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Jean marie Devick
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« Le temps est un barbare, il faut le retarder, À coups de petits bonheurs savamment grappillés, Chasser tous les malheurs, oui, à grands coups de pied, Ignorer les phraseurs et les illuminés. Il faut boire aux bonheurs, tout de suite, goulûment, Goûter à tous plaisirs sans perdre trop de temps, Cumuler belles rencontres, les vivre à cent pour cent, Savourer les caresses, les regards envoûtants. C'est certain, le temps presse, il faut le devancer, Épuiser les merveilles que la vie a données, Ne pas être en sommeil, toujours être éveillé, Jusqu'à ce que la camarde vienne pour nous faucher. » Tour à tour intime et universel, jouisseur et amer, le recueil de Jean-Marie Devick joue les ruptures de ton avec une aisance déconcertante. Parfois acides, un brin irrévérencieuses, toujours sincères et profondément humaines, ses envolées sans langue de bois parlent à tous et ne peuvent laisser indifférent.
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« Je partage votre première impression : un homme que personne ne connaît est invité par le comte dans son bureau. Ils restent enfermés ensemble plus d'une heure et finissent par se tirer dessus. Curieusement, ils ont chacun un revolver. Mais pourquoi donc avaient-ils chacun un revolver ? Pensaient-ils qu'ils auraient eu à s'en servir ? D'où proviennent ces revolvers ? Avaient-ils des raisons de se méfier l'un de l'autre ? Si oui, pourquoi ? Ils ont tiré simultanément l'un sur l'autre. Qui était l'agresseur ? Qui était l'agressé ? L'homme avait-il besoin d'argent ? Savait-il quelque chose qui aurait pu nuire à la réputation du comte ? Si oui, le comte voulait-il acheter son silence ? Cela ne semble pas correspondre à l'idée que chacun se fait du comte : un homme juste et droit ! Mais qui sait ? » Novembre 1950. Un manoir, un clochard et un comte, une partie de poker, deux morts : pour résoudre l'équation, le détective Abel et le commissaire Priseur vont devoir démêler le vrai du faux. Car derrière les apparences, se cache souvent l'inavouable... Dans cet hommage indirect aux énigmes d'Agatha Christie, Jean-Marie Devick signe une enquête policière au charme d'antan qui ravira les amateurs.
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« Elle désire être à lui mais pas tout de suite. Qu'il continue de la calmer par ses caresses. Il est fier et séduisant. De la prestance. Il ne manque pas de charme et possède une voix grave qui la trouble. La jeune femme lui parle d'un timbre de voix rauque qu'il trouve érotique. Il lui dit qu'elle est superbe. Il lui souffle à l'oreille qu'elle a un visage et un regard émouvants, qu'elle a un corps fait pour l'amour et qu'elle finira par lui céder. La tente résonnera bientôt de ses gémissements et cris couverts par les bruits extérieurs des moteurs des jeeps et camions militaires qui tournent sans interruption. Elle ressent le désir lui brûler le ventre... » Un campement militaire, un homme, une femme, une nuit... Lui, un officier brillant engagé malgré lui dans une guerre stupide ; elle, l'incarnation de la femme fatale qu'on a payée pour lui rendre visite. Sous la tente, plus qu'une étincelle de vie, un véritable brasier... Après la poésie et le polar, Jean-Marie Devick dévoile une nouvelle facette de son oeuvre : un récit (pour adultes) direct qui fait appel à nos fantasmes les plus primaires, les plus efficaces.
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« Qui a la chance un jour de dire son passé, Avec le sentiment que sa vie fut manquée, Sans complaisance aucune, en toute lucidité, Retrouve des non-dits qui furent meurtriers. Quand des mots essentiels furent totalement absents, D'un discours maternel carentiel et souffrant, Il paraît impossible pour un jeune enfant, D'accéder à la place qui, de plein droit, l'attend. » Entremêlant sentiments, souvenirs et sujets de société, Jean-Marie Devick livre un nouveau recueil à la fois sincère, personnel et tranché. Sur un ton engagé, la plume du poète donne vie à une galerie de portraits riche et diverse.
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