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Philippe Ridet
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Soirée d'été, dans les années 80, dans une ville de province. Dans les rues désertes et
sous la chaleur des après-midi passés autour d'un lac ou d'une table de jardin, des
amis se retrouvent. Archétypes de leur génération fière, désabusée et mélancolique, ils
se tiennent au seuil de l'âge adulte, redoutant la bascule.
Alors que la fête bat son plein, entre deux verres de gin-ananas et deux bouffées de
Camel, ils s'interrogent : que faire de leur vie ? Partir ou rester ? Le temps s'étire et
pourtant il faut choisir. C'est le dernier été avant l'inventaire.
Dans ce roman d'une nuit et d'un demi-siècle, ciselé au scalpel d'un style ironique et
tendre, c'est une génération gâtée, celle des futurs « boomers », qui se regarde dans le
miroir de ses occasions manquées. Un dernier verre pour la route. Un dernier disque
avant que l'aube ne se lève comme un rappel à l'ordre... -
« Comme les disques de vinyle, notre mémoire a deux faces. La face A regorge des tubes du temps passé. Sur la face B sont gravées des mélodies discrètes et discordantes. » Années 1970, deux adolescents dépareillés dans une petite ville française. Zoran, d'origine croate, obsédé par les filles et les grosses cylindrées. Ponthus, timoré et petit-bourgeois. À cet âge on ne choisit pas ses amis. Les années filent sur les départementales de la vie. Ponthus part ; Zoran reste. D'un côté, la province spongieuse et rassurante ; de l'autre, Paris, désirée et redoutée. Faut-il s'engluer ou renaître ? Mais un lien unit les deux amis comme un fil électrique dénudé. Ponthus et Zoran ne se croisent plus que par hasard, irrémédiablement différents. Pourtant, ils partagent un secret. Roman de formation et des désillusions, Les Amis de passage exhume les détails et les frissons d'une amitié asymétrique. Le temps n'efface pas tout. Demeure tout ce qui nous lie, nous délie, nous relie.
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« Ce meurtre est mon compagnon secret. Il me leste, m'encombre parfois comme ces vieilles lettres qu'on se refuse de jeter même si leurs expéditeurs ont disparu de votre mémoire. Il m'arrime à la ville alors que je n'y habite plus depuis longtemps. Il s'insinue dans ma vie. Une vraie fuite d'eau. Parfois deux ou trois mois se passent sans que j'y pense, puis il revient me hanter. Je n'y peux rien. » Histoire d'un meurtre et d'une piscine, ce roman entremêle amours, victoires et défaites du narrateur. Un couloir de natation suffit à séparer la mort des passions brèves et ensoleillées. La piscine, miroir de nos vies, de nos comédies estivales et de nos premières blessures sociales. L'été 1974, elle fut le théâtre d'une tragédie. Une étudiante fit feu sur un maître nageur trop séducteur. Ce meurtre devint l'Affaire du narrateur. Sa trace a transformé et aiguillé son destin. Ce crime est à moi est une confession sidérante sur les conséquences d'un fait divers dans une petite ville de province et un tableau de la décennie d'or des années 1970.
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L'Italie, Rome et moi
Philippe Ridet
- Flammarion
- Litterature Francaise Flammarion
- 28 Septembre 2013
- 9782081311961
Les mésaventures conjugales d'un auteur correspondant à Rome, la vie de cette capitale et la politique d'un pays européen se mélangent dans un texte très personnel.