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LAURENCE DYEVRE
-
The Witcher (le sorceleur) Tome 1 : Le dernier voeu
Andrzej Sapkowski
- Bragelonne
- Fantasy
- 9 Octobre 2024
- 9791028116491
Série événement sur Netflix, succès mondial du jeu vidéo, The Witcher est une saga littéraire unique d'une richesse inouïe, qui a conquis des millions des lecteurs.
À travers les plaines arides et les montagnes escarpées des Royaumes du Nord, un homme avance seul. En ces temps obscurs, il est l'un des rares à ne pas craindre les terribles créatures qui croisent sa route. Car Geralt de Riv est un sorceleur : un mercenaire initié aux secrets d'une ancienne magie. Il suit son propre code de l'honneur dans un monde qui a oublié le sien, avec l'espoir inavoué de réaliser son dernier voeu : retrouver son humanité. -
The Witcher (le sorceleur) : Intégrale Tomes 1 et 2
Andrzej Sapkowski, Agathe Pitié
- Bragelonne
- Fantasy
- 25 Octobre 2023
- 9791028118587
J'aurais dû écouter la voix de la raison.
Je ne l'ai pas fait.
J'ai choisi le moindre Mal. Je suis Geralt de Riv.On m'appelle aussi le Boucher de Blaviken.Le Sorceleur - Édition Anniversaire :
En 2003, Bragelonne est l'un des premiers éditeurs du monde à traduire du polonais Ostatnie zyczenie, Le Dernier Voeu, recueil de nouvelles inaugural du Sorceleur, premier jalon de la saga de fantasy d'Andrzej Sapkowski.
En 2023, après huit volumes et de multiples adaptations, en particulier en jeux vidéo et en série télévisée, Bragelonne se réjouit de célébrer les 20 ans d'une oeuvre entrée dans la légende, et de lui offrir un écrin à sa juste mesure.Illustrée avec audace et maestria par Agathe Pitié, dont le style unique marie art médiéval et regard résolument contemporain, cette édition propose l'intégralité des nouvelles contenues dans les deux premiers recueils, Le Dernier Voeu et L'Épée de la providence. -
The Witcher : l'univers du sorceleur ; the witcher illustré ; le moindre mal
Andrzej Sapkowski, Ugo Pinson
- Bragelonne
- Fantasy
- 28 Octobre 2020
- 9791028120825
Geralt de Riv est un homme inquiétant, un mutant devenu le parfait assassin grâce à la magie et à un long entraînement. En ces temps obscurs, ogres, goules et vampires pullulent, et les magiciens sont des manipulateurs experts. Contre ces menaces, il faut un tueur à gages à la hauteur, et Geralt est plus qu'un guerrier ou un mage. C'est un sorceleur.Cet album illustre la nouvelle Le moindre mal issue du Dernier Voeu, premier tome de la saga littéraire du Le Sorceleur.
La rencontre d'un auteur et d'un artiste.Succès mondial du jeu vidéo, série événement sur Netflix, l'univers du Sorceleur, créé par Andrzej Sapkowski, inspire le dessinateur Ugo Pinson.Une immersion inédite dans le monde de Geralt de Riv. -
The Witcher : the witcher illustré : le dernier voeu
Andrzej Sapkowski, Mikaël Bourgouin
- Bragelonne
- Fantasy
- 18 Août 2021
- 9791028115432
Geralt de Riv ! répéta la magicienne en le regardant de derrière ses cils noirs. Comment es-tu entré ici ? Et avec quelle intention ? Tu n'as pas fait de mal à Berrant, j'espère ?
Non, je ne lui ai pas fait de mal. Yennefer, j'ai besoin de ton aide.
Un sorceleur, murmura-t-elle en se rapprochant encore et en resserrant son manteau sur elle. Et le premier que je vois de près n'est autre que le célèbre Loup Blanc. J'ai entendu toutes sortes de choses sur ton compte.
