Longtemps, l'histoire sociale a relégué les femmes dans l'ombre des hommes.
Dans l'antiquité, juridiquement, elles n'étaient en rien égales aux hommes. en s'appuyant principalement sur les sources archéologiques, iconographiques et épigraphiques, dans lesquelles elles apparaissent en tant que filles, soeurs, mères, épouses, esclaves, affranchies ou libres, les auteurs montrent la place importante que les femmes occupaient dans une société provinciale sous l'empire romain. adoptent le point de vue du féminin, ils livrent une image nuancée et renouvelée des femmes dans la gaule romaine, considérée ici principalement dans le cadre géographique de la france.
Les femmes n'y sont pas confinées à la maison. elles sont aussi actives que les hommes dans l'artisanat, le monde rural ou agricole. l'une est médecin, telle autre à la tête d'une entreprise de plomberie. elles sont prêtresses, honorées aussi dans la sphère publique. elles sont loin d'être uniquement femmes de ou filles de. et nous obligent à nous interroger aussi sur les frontières du genre.
Sujet très délaissé dans la littérature historique française, la vieillesse en Gaule entre le Ier siècle avant J.-C. et le Ve s. après J.-C., méritait une étude complète.
Cette recherche est fondée sur l'archéologie, les représentations figurées, quelques rares textes littéraires et surtout les inscriptions mentionnant l'âge au décès.
En Gaule romaine, comme dans tout le monde antique, il n'y avait pas « d'âge légal » pour la vieillesse, qui était probablement une étape de la vie beaucoup moins individualisée que de nos jours.
Trois approches ont été envisagées : la différence entre les sexes, la perception de l'âge, la situation juridique et sociale. Hommes et femmes suivent le même chemin vers la vieillesse, mais ils ne sont pas jugés en fonction des mêmes critères. On était vieux lorsqu'on avait l'apparence et la mentalité d'un vieux. Sauf peut-être chez les notables, il semble clair qu'il était préférable d'être un vieil homme qu'une vieille femme.
Moins nombreux proportionnellement dans la population que de nos jours, les vieux n'étaient pas systématiquement exclus de la vie active, loin de là ! Comme il n'existait pas de système de retraite, dans les couches laborieuses la plupart de ceux qui le pouvaient devaient continuer à gagner leur vie en dépit de leurs problèmes physiques.