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Arthema
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À l'occasion de son 70e anniversaire, l'Almanach Savoyard a souhaité faire revivre ce parler traditionnel. Les langues, on le sait, ne sont pas une matière inerte, figée. Elles naissent, rayonnent et parfois dépérissent. Elles quittent alors le domaine du vivant pour entrer dans celui du patrimoine. Comme tel, il convient de les préserver, de les sauvegarder, faute de quoi elles seront à jamais perdues. Une tâche à laquelle s'emploie depuis toujours l'Almanach. De l'idée de compiler la moisson glanée au fil des décennies est née ce Petit Dictionnaire des expressions savoyardes.
À la fois ludique et instructif, cet ouvrage donne à entendre la voix de nos Anciens en embrassant tous les domaines : la vie domestique, les travaux de la ferme et des champs, la flore et la faune, la météo, la santé, les petits métiers, la fête... Sans oublier, bien sûr, les charmants noms d'oiseau, dont on gratifiait l'idiot, la commère, le benêt ou le poivrot !
Écrit d'une plume vive volontiers empreinte d'humour, à l'image des illustrations qui agrémentent l'ouvrage, ce dictionnaire est à mettre entre les mains de toutes les générations. À le feuilleter en famille, les plus anciennes y retrouveront, telle une madeleine de Proust, un peu de leur jeunesse ; et les jeunes, une partie de ce qui fonde l'identité savoyarde. Car après tout, en ce début de XXIe siècle, le Savoyard parsème toujours sa conversation de y ou de ou bien ; se couvre parce qu'il fait pas tant chaud à cause du p'tit bisolet qui souffle ; et à tendance à traiter de bablet le monchu en vacances dans la Yaute !
caffi : plein, une grande quantité de... «- Je connais un coin caffi de bolets par là-haut... - Tu me le montreras ? - Sûrement pas ! »
façon (faire bonne...) : faire bonne impression, présenter bien. Ou l'inverse, faire mauvaise façon ! « - Alors, tu as vu ta future bru ? - Oui, et elle ne m'a pas fait bonne façon ». Var. : faire bonne mine.
pannosse : serpillière. « C'est tout coffe par terre, va me chercher la pannosse ». Le terme est encore couramment utilisé. Du latin pannus, haillon, lambeau. -
Il est tombé une de ces rabasses, on est rentrés tripés ! » ; « Cheurte-toi don', j'vais te servir des treuffes » ; « L'père est en pataroux parce que la maman a beugné l'auto » : le parler bourguignon, ce n'est pas une langue étrangère, mais ce n'est pas non plus le français enseigné à l'école ! C'était le langage courant propre à nos campagnes et c'est aujourd'hui une partie de notre histoire et de notre patrimoine culturel.
Tombées dans l'oubli ou, pour certaines, encore bien vivantes, ces expressions pittoresques méritaient qu'on les fasse revivre. Avec ce livre aussi instructif qu'amusant, les Anciens retrouveront un peu de leur jeunesse, et les plus jeunes, une part de ce qui fonde l'identité bourguignonne... -
Ce parler traditionnel, immémorial, à la saveur pittoresque, s'est progressivement éteint au cours du siècle écoulé. Les langues, on le sait, ne sont pas une matière inerte, figée. Elles naissent, rayonnent, évoluent et parfois dépérissent. Elles quittent alors le domaine du vivant pour entrer dans celui du patrimoine. Comme tel, il convient de les préserver, de les sauvegarder, faute de quoi elles seront à jamais perdues. Le Petit Dictionnaire des Expressions Drômoises illustrées de Bruno Heckmann s'insère dans cette vaste et précieuse entreprise, à sa manière, modeste et instructive. Modeste, car l'opuscule ne prétend pas à l'exhaustivité ; instructive, car la variété des thèmes abordés - de la vie domestique aux travaux des champs et des vignes, de la flore et la faune aux petits métiers - fait revivre un quotidien révolu, sans jamais tomber dans une nostalgie pleurnicharde. D'autant plus que certaines de ces expressions, telles des rescapées d'un monde perdu, sont encore bien vivantes dans le langage courant ! N'est-il pas encore de bon ton de surnommer nos voisins ardéchois les bedeaux !
