La plus grande bataille navale de la guerre hispano-américaine.En janvier 1898, témoins des troubles civils qui secouent depuis plusieurs années la grande île de Cuba, encore territoire espagnol, les États-Unis décident d'envoyer l'un de leurs navires de guerre. La sixième puissance maritime mondiale tient par cette manoeuvre à rappeler aux belligérants qu'elle surveille avec attention les événements. Il faut dire que les États-Unis ont quelques intérêts économiques dans l'île. Malheureusement ce qui devait n'être qu'une manoeuvre d'intimidation se transforme en tragédie. Alors que la nuit tombe sur les eaux calmes du port de La Havane, le 15 février 1898, une impressionnante explosion déchire les flancs de l' USS Maine. Il est 21h40 et le cuirassé américain sombre en quelques minutes. Accident, attentat, qu'importe, le président américain, William Mc Kinley, qui voulait éviter le conflit, ne peut pas longtemps tergiverser. Attisée par une presse virulente qui crie vengeance, la guerre entre les deux nations éclate le 25 avril 1898. Les choses vont alors s'emballer. Si sur le papier les forces espagnoles apparaissent bien supérieures, en quelques semaines, l'île est isolée, un blocus naval est établi autour de Santiago de Cuba et les forces américaines progressent rapidement dans les terres. Pour l'amiral Pascual Cervera y Topete la seule issue pour s'échapper de la nasse, c'est de forcer le blocus naval. Mais sa flottille est bien faible au regard de l'imposante armada de l'US Navy. Le 3 juillet 1898, l'heure de la confrontation tant attendue par les uns et tant redoutée par les autres se produit !
Les historiens ont dénombré plus d'un demi-millier de batailles navales qui ont joué un rôle dans l'histoire du monde. Jean-Yves Delitte, peintre officiel de la Marine et expert en histoire maritime, en a sélectionné une vingtaine parmi les plus significatives. Ce choix permet d'offrir un regard large sur plus de 2 500 ans d'histoire. Alors, embarquez pour un voyage dans le temps !
Entre mythe et réalité, qui n'a jamais rêvé de retrouver le trésor des pirates ?En 1714, la guerre de Succession d'Espagne prend fin et une période de paix semble s'installer pour de plusieurs années. De nombreux corsaires désappointés se retrouvent subitement sans employeur. Olivier Levasseur est de ceux-là. L'homme né à Calais à la fin du XVIIe et issu d'une famille qu'on dit bourgeoise. Levasseur n'avait jamais caché son ambition d'appartenir au grand corps, mais faute de titre de noblesse, il ne pourra qu'y rêver.On connaît peu de choses des campagnes corsaires menées par Levasseur, par contre, il est évident que l'homme a finalement renoncé à rentrer au port à l'heure de la paix signée pour embarquer dans l'aventure de la piraterie. Levasseur aurait dû être un pirate comme tant d'autres, courant les mers et vivant de larcins, de rapines et autres maraudages. Mais au mois d'avril 1721, l'étrange mélange d'audace et de chance, va permettre au pirate qui porte le surnom de La Buse, de rentrer dans l'histoire. Olivier Levasseur s'empare avec une aisance déconcertante du Nossa Senhora do Cabo, un vaisseau portugais qui a dans ses cales une décennie de trésors accumulés par le vice-roi portugais des Indes orientales ! Hélas, mille fois hélas, l'aventure se termine mal pour le pirate. La retraite anticipée qu'il avait choisi de prendre ne le mettra pas à l'abris des rancunes. À l'été 1730, parce qu'il a refusé le pardon du Roi qui lui imposait de restituer les fortunes prises, Levasseur est arrêté et conduit à l'échafaud. Dans une dernière forfanterie, notre homme criera à la foule qui était venue voir son agonie annoncée : « Mon trésor à qui saura le prendre ! ». Le mythe était né !
Une défaite historique pour la flotte française...
