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Agullo
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" Il reconnaissait dans ces poings levés ceux qui travaillaient six jours sur sept. "
Paris, février 1934. L'extrême droite menace la République mais la riposte s'organise. Alors que grondent les premières manifestations ouvrières, le corps d'une jeune femme est repêché dans la Seine. Deux personnes que tout oppose vont s'unir pour mener l'enquête : le commissaire Bornec et le journaliste à L'Humanité Gabriel Funel. Bientôt, Camille, jeune ouvrière, se joint à l'improbable duo. Ce simple fait-divers donnant à voir et à entendre les visages et les voix d'une France invisible, les conduira au coeur d'une machination politique et économique aux multiples facettes, comme autant d'ombres planant sur la Ville Lumière ... Dans cette formidable pérégrination dans les milieux populaires de l'entre-deux-guerres, Alexandre Courban nous livre avec
Passage de l'Avenir, 1934, le premier volume d'une grande saga historique et policière dans le Paris du Front populaire. -
Ce n'est qu'un début, commissaire Soneri
Valerio Varesi
- Agullo
- Agullo Noir
- 11 Mai 2023
- 9782382460900
C'est une triste journée d'hiver. De son bureau, le commissaire Soneri observe la pluie qui s'abat sur Parme quand l'annonce d'un nouveau drame vient le tirer de ce spectacle déprimant. Un mystérieux jeune homme s'est pendu dans un vieil hôtel abandonné. Sur lui, on ne retrouve ni papiers, ni argent, mais sa tenue est élégante et une valise de luxe repose à ses pieds. Soneri lance l'enquête, mais voilà qu'une deuxième affaire lui tombe dessus?: un meurtre à l'arme blanche. La victime, Elmo Boselli, était un leader du mouvement du Soixante-huit parmesan, grand agitateur de foules et séducteur impénitent. En creusant dans la vie de Boselli, le commissaire remonte une piste ténue qui le mène des Apennins émiliens à la mer, dans les villages des Cinque Terre...
Pour reconstituer les pièces du puzzle, Soneri devra se confronter aux espoirs et aux idéaux d'une génération qui rêvait de transformer le monde mais a laissé un héritage miséreux à ses enfants. Tendu et tranchant, un grand roman noir dans lequel Valerio Varesi mêle une enquête passionnante à un portrait lucide et impitoyable de la société d'aujourd'hui. -
Premier polar croate en France Prix Mystère de la critique étranger 2022 Prix Le Point du polar européen 2021 Grand Prix de Littérature Policière catégorie étranger 2021 Prix Transfuge du meilleur polar étranger 2021 L'Eau rouge déploie dans une grande fresque les bouleversements de la société croate : chute du communisme, guerre civile, effondrement de l'économie et de l'industrie, investissements étrangers et corruption... Ou comment les traumatismes de l'Histoire forgent les destins individuels.
Dans un bourg de la côte dalmate, en Croatie, Silva, une jeune fille de 17 ans, disparaît à l'occasion de la fête des pêcheurs. Nous sommes un samedi de septembre 1989, dans la Yougoslavie agonisante. L'enquête policière menée par l'inspecteur Gorki Šain fait émerger un portrait de Silva plus complexe que ne le croyait sa famille : celui d'une lycéenne scolarisée à Split, la capitale dalmate, touchant à la drogue et revendant de l'héroïne pour le compte d'un dealer nommé Cvitko. Et puis il y a ce témoin de dernière minute, qui prétend avoir vu Silva, le lendemain matin de sa disparition, prenant un billet de car pour l'étranger... Mais l'Histoire est en marche, le régime de Tito s'effondre, et le nouveau pouvoir lance une chasse aux sorcières qui n'épargne pas les forces de l'ordre : l'inspecteur Gorki Šain est poussé à la démission et l'affaire, classée. Seule la famille de Silva poursuit obstinément les recherches...
À travers ce drame intime, L'Eau rouge déploie dans une grande fresque les bouleversements de la société croate : chute du communisme, guerre de 1991 à 1995, effondrement de l'économie et de l'industrie, statut des vétérans de guerre, explosion de l'industrie touristique et spéculation foncière, investissements étrangers et corruption... Ou comment les traumatismes de l'Histoire forgent les destins individuels.
Le roman L'Eau rouge s'est vu décerner en 2018 le prix Ksaver Šandor Gjalski du meilleur roman croate, et en 2019 le prix Fric de la meilleure fiction. -
Algérie, 1992. Après l'annulation des élections remportées par le Front islamique du salut, une poignée de généraux, les « janviéristes », ont pris le pouvoir. L'état d'urgence est déclaré, les islamistes pourchassés ont pris les armes. Le pays sombre dans une violence sans précédent...