Cet album illustre Le Dernier voeu, dernière nouvelle du premier tome de la saga littéraire Le Sorceleur, qui narre la rencontre entre Geralt et Yennefer.Alors qu'ils s'adonnent à une paisible partie de pèche, Geralt et Jaskier libèrent accidentellement un djinn enfermé dans une amphore. Le troubadour n'a le temps de formuler qu'un voeu avant d'être violemment agressé par la créature déchaînée. C'est vers la cité voisine, Rinde, que Geralt transporte son compagnon de route dans un état critique. On conseille alors au sorceleur de rencontrer la seule personne à même de dispenser une formule magique curative, Yennefer de Vengerberg. Geralt ne le sait pas encore, mais il va sceller son destin à celui de cette magicienne...
La rencontre d'un auteur et d'un artiste.Succès mondial du jeu vidéo, série événement sur Netflix, l'univers du Sorceleur, créé par Andrzej Sapkowski, inspire le dessinateur Mikaël Bourgouin.Une immersion inédite dans le monde de Geralt de Riv. -
The Witcher : l'univers du sorceleur ; the witcher illustré
Andrzej Sapkowski, Thimothée Montaigne
- Bragelonne
- Bragelonne Imaginaire
- 1 Juillet 2020
- 9791028102708
« Ici, à Wyzima, nous attendons un miracle et à chaque pleine lune, nous barricadons nos portes et ligotons des criminels à un pieu devant le manoir en escomptant que la bête, une fois repue, retournera dans son cercueil. Ce n'est pas un mauvais moyen, dit le sorceleur en souriant. La criminalité a diminué ? Pas le moins du monde. »Cet album illustre la nouvelle inaugurale issue du Dernier Voeu, premier tome de la saga littéraire du Le Sorceleur.Quand Geralt de Riv franchit les portes de la cité de Wyzima, c'est pour répondre à cet appel placardé partout dans le royaume : on offre 3 000 orins à qui désenvoûtera la fille du roi Foltest. Car si la princesse est morte le jour de sa naissance, voilà une dizaine d'années que, transformée en strige, elle sort de son caveau les nuits de pleine lune pour se repaître du sang des pauvres hères. Avant Geralt, nombre de savants, d'ermites, de pâtres, de chevaliers et autres sorceleurs ont tenté de relever ce défi. Tous ont échoué. Outre cette mission délicate, Geralt de Riv devra aussi déjouer les intrigues des dignitaires de Wyzima. Dans le monde du Sorceleur, la fourberie et l'ambition des hommes ne connaissent pas de limites.La rencontre d'un auteur et d'un artiste.Succès mondial du jeu vidéo, série événement sur Netflix, l'univers du Sorceleur, créé par Andrzej Sapkowski, inspire le dessinateur Thimothée Montaigne.Une immersion inédite dans le monde de Geralt de Riv.
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Au début du xxe siècle, Nathan Stramer revient des États-Unis dans sa ville natale de Tarnów, une ville industrielle du sud de la Pologne, où la moitié de la population est juive. Il y rencontre sa femme, Rywka, et devient le père de six enfants que l'on va voir grandir : à peine sortie de l'enfance, Rena tombe amoureuse d'un homme marié ; Rudek fait des études de philologie classique, mais, réaliste, il dégote un emploi au syndicat de la bougie ; Hesio et Salek succombent à leur fascination pour l'idée du communisme et sont menacés d'arrestation, tandis que les plus petits, Wela et Nusek, bouillonnent d'impatience.
Cette histoire intime, extrêmement attachante, est interrompue de plus en plus fréquemment par la marche sanglante de l'histoire.
Les Stramer peuvent-ils deviner ce qui les attend ? Comme l'a écrit le grand poète Adam Zagajewski : « Cette histoire semblerait condamnée à une tristesse incurable et à la fin que nous connaissons tous. Pourtant, Mikolaj Lozi´n ski a réussi à effacer la noirceur qui teinte notre mémoire de cette époque. Les protagonistes n'ont aucune idée de ce qui les attend, alors que nous ne le savons que trop bien. L'auteur permet à ses personnages de faire des erreurs, de commettre des bévues ; il leur insuffle la vie. » -
Un arc de grand cercle
Mateusz Janiszewski
- Noir sur Blanc
- Litterature Etrangere
- 3 Février 2022
- 9782882507181
En 1914, Ernest Shackleton partait à bord de l'Endurance pour un voyage en Antarctique qui resterait dans l'histoire par sa tournure tragique et sa fin miraculeuse. Un siècle plus tard, un équipage polonais prend la mer pour refaire le parcours de l'expédition légendaire. Mateusz Janiszewski, tout jeune chirurgien, voyageur et écrivain, en est l'un des capitaines.
