La célèbre Anna Madrigal, autoproclamée « Plus Ancienne Activiste Transgenre Au Monde », sait qu'elle n'est pas éternelle. Entourée de ceux qu'elle aime (Jake, Brian, Mary Ann, et son fidèle ami Michael Tolliver), cette fringante nonagénaire, toujours aussi acide et perspicace, veut se rendre au festival hippie et déjanté Burning Man, dans le désert du Nevada, pour « partir comme une reine ». Ce choix n'est pas anodin : Anna revient ainsi sur les lieux de son enfance, du temps où elle était un jeune garçon de seize ans, éperdument amoureux du ténébreux Lasko Madrigal.
Neuvième « saison » des Chroniques de San Francisco, Anna Madrigal lève enfin le voile sur la vie mouvementée de la figure emblématique de cette saga qui, entre confessions poignantes et éclats de rire, connaît depuis 20 ans un succès inégalé.
Ce roman inédit signe le grand retour d'armistead maupin.
C'est la suite des chroniques de san francisco qui se sont vendues à des millions d'exemplaires dans le monde entier. michael tolliver est vivant. ses amis se sont perdus dans l'excès ou sont morts du sida. lui a survécu à tout. il a rencontré ben, l'amour de sa vie. mais sa famille refuse toujours d'accepter son homosexualité. lorsque la mère de michael tombe malade, c'est pourtant lui qu'elle appelle à ses côtés en floride.
à san francisco, sa mère spirituelle, anna madrigal, tombe dans le coma. il est alors confronté à un dilemme : doit-il accompagner cette mère qui l'a tant rejeté dans ses derniers instants ou rester auprès d'anna ? les six premiers volumes décrivaient le san francisco mythique des années 70 et 80, terrain de toutes les expériences amoureuses et sexuelles. vingt ans après, l'insouciance s'est envolée, le sida est passé par là.
Avec ce mélange de drôlerie, de légèreté et de gravité qui est sa marque de fabrique, maupin clôt cette extraordinaire aventure littéraire dans ce septième et dernier épisode.
Auteur d'un feuilleton radiophonique écouté par des millions d'auditeurs, écrivain à succès, Gabriel Noone est une star.
Ce qui ne l'empêche pas de pleurer à chaudes larmes quand Jess, son compagnon, le quitte brutalement.
Mais voilà qu'un événement inattendu vient le tirer de sa déprime Pete, un garçon de treize ans porteur d'un lourd secret, fait irruption dans son existence, prenant la place du fils qu'il n'a jamais eu.
C'est le début d'une incroyable histoire, où la réalité et l'illusion ne vont cesser de jouer à cache-cache, entraînant Gabriel Noone de plus en plus loin, dans une aventure qui bouleversera sa vie à jamais.
Ambigu, sentimental, ironique, Gabriel Noone est la plus belle invention d'Armistead Maupin, qui nous donne ici un livre très personnel.
Roman à suspense, Une voix dans la nuit est aussi un hommage à un genre porté à la perfection par Alfred Hitchcock dans Vertigo.
Après vingt ans d'exil à New York, Mary Ann Singleton revient sur les lieux de sa jeunesse à San Francisco. Trompée par son mari, atteinte d'un cancer, elle a décidé de se battre pour changer de vie. Elle est hébergée par son ami de toujours, Michael Tolliver, et retrouve la légendaire propriétaire du 28, Barbary Lane, Anna Madrigal. Cette dernière retourne dans le Nevada affronter son passé, ce qui la conduira jusqu'au festival Burning Man. Michael, lui, est contacté par sa mère biologique qui n'a jamais accepté son homosexualité. Malade, elle le réclame à ses côtés. Doit-il rester auprès d'Anna ou accompagner dans ses derniers instants cette mère qui l'a tant rejeté ?
C'est avec un savoureux mélange de drôlerie, de légèreté et de gravité que se clôt cette extraordinaire aventure littéraire dans ce troisième et dernier tome des Chroniques de San Francisco qui regroupe Mary Ann en automne, Anna Madrigal et Michael Tolliver est vivant, précédemment parus aux Éditions de l'Olivier.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Michèle Albaret-Maatsch et Bernard Cohen.