En ce milieu du XVIIIe siècle le Saint Empire ne cesse plus de s'effondrer, rongé par d'incessantes guerres intestines. Des guerres qui se sont malheureusement conclues par des traités de paix a la rédaction imparfaite. Alors quand dans les premiers jours de l'année 1754, des soldats anglais et français se disputent aux Amériques pour quelques arpents de terre, le monde s'embrase à nouveau et dans un triste jeu de domino infernal, la guerre de Sept Ans éclate. En 1759, parce que le conflit s'enlise, le royaume de France de Louis XV rêve de prendre l'ascendant sur son éternel ennemi anglais en élaborant un audacieux plan d'invasion. Mais l'audace peut-elle suffire quand le commandement d'une marine est entre les mains de personnages de peu de valeur et qu'il faudra affronter la première puissance maritime du monde ? La réponse sera donnée quelques mois plus tard au large des côtes de la Bretagne. La Bataille des Cardinaux sera une humiliante défaite pour la Royale française.
La mort d'un mythe.Dans les premières décennies du XVIIIe, le romancier Daniel Defoe se déplace de prison en prison pour s'entretenir avec des criminels marins. Ils sont à ses yeux une source inestimable d'informations. De plus, fort de sa notoriété, l'écrivain anglais use aussi de ses relations pour dénoncer si nécessaire des méprises dans des temps où la justice est trop souvent expéditive, n'hésitant pas à conduire à l'échafaud des innocents. C'est le cas semble-t-il en ce mois de décembre 1721, dans l'humidité des geôles londoniennes de Marshalsea. Un homme crie son innocence tout en affirmant que, si effectivement il a côtoyé le tristement célèbre Edward Teach plus connu sous le nom de Blackbeard, leur relation n'était pas celle qu'on prétend. Il était une victime et non le complice de l'un des plus terrifiants pirates de l'histoire. Mais tout cela est-il vérité ?Jean-Yves Delitte offre avec ce premier tome de Blackbeard un ouvrage sublimement illustré. Respect et passion de l'univers marin marquent de leur empreinte cette épopée maritime en deux tomes qui joue avec l'histoire et le mythe.
La mort d'un mythe. Dans les premières décennies du XVIIIe, le romancier Daniel Defoe se déplace de prison en prison pour s'entretenir avec des criminels marins. Ils sont à ses yeux une source inestimable d'informations. De plus, fort de sa notoriété, l'écrivain anglais use aussi de ses relations pour dénoncer si nécessaire des méprises dans des temps où la justice est trop souvent expéditive, n'hésitant pas à conduire à l'échafaud des innocents.
C'est le cas semble-t-il en ce mois de décembre 1721, dans l'humidité des geôles londoniennes de Marshalsea. Un homme crie son innocence tout en affirmant que, si effectivement il a côtoyé le tristement célèbre Edward Teach plus connu sous le nom de Black Beard, leur relation n'était pas celle qu'on prétend. Il était une victime et non le complice de l'un des plus terrifiants pirates de l'histoire.
Mais tout cela est-il vérité ? Jean-Yves Delitte offre avec sa nouvelle série Black Beard un diptyque sublimement illustré. Respect et passion de l'univers marin marquent de leur empreinte cette épopée maritime en deux tomes qui joue avec l'histoire et le mythe.
La plus grande bataille navale de l'histoire.
En 1944, les victoires des Alliés sur les forces de l'Axe s'enchainent. Dans le Pacifique, les îles Mariannes sont reprises par l'armée Américaine et la voie vers une attaque massive du Japon est ouverte. Pour finir d'acculer l'armée impériale, les américains décident d'envahir au préalable les philippines afin de couper les routes d'approvisionnement et de s'approprier les aérodromes terrestres. Située au centre de l'archipel des Philippines, Leyte est la première île concernée par l'attaque. La volonté de l'emporter des américains est à la hauteur des moyens engagés. L'armada déployée est la plus imposante de tous les temps. Mais c'était sans compter sur l'extrême détermination des japonaises qui vont réunir toutes leurs forces dans une manoeuvre désespérée.