Depuis la Patagonie, à travers les mers les plus effroyables, le périple, qui ne devait durer que quelques mois, se révèle pour l'auteur une expérience à la fois terrifiante et initiatrice.
Janiszewski interroge ses souvenirs de lecture de Melville et Conrad, à mesure qu'il affronte la rudesse du paysage patagon, les vents glacés de l'océan Austral et, surtout, ses propres faiblesses. Il est parfois submergé par l'euphorie (« Accroché au gouvernail, je ne sais plus qui dirige qui. Mais dans cette danse, je suis à ma place »), et peu après il éprouve un immense désarroi devant l'inanité des ambitions humaines.
Avec ce grand reportage littéraire, empreint de poésie et de réflexion philosophique, Janiszewski nous entraîne dans un monde extrêmement hostile, « capable de vous tuer », mais aussi de vous révéler à vous-même.
(Un « arc de grand cercle » est le plus court chemin entre deux points situés sur une sphère.)
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Douce France débute en mai 1940, à Paris, lorsque les troupes allemandes se rapprochent de la capitale. Évacué en direction du sudouest, l'auteur découvre pendant cet été de l'exode et de l'armistice, les routes de France. Son périple à vélo le conduit, en compagnie d'un ami, des contreforts du Midi vers la Côte d'azur pour franchir ensuite les Alpes et retourner vers Paris.
Son récit est une description des événements militaires et politiques, avec en fond la mise en place du régime de Vichy, mais c'est aussi une ode à la vie, une célébration continuelle de la liberté, une rencontre charnelle avec la population, une communion intense avec la nature, alors que tout autour la France s'écroule dans un silence assourdissant.
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Le parti pris des oiseaux
Stanislaw Lubienski
- Noir sur Blanc
- Litterature De Voyage
- 6 Mai 2021
- 9782882506870
La fascination pour les oiseaux qui accompagne l'auteur depuis son enfance (une maladie qu'il appelle Birding Compulsive Disorder) est devenue un prétexte pour écrire sur l'art, la littérature, l'histoire et le cinéma. De quel oiseau-roi Mitterrand a-t-il voulu faire son dernier repas ? Quel est le lien de l'agent 007 avec l'ornithologie ? À quoi pensaient les oiseaux d'Hitchcock ? Quel effet l'amour de Jonathan Franzen pour les oiseaux a-t-il eu sur sa prose ? Bien entendu, l'auteur ne s'inspire pas uniquement de ses lectures ! C'est un homme de terrain et son texte est nourri de toutes ses expériences dans la nature, mais aussi en ville.
Il y a désormais des millions de gens qui s'adonnent à l'observation des oiseaux. Pour beaucoup, c'est une passion dévorante et les cas d'agression, d'évanouissement ou de crise cardiaque ne sont pas rares sur le terrain.
Lubienski n'a encore tabassé personne, son coeur est heureusement en bon état, mais comme son amour des oiseaux est tout aussi excessif, il affronte sans se plaindre les conditions les plus inconfortables, jusqu'à être victime de la « malédiction du bruant », un mal qui frappe les amis des oiseaux...
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L'affaire du colonel Miassoïedov
Jozef Mackiewicz
- Noir sur Blanc
- Litterature Etrangere
- 6 Février 2020
- 9782882506177
Dans un vieux numéro du Times, l'auteur retrouve un écho d'une affaire qui avait fait grand bruit dans son enfance ; c'était quelque chose comme une affaire Dreyfus russe, mais il n'y avait eu aucun Émile Zola, alors, pour prendre la défense de l'homme qu'on accusait. Voici un roman dans lequel personnages et événements sont authentiques, presque documentaires, et qui est en même temps une grande réussite littéraire. Au début de la Grande Guerre, Sergueï Miassoïedov, colonel de la gendarmerie tsariste et petit entrepreneur privé, se trouve accusé d'espionnage pour le compte de l'Allemagne : en coulisse, la police politique est en proie à des luttes intestines entre les antisémites et leurs adversaires. Condamné à mort par une cour martiale, Miassoïedov est exécuté à Varsovie en 1915. Et c'est alors que commence une seconde affaire, moins retentissante et peut-être plus cruelle encore : son épouse, d'origine juive, est inquiétée à son tour, d'abord par la police tsariste, qui obtiendra sa condamnation, puis par les services soviétiques. Des pogroms de 1903 jusqu'au bombardement de Dresde par les Alliés, c'est toute la noirceur et la violence du demi-siècle qui se montre à nos yeux.
