et d'une laïcité intransigeante pour contrer l'emprise de l'entrisme islamiste.
Les enseignants doivent retrouver le droit d'instruire enfants et adolescents, sans s'autocensurer. Est-il vraiment trop tard, face aux réseaux infiltrés du fanatisme, pour ressusciter ces " hussards noirs de la République " que furent jadis les instituteurs ? -
Dans les rouages de la Fabrique du crétin.
Neuf élèves sur dix sont confinés dans des établissements de second ordre, pour ne pas dire des ghettos éducatifs.
Les autres pratiquent l'entre-soi. L'égalité des chances et la mixité sociale sont pourtant de l'intérêt des " bons élèves ", qui ont tout à y gagner ; mais aussi de la nation, qui se prive ainsi de 90 % de ses forces vives.
En prétendant rectifier ce déséquilibre, les politiques publiques sont parvenues au résultat inverse : une minuscule élite sociale a élaboré les conditions de sa reproduction. Un système à deux vitesses s'est mis en place.
Non, l'évaluation permanente des " compétences " ne prime pas la transmission des savoirs. Non, la vocation de l'enseignement n'est pas de faire garderie, ni de surnoter les élèves. Et non, les pauvres ne sont pas plus bêtes que les riches.
Il est temps d'amener chaque élève au plus haut de ses capacités, par un travail assidu et des programmes différenciés.
Temps de restaurer un authentique élitisme républicain, digne d'un pays qui fut jadis l'exemple de l'efficience scolaire. -
La fabrique du crétin : vers l'apocalypse scolaire
Jean-Paul Brighelli
- Archipoche
- 24 Août 2023
- 9791039203753
" Brighelli décrit la "déroute' du système scolaire français. " Marianne La mort programmée de l'école L'École de la transmission des savoirs et de la formation des citoyens est à l'agonie. Elle accomplit ce pour quoi on l'a programmée depuis cinquante ans : adaptée aux nécessités du marché, elle fabrique à la chaîne une masse de consommateurs à demi illettrés et satisfaits de l'être.
Soucieuse d'élaborer enfin l'égalité promise par la République en nivelant par le bas, elle a réussi à détruire ce que la France avait mis deux siècles à élaborer.
Près de vingt ans après avoir prédit sa mort programmée, Jean-Paul Brighelli revient au chevet de l'École et la trouve plus mal en point que jamais. Collège unique, " pédagogisme ", méthode globale, regroupement familial, laïcité à géométrie variable... les causes sont nombreuses, et l'action de Pape Ndiaye n'empêchera pas plus la déroute que celle de Jean-Michel Blanquer.
L'École est au pied du mur : elle sera " soit l'instrument d'une dissolution dans l'individualisme et le communautarisme, soit l'outil d'une résurrection ". Est-il trop tard pour réagir ?