Reprenant des mots rentrés dans l'histoire, on aurait pu écrire que la fortune a souri aux audacieux et la victoire est venue couronner leurs efforts héroïques, car malgré le déséquilibre flagrant des forces, l'issue de la bataille demeura un temps incertain. Heureusement pour la destinée du monde, l'audace nippone et le recourt « officiel » pour la première fois aux kamikazes ne permettront pas de renverser la donne. La victoire sera à nouveau pour les alliés.
Fin du XVIIIe siècle. Alors que les colonies anglaises d'Amérique, excédées par l'intransigeance de la couronne à les taxer toujours davantage, rêvent de liberté, le royaume de France se décide à prendre part officiellement au conflit aux côtés des insurgés. Missionné pour harceler les anglais dans les Antilles, l'amiral de Grasse au commandement d'une imposante flotte de guerre est appelé en renfort pour aider l'armée de George Washington et le contingent français aux ordres de Rochambeau dans la guerre qu'ils mènent tous deux aux troupes anglaises sur le territoire américain. Ils ont réussi à encercler les forces du général anglais Cornwallis dans Yorktown. Une importante victoire semble à portée de main, pourvu seulement que les anglais ne reçoivent pas des renforts par la mer. Celui qui deviendra maître des eaux dans la baie de Chesapeake contribuera immanquablement à la défaite d'un des protagonistes, Anglais ou patriotes américains et français.
Même si la bataille de Chesapeake ne sera pas une cuisante défaite pour la Royal Navy, elle marquera surtout un tournant dans la guerre qui se joue dans les colonies anglaises et contribuera à la victoire finale pour l'indépendance américaine.
Et s'il n'y avait eu que Barfleur...
Depuis 1688, la France est empêtrée dans le Guerre de la Ligue d'Augsbourg. Une large coalition composée par la Monarchie Espagnole, le Saint Empire, le royaume de Suède, le Royaume du Portugal, les Provinces Unies, les Royaumes d'Angleterre et d'Écosse s'est ligués contre les ambitions d'expansion territoriale de Louis XIV. C'est dans ce contexte, qu'en 1692, le roi Soleil décide d'apporter son aide au Roi catholique déchu James II pour reprendre le trône d'Angleterre. Le plan est audacieux, s'assurer du contrôle des eaux de la Manche afin de faciliter la traversé d'une armée. Malheureusement, poussée par un roi impatient, la flotte française appareille incomplète avec seulement une quarantaine de vaisseaux. Le vice-amiral de Tourville avait reçu ses ordres : « appareillez coûte que coûte et affrontez l'ennemi qu'importe sa taille ». Au XVIIe, on ne discute pas des ordres, d'autant plus quand ils sont de la main du Roi, qu'importe qu'au large croise une flotte ennemie deux fois plus importante.
Si l'affrontement entre Français et l'armée navale anglo-hollandaise s'était limité à celui de Barfleur, le 29 mai 1692, assurément les français auraient pu prétendre à la victoire, et même une belle victoire. Avec ses 44 vaisseaux, le comte de Tourville et ses 3 142 canons avait brillamment repoussé la flotte anglaise et hollandaise composée de 98 vaisseaux renforcés par des frégates et portant 8 960 canons ! Hélas, la bataille ne va pas s'arrêter au soir du 29 mai 1692.
Quand un corsaire donne ses lettres de noblesse à la Royale.