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Né à Lwów en 1945, Adam Zagajewski partit, dans les années soixante, faire ses études à l'université Jagellonne de Cracovie.
Habitant désormais à Paris, il se penche sur cette période de sa vie, se souvient de ses promenades solitaires, de ses journées passées à la bibliothèque, de ses professeurs, de ses rencontres. Il a longtemps vécu " dans une autre beauté ", trouvée avant tout dans la ville de sa jeunesse. Même la laideur, la médiocrité et la grisaille socialistes n'en ont pas terni l'éclat : " Une ville douce, à l'aube, à l'heure où dorment geôliers et prisonniers.
Une ville douce, incertaine de son nom. Le soleil se lève gravement. Le silence règne, les premières ombres se couchent avec précaution sur l'asphalte froid. " C'est vers elle qu'il nous entraîne irrésistiblement dans cet essai où tout n'est pas nostalgie mais où la prose s'entrecroise avec la poésie, où les portraits savoureux (Pszoniak, Michnik) alternent avec les aphorismes, les réflexions philosophiques et les considérations sur la littérature, la musique, l'art.
Auteur d'essais, de plusieurs recueils de poèmes et de trois romans, Adam Zagajewski est publié en Pologne, en Allemagne, aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Suède, en Norvège et dans l'Ex-Yougoslavie. Chez Fayard sont parus : " Solidarité, solitude, Coup de crayon, Palissade ". " Marronniers ". " Liseron ". " Dieu, La Trahison " et, en 1999, le recueil de poèmes " Mystique pour débutants ".
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« En travaillant sur cet Abécédaire, j?ai souvent pensé qu?il aurait été plus approprié de creuser la vie et le destin de chaque personnage, plutôt que de me limiter à des faits extérieurs. Mes héros apparaissent dans un flash, souvent à travers un détail peu significatif, et ils doivent s?en contenter parce qu?il est mieux d?échapper à l?oubli, fût-ce de cette manière. Cet Abécédaire, du reste, est peut-être écrit « à la place de » : à la place d?un roman, à la place d?un essai sur le vingtième siècle, à la place de mémoires. Chacune des personnes qui y sont évoquées met en mouvement un réseau d?allusions réciproques et d?interactions rattachées aux événements de mon siècle. En définitive, je ne regrette pas d?avoir lâché ces prénoms et ces noms avec une forme de désinvolture ni d?avoir fait de l?insignifiance une vertu. »
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À la mort de Staline, Leopold Tyrmand, 32 ans, travaillait comme chroniqueur au sein la dernière revue jouissant d'une certaine liberté d'expression dans la Pologne communiste, le Tygodnik Powszechny. Il était heureux, il était aimé, il faisait des papiers sur le sport, le théâtre et, surtout, le jazz, dont il était un peu l'apôtre. Ayant refusé de pleurer en une la disparition du « Petit Père des Peuples », toute la rédaction fut limogée, la revue confisquée, et Tyrmand se retrouva sur le carreau. Quelques mois plus tard, alors qu'il fait déjà figure de perdant pathétique ou de parasite sournois, il amorce la rédaction d'un journal intime - qu'il poursuivra pendant à peine trois mois. Au final, plus de six cents pages qui nous révèlent, comme peu de documents, le quotidien d'une démocratie populaire, les aspirations de la jeunesse, les souffrances du peuple, la « fausse parole » omniprésente, les contorsions de la mauvaise foi, en particulier chez les intellectuels, mais aussi le sexe et les sentiments (sa petite amie, Bogna, est une lycéenne de 18 ans), le dandysme conçu comme une protestation (Tyrmand, avec ses chaussettes de couleur et ses cravates issues du marché noir, est un modèle pour les zazous varsoviens, les « bikiniarz »)...