Écrit d'une plume vive volontiers empreinte d'humour, à l'image des illustrations qui agrémentent l'ouvrage, ce dictionnaire est à mettre entre les mains de toutes les générations. Les plus anciennes y retrouveront, telle une madeleine de Proust, un peu de leur jeunesse ; et les plus jeunes, une partie de ce qui fonde l'identité drômoise. Allez zou, bonne lecture !
entrepris (ne pas être...) : être dégourdi, efficace, ne jamais être pris de court. « Il ira loin celui-là ! Quelle que soit la situation, il ne se trouve jamais entrepris ».
fatche (oh...) : interjection marquant la surprise, la stupéfaction ou l'admiration. « - Belle, rebelote et dix de der ! - Oh fatche, c'est pas possible d'avoir autant de jeu ! »
pantrillon : pan de chemise. « Non mais, t'as vu comme t'es dépenaillé ? Veux-tu bien rentrer tes pantrillons dans le pantalon ? » -
Petit dictionnaire des Expressions Dauphinoises Tome 1
Christian Perrin-Toinin
- Arthema
- 7 Août 2025
- 3784022314006
Il y a moins d'un siècle, les campagnes dauphinoises résonnaient encore au rythme fleuri de leur propre parler. « Je me suis empiagé dans l'éclape» ; « j'suis blet, j'vais marcher tout de bizingoin pour rentrer à la maison. » Ce n'était pas une langue étrangère, mais ce n'était pas non plus le français du dictionnaire. C'était le fameux patois de nos aïeux, une petite musique que rehaussait le non moins
fameux accent dauphinois. Une langue de « chez soi », que les instituteurs de la République interdisaient de parler à leurs élèves, au besoin à coups de règle sur les doigts !
Ce parler traditionnel, immémorial, s'est progressivement éteint au cours du siècle écoulé. Les langues, on le sait, ne sont pas une matière inerte, figée. Elles naissent, rayonnent, évoluent et parfois dépérissent. Elles quittent alors le domaine du vivant pour entrer dans celui du patrimoine. Comme tel, il convient de les préserver, de les sauvegarder, faute de quoi elles seront à jamais perdues. Le petit dictionnaire ethnologique du parler dauphinois de Christian Perrin-Toinin s'insère dans cette vaste et précieuse entreprise, à sa manière, modeste et originale. Modeste, car l'opuscule ne prétend pas à l'exhaustivité. Original, car l'auteur ne se contente pas de compiler les mots et expressions que, enfant, il entendait dans la bouche de ses parents et de ses grands-parents. Mais il les explique et les replace dans leur contexte, faisant ainsi resurgir un monde rural désormais révolu. Le temps où bringuer ne signifiait pas faire la fête mais... vider la fosse à purin !
Accessible, dénué de toute nostalgie pleurnicharde, Le dictionnaire des Expressions Dauphinoises se déguste telle une madeleine de Proust, permettant de retrouver le plaisir des mots d'une langue largement tombée dans l'oubli, mais riche de sa propre histoire. -
Petit Dictionnaire des Expressions Ardéchoises
Bruno Heckmann
- Arthema
- 30 Novembre 2013
- 3782780914001
Ce parler traditionnel, immémorial, à la saveur pittoresque, s'est progressivement éteint au cours du siècle écoulé. Les langues, on le sait, ne sont pas une matière inerte, figée. Elles naissent, rayonnent, évoluent et parfois dépérissent. Elles quittent alors le domaine du vivant pour entrer dans celui du patrimoine. Comme tel, il convient de les préserver, de les sauvegarder, faute de quoi elles seront à jamais perdues. Le Petit Dictionnaire des Expressions Ardéchoises illustrées de Bruno Heckmann s'insère dans cette vaste et précieuse entreprise, à sa manière, modeste et instructive. Modeste, car l'opuscule ne prétend pas à l'exhaustivité ; instructive, car la variété des thèmes abordés - de la vie domestique aux travaux des champs et des vignes, de la flore et la faune aux petits métiers - fait revivre un quotidien révolu, sans jamais tomber dans une nostalgie pleurnicharde. D'autant plus que certaines de ces expressions, telles des rescapées d'un monde perdu, sont encore bien vivantes dans le langage courant ! Ne dit-on pas encore fréquemment « ça pègue » à la place de « ça colle » ?