En ces dernières années du XVIIe siècle, la France est en guerre, une fois de plus, une fois encore. Sous le prétexte de renforcer les frontières de son royaume, Louis XIV a fait le choix d'une politique agressive qui a fini par exaspérer les grandes puissances européennes qui se sont liguées. Malheureusement, pour l'impétueux Roi Soleil, le conflit s'enlise et la situation devient embarrassante. Famines et épidémies se succèdent. Pis encore : on spécule sur les prix du blé et on met à mal l'économie du pays qui doit déjà supporter le coût de la guerre. Un véritable héros va alors éviter le naufrage : Jean Bart. Il était corsaire, le voilà maintenant officier de la Royale et l'un de ses plus mémorables faits d'armes reste à écrire. Il se déroulera en juin 1694 au large des côtes de la Hollande, à hauteur de l'île de Texel.
Les derniers jours d'un géant.
Nous sommes le 24 mai 1941. La guerre embrase le monde depuis plus d'un an. L'Allemagne nazie et l'Italie fasciste se sont alliées pour étendre sur toute l'Europe et davantage leurs visions funestes et abjectes. Les grandes démocraties, qui pourtant semblaient puissantes, n'en finissent pas de reculer. Quelque part dans les eaux glacées, entre les terres du Groenland et celles d'Islande, quatre redoutables vaisseaux s'affrontent dans un déluge de feu et d'acier. Parmi eux, le Bismarck, fleuron de la marine allemande, fait montre de sa toute-puissance et coule le HMS Hood britannique. Ivre de vengeance, la Royal Navy mobilise une véritable armée navale pour intercepter l'impétueux cuirassé allemand avec comme seul mot d'ordre : le couler !
Une course folle s'engage car le titan allemand a été blessé dans la confrontation et il cherche à rejoindre les côtes françaises pour se réparer.
Trop d'audace a conduit au désastre31 mai 1916. Après plus de deux ans d'attente et plusieurs occasions manquées, la Royal Navy anglaise, dont la Grand Fleet est commandée par le vice-amiral John Jellicoe et l'escadre des croiseurs de bataille par le vice-amiral David Beatty, contraint les Allemands à une grande confrontation navale en mer du Nord au large des côtes danoises du Jutland. L'amirauté britannique a fait le choix de privilégier dans les engagements la vitesse de déplacement et le tir rapide. Pour y répondre, le blindage des croiseurs de bataille, fer de lance de toute flotte, a été allégé. Le choix va s'avérer dramatique pour les navires de la Royal Navy dont les soutes débordent de cordite, un nouvel explosif d'une puissance alors jamais égalée. Trois croiseurs de bataille, dont Le HMS Invincible et son amiral Horace Hood, vont le payer chèrement. Il suffira d'une bordée d'obus allemands pour embraser les vaisseaux de guerre anglais et bouter le feu à la cordite avec les conséquences que l'on imagine aisément. Alors que la bataille entre les deux flottes ne fait rage que depuis peu, la Royal Navy perd trois de ses fleurons et plus de 3 000 hommes. Si victoire il y a, elle eut un goût amère, assurément...Jutland a été la dernière grande confrontation maritime de la Première Guerre mondiale. Malgré leurs très lourdes pertes, supérieures aux allemands, les Anglais y réaffirmaient leur hégémonie maritime sur les mers du monde et l'Allemagne, trop consciente d'avoir échappée au désastre, décidait de confiner dans ses ports la plupart de ses navires
L'histoire du bailli de Suffren.
Pierre André de Suffren est de ces marins qui connaissent tardivement les honneurs et la reconnaissance. Pourtant, l'homme peut se targuer très jeune de tout connaître de la mer et de l'art de la guerre. Mais corpulent, mal soigné, à l'humeur capricieuse et au déplaisant franc-parler, Pierre André de Suffren ne sait pas se faire apprécier en des temps où il faut se montrer courtois et déraisonnablement flatteur. C'est la guerre d'indépendance aux États-Unis qui permet à l'impétueux officier de marine d'enfin démontrer ses talents. Alors que les affrontements aux Amériques perdurent depuis 1775, Louis XVI décide de porter le désordre dans les affaires anglaises aux Indes orientales. Une guerre ne peut se mener sans argent et le commerce avec les Indes remplit les caisses anglaises. Larguant les amarres en mars 1781 pour les eaux de l'océan Indien, Suffren écrit qu'il saisira toute opportunité pour enfin fouler les chemins de la gloire.