« Tôt ou tard, où que nous vivions, il nous faut partir en diaspora, nous aventurer loin de nos parents biologiques pour découvrir notre famille logique, celle qui pour nous fera véritablement sens. Il le faut, si nous ne voulons pas gâcher nos vies ».
Cette famille dont Armistead Maupin s'est éloigné est une famille du Sud américain, volontiers conservatrice, parfois réactionnaire. Et la « famille logique » qu'il a longtemps cherchée, il l'a trouvée à San Francisco, au début des années 1970. Là-bas, la libération sexuelle et amoureuse se conjugue aux expérimentations narcotiques. Autant d'années folles qu'il a consignées dans ses Chroniques de San Francisco.
Mais entre le moment où il a quitté sa Caroline du Nord natale et celui où il est « devenu ce qu'il est », il lui aura fallu remettre en cause les idées qu'il avait reçues en héritage. Il aura dû se réinventer plusieurs fois.
Cette autobiographie n'est pas que le récit d'une lente acceptation de soi. C'est aussi l'exploration d'un demi-siècle d'histoire américaine, de la guerre du Vietnam à l'émergence des mouvements gays et lesbiens. Avec l'humour et le talent qu'on lui connait, Armistead Maupin fait revivre une ville en ébullition, et entrouvre la porte du cabinet d'écriture où sont nés le 28 Barbary Lane et Anna Madrigal. C'est une vie bigger than life, et c'est tout un roman.
Les seventies sont sur le déclin, mais San Francisco, la fureur au coeur et au corps, vibre encore d'une énergie contestataire. La libération sexuelle est consommée et s'affiche sans pudeur dans lesrues. Tout droit venue de Cleveland, Mary Ann Singleton, vingt-cinq ans, emprunte pour la première fois les pentes du « beau volcan ». Elle plante son camp au 28, Barbary Lane, un refuge pour « chats errants ». Logeuse compréhensive et libérale, Mme Madrigal règne en matriarche sur le vieux bâtiment qui abrite une poignée de célibataires : Mona, rédactrice publicitaire, Michael, chômeur et homosexuel et le beau Brian Hawkins, coureur de jupons insatiable. Les héros de cette tribu enchantée ont fait le bonheur de millions de lecteurs dans le monde entier, au fil des six volumes de cette saga.
- Chroniques de San Francisco, huitième saisonPour notre plus grand plaisir, Armistead Maupin ajoute un tome de plus à sa célèbre saga en renouant avec un des personnages charismatiques des Chroniques : Mary Ann Singleton. Après vingt ans d'exil à New York, Mary Ann revient sur les lieux de sa jeunesse à San Francisco. Trompée par son mari, atteinte d'un cancer, elle a décidé de se battre pour changer de vie. Elle est hébergée par son ami de toujours, Michael " Mouse " Tolliver, et retrouve la légende du 28, Barbary Lane, Anna Madrigal, qui n'a perdu ni sa vivacité d'esprit ni son énergie malgré ses 80 ans.En 2008, Michael Tolliver est vivant marquait le retour de Maupin. Il portait sur les années 2000 un regard lucide, ne taisant rien des désillusions ni des changements majeurs qui ont bouleversé les moeurs. Mary Ann en automne continue d'explorer ce nouvel ordre amoureux. Michael a épousé Ben mais il reste un séducteur à peine assagi qui observe les évolutions initiées par Facebook ou l'émergence des blogs. Avec ce roman émouvant, plein de charme, Maupin prouve qu'il est toujours le meilleur chroniqueur de notre époque.
- Né en 1944, Armistead Maupin a passé sa jeunesse dans le sud des États-Unis. Outre ses Chroniques, il a publié deux romans : Maybe the Moon et Une voix dans la nuit (L'Olivier, 2001).
" au fil des années 80 et de six volumes, les chroniques ont connu, aux etats-unis, un succès croissant, critique autant que public bien au-delà de san francisco et d'un lectorat gay, maupin a peu à peu conquis une audience internationale qui, pas plus que ses personnages, ne se referme dans un quelconque ghetto.
La qualité littéraire y est pour beaucoup : les saynètes qui constituent la trame du récit sont certes tissées de dialogues, mais la justesse parfaite du ton ne doit pas occulter l'écriture. les chroniques nous promènent dans toute la société, du vernissage au rodéo gay, de la débutante à la punkette, du prêtre au policier-jusqu'à la reine d'angleterre. " eric fassin, le monde