Écrit d'une plume vive volontiers empreinte d'humour, à l'image des illustrations qui agrémentent l'ouvrage, ce dictionnaire est à mettre entre les mains de toutes les générations. Les plus anciennes y retrouveront, telle une madeleine de Proust, un peu de leur jeunesse ; et les plus jeunes, une partie de ce qui fonde l'identité ardéchoise. Allez zou, bonne lecture
bédigas : simplet, idiot, benêt. « C'est bien des bédigas ces touristes ! L'autre jour, y'en a un qui m'a demandé où se trouvait la gare de Privas... » Le qualificatif est employé par l'écrivain ardéchois dans son roman Le Père Bacchus, paru en 1927 : « Il parle comme un tambour crevé, mais c'est un brave bédigas ». Syn. : taberlo.
larmuze : lézard. « Le muret est caffi de larmuzes ».
subler : siffler. « Et j'entends subler le train ». -
« Méfia'te ! C'est un availlant qui pense qu'à courir la prétentaine » ; « Ici les foins, c'est tout à la daille ! » ; « Si t'as du temps de reste, tâche moyen de passer m'voir... »
Vous n'y comprenez pas grand-chose ? C'est normal ! Au milieu du siècle dernier, les villes et les campagnes d'Auvergne résonnaient encore au rythme fleuri de leur propre parler. Ce n'était pas une langue étrangère, mais ce n'était pas non plus le français du dictionnaire. C'était la langue de « par chez nous », savoureuse et pittoresque, nourrie de multiples influences, pleines de tournures saugrenues, de mots de patois et d'argot, d'expressions imagées, de déformations et de contre-sens par rapport au français officiel...
Ce parler traditionnel, immémorial s'est depuis progressivement éteint. Les langues, on le sait, ne sont pas une matière inerte, figée. Elles naissent, rayonnent, évoluent et parfois dépérissent. Elles quittent alors le domaine du vivant pour entrer dans celui du patrimoine. Comme tel, il convient de les préserver, de les sauvegarder, faute de quoi elles seront à jamais perdues. Le Petit Dictionnaire des expressions Auvergnates illustrées de Bruno Heckmann s'insère dans cette vaste et précieuse entreprise, à sa manière, modeste et instructive. Modeste, car l'opuscule ne prétend pas à l'exhaustivité ; instructive, car la variété des thèmes abordés fait revivre un quotidien révolu : les travaux de la ferme et des champs, la météo, les petits métiers, la vie domestique, l'alimentation... Sans oublier, bien sûr, les charmants noms d'oiseau, dont on gratifiait l'idiot, la commère, le benêt ou le poivrot ! Certaines de ces expressions, d'ailleurs, sont encore bien vivantes dans le langage courant en Auvergne, on écarte encore le linge au lieu de l'étendre, on tue la lumière au lieu de l'éteindre et on se fait plus volontiers fâcher que gronder !
Écrit d'une plume vive et pleine d'humour, à l'image des illustrations qui l'agrémentent, ce dictionnaire est à mettre entre les mains de toutes les générations. Les plus anciennes y retrouveront, telle une Madeleine de Proust, un peu de leur jeunesse ; et les plus jeunes une partie de ce qui fonde l'identité Auvergnate. À lire pour bien se rigoler ! -
« L' bangard est un peu haltata » ; « Mets tes chnobottes si tu vas luger » ; « L'René, c'est mon parrain de paille » ; « Fais-moi un schmoutz, enlève tes schlappes et file au schloff... » ; « C'tantôt, on est allés aux brimbelles... » ; « La mirabelle, c'est santif ! » ; « Arrête d'hachepailler comme un Alsacos ! »
Vous n'y comprenez pas forcément grand-chose ? C'est normal ! Autrefois, les campagnes résonnaient encore au rythme fleuri de leur parler. C'était le fameux patois de nos aïeux, la langue de « chez soi », celle que l'on parlait à la maison et celle de son pays, comme on disait. Une langue savoureuse, nourrie de multiples influences, pleine de tournures saugrenues, de mots d'argots, d'expressions imagées, de déformations et de contre-sens par rapport au français officiel. À quoi s'ajoute bien entendu, la spécificité de la Lorraine : celle d'une région coupée en deux par la frontière linguistique. Dans la partie germanophone de la Moselle, on parlait le platt, ou francique, un dialecte incompréhensible aux « Français de l'intérieur » !