La naissance des premiers cuirassés de l'histoire.
Depuis avril 1861, la guerre civile fait rage en Amérique. Les états confédérés du Sud s'opposent aux états unionistes du Nord. En l'absence d'une flotte digne de ce nom, l'armée sudiste fait preuve d'une extraordinaire ingéniosité. Transformant une frégate abandonnée par l'armée unioniste, l'USS Merrimack, les ingénieurs sudistes donnent naissance à l'un des premiers navires cuirassés de l'histoire : le CSS Virginia. Face au danger d'un tel vaisseau, le Nord se lance dans la construction d'un bâtiment qui sera encore plus révolutionnaire : le USS Monitor.
La bataille de Hampton Roads sera la première et au demeurant seule confrontation entre ces deux navires. Il n'y aura ni gagnant ni perdant. Faute d'armes pouvant perforer les cuirasses d'acier qui protègent les navires, les protagonistes renonceront à poursuivre un combat sans issue. La bataille n'aura pas, non plus d'incidence sur le cours de la guerre. Néanmoins, l'affrontement marque un tournant dans la conception des marines de guerre. Un nouveau modèle de navire est né : le cuirassé. Il deviendra le seigneur des mers pendant près d'un siècle.
Mars 1902 : Julien Chavelon, capitaine du Belem se réjouit : il appareille pour la Martinique, cette île si accueillante ! Ce qu'il ne peut savoir, c'est que le 8 mai, la Montagne Pelée va exploser, Saint-Pierre et ses 40 000 habitants seront rayés de la carte. Seuls deux navires échapperont au désastre, mais lesquels...
Ce deuxième album de BD consacré au célèbre voilier long-courrier français se lit comme une aventure aux multiples rebondissements, avec pour toile de fond le rude quotidien des matelots de la voile, en mer comme aux escales.
"La première traversée du Belem sur fond dintrigue policière"Le 31 Juillet 1896, le Belem, propriété de larmateur Fernand Crouan, quitte les chantiers de Saint-Nazaire et met le cap Montevideo pour le compte de la chocolaterie Meunier. Il y parvient cinquante jours plus tard avec à son bord douze hommes déquipage, le pilotin et le capitaine Lemerle dont cest le dernier voyage avant la retraite. Il gagne Belem trente jours plus tard, chargé de 121 mules. Un incendie à bord provoque la révolte de léquipage qui doit affronter lintransigeance du vieux capitaine. Cest à la suite de négociations houleuses que le navire finit par revenir à Nantes le 26 janvier 1987, après 46 jours dune traversée difficile. Du moins c'est ce que nous savons, car il apparaît que la réalité serait tout autre ! Ce premier voyage du Belem se lit comme une véritable histoire daventure aux multiples rebondissements, avec pour toile de fond le rude quotidien des matelots aux temps héroïques de la marine à voile.
Escale en Guyane pour le Belem. La poursuite d'un voyage en terres de talent pur, grâce à un Delitte au sommet de son art !
1908. Désormais propriété des armements Demange, au surnom surprenant de « Maison Patate », le Belem mouille du côté de la Guyane, où il approvisionne pour le compte du gouvernement français le bagne de Cayenne. Un voyage comme les autres ? Non. Car le danger y est présent partout. Et la misère humaine aussi. Dans ce climat de moiteur et d'incertitude, le Belem sera comme toujours au centre d'extraordinaires aventures humaines, dans des cadres naturels et historiques d'exception, reconstitués avec une précision entomologiste par un Jean-Yves Delitte totalement transporté et sublimé par son travail. Un voyage à nul autre pareil.