Le lecteur familier de la culture polonaise y croisera une foule de visages connus ; pour les autres, les portraits psychologiques brossés par Tyrmand auront d'emblée une valeur universelle (et peu importe que les noms soient difficiles à prononcer). S'il vit dans une chambre de 9 m2 et ne mange pas tous les jours à sa faim, Tyrmand a conservé ses entrées dans les lieux à la mode, là où se mêlent et s'encanaillent les détenteurs de toutes les formes de pouvoir, y compris celui de faire rire ou de séduire. Mais plus encore, il est attentif à ce qui se joue et se dit aux arrêts de tram, dans les réunions de locataires, dans la queue pour le beurre, avec les artistes aux abois, les ouvriers, les ménagères, les agents de la police politique, les voyous et les demi-mondaines.
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Automne 1942. Katarzyna et Elzbieta, deux jeunes filles juives, s'échappent de leur petite ville polonaise occupée par les nazis et sont envoyées par leur père en Allemagne. Il espère qu'elles échapperont à la mort en devenant travailleurs volontaires chez l'ennemi même. Car, selon lui, « plus les projets sont fous, plus ils réussissent ». Mais le subterfuge, utilisé par de nombreux juifs, est déjà connu de la gestapo. On suit alors les péripéties de ces jeunes filles qui de fermes en usines, de gendarmeries en cachettes vivent dans la terreur d'être démasquées et livrées aux nazis. Contraintes de changer constamment de noms et de rôles, elles doivent apprendre à vivre en oubliant leur propre identité. A force de courage, elles survivront et retrouveront, à la libération, leur père et leur pays.
D'une écriture simple et élégante, ce roman est un témoignage essentiel en même temps qu'il nourrit une réflexion sur l'identité.
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«Le Nouveau Monde» désigne à la fois Nowy Swiat, rue prinpipale de Varsovie non loin de laquelle habite l'auteur, et le monde d'après-guerre. Dans ce faux journal intime, sorte de carnet de notes personnelles remplies de ce mélange d'humour et d'ironie grinçante dans lequel il excelle, Tadeusz Konwicki, écrivain et cinéaste, jette un regard critique sur son évolution spirituelle et prend une distance inhabituelle par rapport à lui-même et son époque. À travers souvenirs, anecdotes, réelles ou imaginaires, et réflexions, il nous fait découvrir les multiples facettes de son univers d'homme et d'artiste. C'est avec Le Nouveau Monde qui se présente comme un dialogue avec la censure que l'écrivain a fait sa rentrée dans les éditions officielles polonaises.
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Notes de voyage d'un Cosmopolonais
Andrzej Bobkowski
- Noir sur Blanc
- Litterature Etrangere
- 1 Janvier 2015
- 9782882503688
Andrzej Bobkowski est une figure mythique des lettres polonaises. Le journal qu'il a tenu à Paris sous l'Occupation (En guerre et en paix) a donné la mesure de son style mordant : « Le véritable écrivain n'est pas celui qui écrit bien : c'est celui qui perçoit davantage. » Les Notes de voyage d'un Cosmopolonais s'ouvrent en 1947. Après la Libération, Bobkowski travaille à Paris dans un atelier de réparation de vélos, et il observe le coq humilié qui s'efforce de remettre de l'ordre dans son plumage. Suivent une excursion au pays basque, un séjour à Lourdes, et les préparatifs du départ pour le Guatemala.
1948, Bobkowski traverse l'Atlantique sur une Arche étrange, où l'espérance le dispute à la nostalgie. Sa femme et lui ont 180 dollars en poche. « Et mes deux bras », ajoute Bobkowski. Débute alors une lutte acharnée pour l'existence : il va monter un atelier d'aéromodélisme, puis ouvrir un magasin, le Guatemala Hobby Shop. Les petits avions de balsa le rendent populaire parmi la jeunesse locale et lui permettent bientôt de voyager : les Etats-Unis, la Suède, et la France à nouveau.