Ce parler traditionnel, immémorial s'est depuis progressivement éteint. Les langues, on le sait, ne sont pas une matière inerte, figée. Elles naissent, rayonnent, évoluent et parfois dépérissent. Elles quittent alors le domaine du vivant pour entrer dans celui du patrimoine. Comme tel, il convient de les préserver, de les sauvegarder, faute de quoi elles seront à jamais perdues. Le Petit Dictionnaire des expressions lorraines illustrées de Bruno Heckmann s'insère dans cette vaste et précieuse entreprise, à sa manière, modeste et instructive. Modeste, car l'opuscule ne prétend pas à l'exhaustivité ; instructive, car la variété des thèmes abordés fait revivre un quotidien révolu : les travaux de la ferme et des champs, la météo, les petits métiers, la vie domestique, l'alimentation... Sans oublier, bien sûr, les charmants noms d'oiseau, dont on gratifiait l'idiot, la commère, le benêt ou le poivrot ! Certaines de ces expressions, d'ailleurs, sont encore bien vivantes dans le langage courant : en Lorraine, on clanche toujours la porte, on déjeune entre midi, on se moque des nareux, on se plaint de ceux qui bassotent ou qui cheûlent trop.
Écrit d'une plume vive et pleine d'humour, à l'image des illustrations qui l'agrémentent, ce dictionnaire est à mettre entre les mains de toutes les générations. Les plus anciennes y retrouveront un peu de leur jeunesse ; et les plus jeunes une partie de ce qui fonde l'identité lorraine.
Bruno Heckmann est né à Nancy et a grandi à Mittersheim (Mittersh' pour les intimes). Il est journaliste et auteur. -
Ce parler traditionnel, immémorial, à la saveur pittoresque, s'est progressivement éteint au cours du siècle écoulé. Les langues, on le sait, ne sont pas une matière inerte, figée. Elles naissent, rayonnent, évoluent et parfois dépérissent. Elles quittent alors le domaine du vivant pour entrer dans celui du patrimoine. Comme tel, il convient de les préserver, de les sauvegarder, faute de quoi elles seront à jamais perdues. Le Petit Dictionnaire des expressions franc-comtoises illustrées de Bruno Heckmann (journaliste à l'Almanach Comtois) s'insère dans cette vaste et précieuse entreprise, à sa manière, modeste et instructive. Modeste, car l'opuscule ne prétend pas à l'exhaustivité ; instructive, car la variété des thèmes abordés - de la vie domestique aux travaux de la ferme et des champs, de la flore et la faune aux petits métiers - fait revivre un quotidien révolu, sans jamais tomber dans une nostalgie pleurnicharde. D'autant plus que certaines de ces expressions, telles des rescapées d'un monde perdu, sont encore bien vivantes dans le langage courant d'aujourd'hui !
Écrit d'une plume vive volontiers empreinte d'humour, à l'image des illustrations qui agrémentent l'ouvrage, ce dictionnaire est à mettre entre les mains de toutes les générations. Les plus anciennes y retrouveront, telle une Madeleine de Proust, un peu de leur jeunesse ; et les plus jeunes une partie de ce qui fonde l'identité comtoise.
drapeaux : langes, couches du bébé. « Le chioni a encore mouillé ses drapeaux, il faut que j'aille le changer ». Syn. : passot.
gros : très, beaucoup. Dans le parler comtois, l'adjectif est utilisé en tant qu'adverbe. « Une telle proposition ne se refuse pas. Tu as gros bien fait de l'accepter » ; « Quand elle l'a quitté, ça lui a fait gros mal ».
que oui ! : bien sûr, assurément, effectivement. « - Est-ce vrai que les Comtois disent que oui pour accentuer une réponse affirmative ? - Que oui ! - Mais disent-ils aussi l'inverse, à savoir que non ? - Que oui ! ».