À travers l'histoire d'une frégate, devenez le témoin de l'indépendance du peuple américain au siècle des lumières.En 1778, dans l'arsenal de Rochefort la frégate l'Hermione est mise en chantier d'après les plans de l'ingénieur Chevillard Aîné. Pendant près d'un an, charpentiers, perceurs, calfats, forgerons et bagnards se relaient pour construire ce navire de près de 45 mètres, doté d'une voilure de 1500 m2, de 26 canons pouvant tirer des boulets de 12 livres. En 1779, Gilbert Motier, marquis de La Fayette, cherche à obtenir de la France un soutien ferme et officiel dans le conflit qui oppose l'Angleterre et ses treize colonies en Amérique du Nord. Louis XVI accepte d'apporter une aide militaire et financière aux hommes du général Washington et ordonne à La Fayette d'embarquer sur l'Hermione pour combattre aux côtés des insurgés.Embarquez à bord de cette nouvelle aventure mise en scène par Jean-Yves Delitte et découvrez un témoignage vivant de l'histoire de la construction navale. Dans un récit haletant, partagez le quotidien des hommes de Rochefort pour mettre à l'eau la frégate, les tribulations de Beaumarchais, espion du Roi, pour découvrir les ennemis de la Liberté et surtout le voyage de La Fayette pour venir en aide aux insurgés américains.
Une plongée au coeur des plus grandes batailles navales de l'histoire, de l'Antiquité à la guerre des Malouines Bien avant de domestiquer le cheval ou encore d'inventer la roue, l'homme va se lancer sur les eaux. Et même si les premières embarcations étaient sommaires, elles vont être l'un des facteurs qui va permettre aux civilisations de grandir et de se répandre. Des vallées du Nil, de la Mésopotamie ou de l'Indus, grâce aux fleuves qui serpentent à travers les terres avant de plonger dans les mers, les hommes vont échanger des idées, des biens, des techniques et développer le commerce.
Viendra aussi le temps des découvertes. Le navire se fortifiant avec les siècles, l'homme va affronter avec plus de témérité la déferlante du grand large pour aller au-delà de l'horizon. Malheureusement, l'histoire de l'humanité n'a jamais pu se défaire des instincts belliqueux. Par jalousie, par envie, au nom d'un dieu, pour une terre plus fertile, pour la grandeur d'une nation, pour le caprice d'un monarque, les motifs sont innombrables, l'homme va faire du navire une arme.
Les océans et les mers seront dès lors secoués par les tumultes de la tempête, non pas des éléments naturels, mais de celui des champs de bataille. Ainsi, les noms de Trafalgar, Jutland ou Lépante résonnent comme autant d'affrontements entrés dans la légende. Pour autant, aussi désastreuses que furent les batailles, elles vont aussi contribuer à la grandeur de l'humanité. Car si les conflits apportent inévitablement le malheur, ils ont aussi été, paradoxalement, la source du progrès.
Les historiens ont dénombré plus d'un demi-millier de batailles navales qui ont joué un rôle dans l'histoire du monde. Jean-Yves Delitte, peintre officiel de la Marine et expert en histoire maritime, en a sélectionné vingt parmi les plus significatives. Ce choix permet d'offrir un regard large sur plus de 2 500 ans d'histoire. Alors, embarquez pour un voyage dans le temps !
Jean-Yves Delitte donne à ce point vie au prestigieux trois-mâts français qu'on ne peut s'empêcher de lui dire au revoir comme on le dirait à un être cher ! Fort-de-France, Martinique, novembre 1913. Le soleil est déjà haut sur l'horizon quand les ancres du Belem s'arrachent du fond de la rade et que ses chaînes sont lentement avalées par le guindeau au rythme des hommes qui tournent autour du petit cabestan. Notre fier trois-mâts vient de fêter ses dix-sept années d'existence. Il appareille pour Aruba au Venezuela où une cargaison de phosphate l'attend. C'est la 32e et dernière campagne marchande du fleuron français. À la veille de la Der des ders, les grandes sociétés maritimes, à défaut de se convertir à la vapeur, doivent mettre la clé sous le paillasson. Le Belem se voit contraint de mettre un terme à ses activités commerciales dans la fleur de l'âge, au seuil de sa majorité...