Bobkowski, qui est d'abord un écrivain, perçoit les convulsions du monde : aux USA, on chasse les sorcières, tandis que l'Amérique centrale s'embrase, avec le coup d'État américain au Guatemala de 1954. Au dernier chapitre, luttant contre le cancer qui l'emportera, Bobkowski réaffirme ses convictions, dont le socle a toujours été : la liberté de l'individu.
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A New York, le narrateur, Janusz, écrit, à la demande d'un industriel allemand, Klaus Werner, le scénario d'un film sur l'auteur de l'Oiseau bariolé, Jerzy Kosinski, cet écrivain américain d'origine juive polonaise dont la renommée internationale s'acheva, en 1982, par un scandale retentissant. Qui était Jerzy Kosinski ? Un affabulateur ? Un grand mystificateur ? Un psychopathe aux nerfs d'acier dépourvu de sentiments ? Pourquoi Klaus Werner est-il prêt à jouer les producteurs ? Dans ce roman envoûtant, Janusz Glowacki, qui a connu l'écrivain, dépeint un monde où s'entremêlent vérité et mystification, sex-clubs new-yorkais et Holocauste, tragédie et burlesque.
Avec, en filigrane, une dénonciation des sociétés qui savent brûler ce qu'elles ont eu besoin d'adorer.
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Henryk Oset, jeune dessinateur polonais, a obtenu une bourse de séjour à Berlin-Ouest. Son récit commence alors que le train traverse les banlieues de la grande ville. Douane, un peu d'angoisse (n'a-t-il pas perdu son passeport?), puis promenades dans Berlin, rencontres avec des intellectuels et des artistes désabusés ou frénétiques, visite d'une exposition de peinture où un navire, minutieusement décrit avec tous ses passagers, sombre pour l'éternité...Vingt-cinq épisodes, ou vingt-cinq tableaux, dans lesquels, pour la première fois, un écrivain d'Europe de l'Est décrit sans grossir le trait les difficultés de communication concrètes entre l'Est et l'Ouest: l'Européen de l'Ouest ne dispose pas de références implicites qui lui permettraient de comprendre le jeu d'une "vie normale dans des circonstances anormales"; l'Européen de l'Est n'arrive pas à admettre que les "excès" qu'il constate à l'Ouest ne sont que le jeu d'une "vie normale dans des circonstances anormales".Adam Zagajewski, né à Lvov en 1945, est l'un des premiers poètes polonais de sa génération. Après un long séjour à l'étranger (Allemagne, Etats-Unis, France), il rentre en Pologne quelques mois avant le coup d'Etat du 13 décembre 1981. Des poèmes de résistance parus sous son nom dans les publications clandestines de Solidarité lui vaudront d'être mis à l'index. Il vit actuellement à Paris. Il est l'auteur entre autres, d'un recueil d'essais, Solidarité, solitude, publié par Fayard en 1986.
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Horizon fantôme
Wojciech Kuczok
- Éditions de l'Olivier
- Litterature Etrangere
- 18 Janvier 2007
- 9782879295022
Quand l'amour s'en mêle, la vie la plus banale peut basculer
dans l'étrange. Une mère s'invente un fils auquel elle écrit chaque jour, un jeune homme décide de changer de vie après avoir été abordé dans un parc par un clochard, une femme se persuade qu'elle vit avec son mari dans l'au-delà. La caresse d'un courant d'air, une lumière crue, le reflet d'une herbe sur une pupille un rien bouleverse les personnages de ce livre, hantés par une force qui les exalte ou les anéantit, et jamais ne les apaise. Les nouvelles d'Horizon fantôme sont autant de délires amoureux qui, entre lyrisme et mélancolie, éloignent les êtres, " possédés " de la réalité et de leur quotidien fragile.