Tedj Benlazar, agent de la DGSE, suit de près les agissements du tout-puissant Département du renseignement militaire, le sinistre DRS qui tire toutes sortes de ficelles dans l'ombre. Alors qu'il assiste à l'interrogatoire musclé d'un terroriste, Tedj apprend l'existence de camps de concentration où les islamistes seraient parqués dans des conditions inhumaines. En fouinant plus avant, il met au jour des liens contre-nature entre le DRS et les combattants du GIA. Quel jeu jouent donc les services secrets avec les terroristes ? Les massacres quotidiens sont-ils l'oeuvre des uns ou des autres ? Ou d'une instrumentalisation diabolique des seconds par les premiers ?
Benlazar acquiert la certitude que les généraux sont prêts à tout pour se maintenir au pouvoir. Et la dernière phase de leur plan va commencer : exporter le chaos par-delà la Méditerranée, pour forcer la France à soutenir leur croisade anti-terroriste. Tedj parviendra-t-il à réunir assez de preuves pour convaincre sa hiérarchie avant que l'horreur ne s'invite à Paris ?
Avec ce premier tome, Frédéric Paulin plonge le lecteur au coeur de la décennie noire qui ravagea l'Algérie et préfigura une nouvelle ère de terreur inaugurée par les attentats du 11 septembre.
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Sous le plus vieux pont de Parme, le corps d'un homme émerge du rivage boueux. Il a été assassiné, puis jeté à l'eau on ne sait où et emporté par le courant. Le commissaire Soneri, se fiant comme toujours à son instinct, décide de remonter le fleuve. Par un après-midi froid et pluvieux, son voyage vers les origines l'amène dans un village isolé des Apennins, près d'un col autrefois parcouru par les marchands et les pèlerins et désormais fréquenté par les vendeurs ambulants non européens et les « mules » de la drogue. Les villageois parlent peu et à contrecoeur, l'hostilité envers l'étranger, qui plus est le flic, est évidente. Soneri découvre malgré tout l'identité de la victime - un entrepreneur local riche et redouté - dont le nom est lié à un violent conflit d'intérêts sur l'avenir de ces montagnes. Au fil des jours, l'enquête devient de plus en plus inquiétante, tandis que le commissaire s'échine à trouver la bonne piste parmi des chemins impénétrables qui se perdent dans un paysage intact de neige, d'arbres et d'eau. Dans ce décor qui le fascine et le bouleverse à la fois, il croise des personnages bizarres, rassemblés dans une sorte de communauté des bois, et un prêtre dérangeant à la foi subversive, confiné par punition dans ce lieu oublié de Dieu...
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Gênes, juillet 2001.
Les chefs d'État des huit pays les plus riches de la planète se retrouvent lors du G8. Face à eux, en marge du sommet, 500 000 personnes se sont rassemblées pour refuser l'ordre mondial qui doit se dessiner à l'abri des grilles de la zone rouge. Parmi les contestataires, Wag et Nathalie sont venus de France grossir les rangs du mouvement altermondialiste. Militants d'extrême-gauche, ils ont l'habitude des manifs houleuses et se croient prêts à affronter les forces de l'ordre. Mais la répression policière qui va se déchaîner pendant trois jours dans les rues de la Superbe est d'une brutalité inédite, attisée en coulisses par les manipulations du pouvoir italien. Et de certains responsables français qui jouent aux apprentis-sorciers.
Entre les journalistes encombrants, les manoeuvres de deux agents de la DST, et leurs propres tiraillements, Wag et Nathalie vont se perdre dans un maelstrom de violence. Il y aura des affrontements, des tabassages, des actes de torture, des trahisons et tant de vies brisées qui ne marqueront jamais l'Histoire. Qui se souvient de l'école Diaz ? Qui se souvient de la caserne de Bolzaneto ? Qui se souvient encore de Carlo Giuliani ?
De ces journées où ils auront vu l'innocence et la jeunesse anéanties dans le silence, ils reviendront à jamais transformés. Comme la plupart des militants qui tentèrent, à Gênes, de s'opposer à une forme sauvage de capitalisme.
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Rue de l'Espérance, 1935
Alexandre Courban
- Agullo éditions
- Agullo Noir
- 23 Janvier 2025
- 9782382461259
" Nous travaillons pour que notre pays ne connaisse pas la honte du fascisme et évite la catastrophe d'une nouvelle guerre. "
Paris, 1935. En parallèle d'une lutte des classes qui s'organise, la course effrénée au développement aéronautique bat son plein. André Legendre, dessinateur industriel dans la société Gnome et Rhône, est retrouvé égorgé dans le métro.