Jean-François de Galaup, comte de La Pérouse, est choisi en 1783 par le roi Louis XVI pour diriger une expédition autour du monde visant à compléter, entre autres, les découvertes de l'Anglais James Cook. Même si l'impétueuse Navy anglaise est toute-puissante sur les mers et les océans, la Royale a aussi son rôle à jouer. Alors si elle ne peut gagner ses lettres de noblesse dans le combat naval, elle les gagnera dans le domaine de la science, des découvertes et du commerce.
Black Crow et son équipage sont à présent aux Amériques, en quête de l'or des jésuites et de la légendaire cité d'El Dorado. Mais après les périls de l'océan les attendent ceux du fleuve Amazone et de la luxuriante jungle sud-américaine... Que ce soit par la maladie, par les créatures féroces qui rodent ou par la main de l'homme, nombreux sont ceux qui ont déjà succombé dans cet enfer vert.En spécialiste incontesté du genre, Jean-Yves Delitte nous embarque avec son personnage fétiche Black Crow à bord d'une grande fresque pirate, superbement dessinée, balayée par les vents du large et le souffle de l'aventure.
Février 1790. Black Crow et son équipage découvrent, échouée sur les rivages d'une île du Pacifique, l'épave calcinée d'une frégate de la British Royal Navy : la Bounty. Le corsaire en a entendu parler... Commandé par le tyrannique officier William Bligh, ce navire a connu un destin particulier. Après un voyage au large de Tahiti où ils ont pu découvrir les charmes exotiques des femmes indigènes, ses hommes ont en effet pris leur destin en main. Excédés par les mauvais traitements de leur capitaine et sous l'impulsion du second Fletcher Christian, ils se sont révoltés. En prenant le contrôle du navire, ils ont provoqué l'une des mutineries les plus célèbres de l'histoire, inspirant plusieurs livres, films et chansons populaires...En tant que spécialiste incontesté du genre, Jean-Yves Delitte poursuit avec Black Crow raconte une série présentant des épisodes emblématiques de l'histoire de la marine par l'intermédiaire de son corsaire fétiche.
Après une bataille sans merci, les Français ont finalement pris possession de Port-Saïd. Pris au milieu de la tourmente, Samuel Prescott dit Black Crow y a perdu le Revenge et pas mal de ses amis. Dans l'ombre, il fomente sa vengeance... Alors que l'état-major français se réunit, le corsaire leur lance un ultime affront sous la forme d'une flèche explosive avant de prendre la fuite en leur dérobant un navire. Pourchassé par la Royale, il part se ravitailler à Cap Verde où il retrouve un vieil ami, ancien jésuite aux moeurs légères. Pour échapper à la frégate française le Concorde, celui-ci lui propose de partir loin. Là où personne n'est encore allé. Vers la mythique Terra Australis incognita.
Samuel Prescott, homme endeuillé par la mort de la femme qu'il aimait, se fait appeler Black Crow.
Après avoir connu la fureur de la vengeance, Black Crow est amer : il n'a pu sauver Jack, le frère de sa bien-aimée disparue, et s'est laissé piéger dans un marché de dupes qui laisse son équipage amoindri et forcé à collaborer avec des mercenaires. Le vent tourne quand ils sauvent le navire du prince Abdallah el-Kamil d'une attaque barbaresque : plein de gratitude, celui-ci les invite à Port-Saïd, où ils deviennent ses hôtes. Mais sauver la vie de cet homme pourrait déplaire à ceux qui voulaient sa mort, et cette invitation pourrait se transformer en piège pour les hommes du Revenge...