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Le chien mandarin
Czeslaw Milosz
- Mille et Une Nuits
- Semi Poche Litterature
- 3 Mars 2004
- 9782842057985
" La terre m'apparaît comme un lieu de séjour très intéressant et j'ai de la peine à l'idée de la quitter. Mais qu'y puis-je? [...] J'ai besoin d'écrire. Depuis ma jeunesse je sens en moi la présence d'un daîmon ou, si vous préférez, d'une Muse, et sans sa compagnie, je mourrais bien misérablement. Mais l'écriture évolue constamment, parallèlement à l'évolution de notre expérience. La connaissance qui est la mienne aujourd'hui est différente de ce qu'elle était il y a dix ou vingt ans, et encore plus de ce qu'elle était il y a cinquante ans. Il serait peut-être plus juste de parler de mon ignorance.. Il y a un bon moment que mon souci secret se réduit à la question suivante : comment vivre avec ses souvenirs ?
[...] Mes sujets peuvent servir aux lecteurs fatigués des confessions, du flot envahissant des perceptions, fatigués des vies confusément racontées. Bénissons le classicisme, en espérant qu'il n'est pas à jamais révolu.". -
Septembre 1944.
L'insurrection de Varsovie va prendre fin dans un bain de sang. A dix-sept ans, Marcin prend le commandement d'un peloton de combat. Ils sont une quarantaine de garçons et filles, soudés par le sens de l'honneur, pris dans la tourmente de batailles absurdes où l'on tue et où l'on meurt sans savoir pourquoi. L'amour s'apprend aussi à l'ombre de la mort. Marcin se voit offrir par Wiska, comme prélude à une nuit d'amour qui n'aura pas lieu, une bague en crin de cheval surmontée d'une aigle couronnée : symbole ironique d'une indépendance nationale déjà compromise.
Son destin et celui du pays basculent le jour où il se retrouve complice involontaire de l'arrestation des représentants de la résistance polonaise par les Soviétiques. Un drame qui davait jamais été traité, jusqu'alors, dans la littérature polonaise. "Une prose "biologique" où le sexe est l'un des moteurs, avec le côté "policier" de l'histoire. Scibor-Rylski adorait Chandler et je le soupçonne d'avoir été un adepte de la théorie du complot comme moteur de l'Histoire.
"Je le perçois comme l'un des plus talentueux parmi les auteurs de ma génération." Tadeusz Konwicki
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En ces temps obscurs, ogres, goules et vampires pullulent, et les magiciens sont des manipulateurs experts.
Contre ces menaces, un tueur à gages exceptionnel, un mutant devenu le parfait assassin grâce à la magie et à un long entraînement : Geralt de Riv. Fidèle aux règles de la corporation maudite des sorceleurs, il assume sa mission sans faillir dans un monde hostile et corrompu qui ne laisse aucune place à l'espoir.
Héros solitaire, il n'en fera pas moins d'étonnantes rencontres au cours de ses aventures : une magicienne capricieuse aux charmes vénéneux, un troubadour paillard au grand coeur. et enfin la petite Ciri, l'enfant élue. Geralt cessera-t-il un jour de fuir devant la mort pour affronter son véritable destin ?
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Petite philosophie de la vie quotidienne
Leszek Kolakowski
- Éditions du Rocher
- 28 Mars 2001
- 9782268039183
Dans Petite Philosophie de la vie quotidienne, l'auteur d'Eloge de l'incohérence se livre, en une série de petits chapitres profonds et amusants, à un tour d'horizon des questions essentielles qui se posent à l'homme, et tente d'y apporter quelques réponses possibles et utiles.
Comment percevons-nous les idées de pouvoir, de gloire, d'égalité, de mensonge ? Qu'en tendons-nous par " respect de la nature " et " responsabilité collective " ? Comment comprendre les termes " tolérance, trahison, liberté " ? Chaque question abordée dans ce livre est mise à l'épreuve par Kolakowski qui, avec rigueur et honnêteté, loin des niaiseries bigotes du " politiquement correct ", bouscule allègrement l'ordre établi du " prêt-à-penser " et nous fait redécouvrir avec bonheur la vertu oubliée du scepticisme.
Devant la complexité des problèmes auxquels nous devons faire face, l'auteur en conclut que nous n'avons peut-être d'autre choix que celui de rester modeste et de savoir nous moquer de nous-mêmes et de nos propres convictions. Comme il l'écrivait dans L'Horreur métaphysique : " Un philosophe moderne qui n'aurait jamais éprouvé le sentiment d'être un charlatan est un esprit tellement misérable que son travail ne mérite même pas d'être lu.
"