Le commissaire Bornec tente d'élucider ce meurtre, tandis que le journaliste de L'Humanité Gabriel Funel enquête sur les conditions de travail des métallurgistes.
Le duo est rejoint par Camille Dubois, passionnée de photographie qui, tout juste émancipée de sa condition ouvrière, a réussi à sécuriser un emploi au journal.
Alexandre Courban signe, avec Rue de l'Espérance, 1935 , le deuxième volume de sa grande saga historique et policière sur le Front populaire.
Grâce à un formidable travail de recherche sur l'aéronautique et la photographie, il nous plonge au coeur des avancées technologiques et des tourments de l'entre-deux guerres. -
Janvier 2011 : après l'immolation de Mohamed Bouazizi, jeune marchand ambulant poussé au désespoir par la misère et l'arbitraire, le peuple tunisien se soulève et « dégage » Ben Ali. C'est le début des « printemps arabes », et Vanessa Benlazar, grand reporter, est aux premières loges. Derrière la liesse populaire, la jeune Française pressent que cette révolution court le risque d'être noyautée par les islamistes, toujours prompts à profiter d'un vide du pouvoir. Bientôt, la chute de Khadafi, la guerre civile en Syrie et le chaos qui s'installe dans tout le Levant lui donnent raison : un nouveau groupe semble émerger peu à peu des décombres, venu d'Irak pour instaurer un califat dans la région ; un groupe dont la barbarie est sans limite, aux méthodes de recrutement insidieuses et modernes, et qui prône la haine de l'Occident.
À Toulouse, justement, Laureline Fell, patronne de l'antenne locale de la DCRI tout juste créée par Sarkozy, s'intéresse à un certain Merah, soupçonné de liens avec des entreprises terroristes. Mais les récentes réformes du renseignement français ne lui facilitent pas la tâche. Quand le pire advient, Fell comprend que la France n'est pas armée pour affronter ce nouvel ennemi qui retourne ses propres enfants contre leur pays : d'autres jeunes sont prêts à rejoindre l'État islamique, autant de bombes à retardement que Laureline, avec l'aide de Vanessa, va tenter de désamorcer.
Avec ce dernier tome, Frédéric Paulin clôt la trilogie Benlazar qui nous mènera de Tunis à Toulouse, de Lunel à Bengazi, dessinant la carte des nouveaux réseaux terroristes qui frapperont Paris en plein coeur au cours de l'année 2015.
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La jeune Bruna, modeste employée, tombe amoureuse de Frane, qui termine ses études pour devenir marin. La relation heureuse mène rapidement au mariage, et le couple emménage au deuxième étage de la maison construite par les parents de Frane au prix de grands sacrifices. Au premier vit Anka, la mère de Frane. Deux ans plus tard, Bruna est à la prison de Požega, où elle purge une longue peine pour le meurtre de sa belle-mère...
La Femme du deuxième étage est l'anatomie de cette tragédie dans laquelle des gens ordinaires deviennent acteurs de la rubrique faits divers. Ce thriller psychologique tendu éclaire non seulement la façon dont le crime a été commis, mais aussi pourquoi. À la recherche d'une réponse, l'écrivain s'enfonce dans la peau de son héroïne et explore les circonstances qui ont conduit au meurtre. Excellent chroniqueur et critique de la réalité sociale, Pavicic traite des mutations d'une société en transition et de leur impact sur le microcosme d'une famille, sur fond d'images idylliques de la Méditerranée qu'il oppose à celle d'une cruauté difficile à pardonner. -
Janvier 1996. Dans la banlieue de Roubaix, à Croix, deux malfrats tirent à l'arme automatique sur des policiers lors d'un banal contrôle routier. Riva Hocq, lieutenant au SRPJ de Lille, est sur les dents. Qui sont ces types, responsables de plusieurs braquages, qui n'hésitent pas à arroser les flics à la kalachnikov ? Quand un journaliste local, Réïf Arno, rebaptise le gang de Roubaix « les ch'tis d'Allah », affirmant qu'ils ont fait leurs armes en ex-yougoslavie dans la fameuse Brigade Moudjahidine, la DST entre en jeu. Et c'est Laureline Fell qu'on retrouve aux manettes. Depuis la mort de Kelkal, elle continue tant bien que mal de démêler l'écheveau des réseaux islamistes en France ; ces ch'tis qui se réclament du djihad, ça l'intéresse. Sa hiérarchie, beaucoup moins, mais Fell a un atout secret : Tedj Benlazar est en poste à Sarajevo, d'où il lui fait parvenir des informations troublantes (et confidentielles) sur certains membres de la Brigade et leurs liens avec Al-Qaïda. Cette organisation et son chef, Ben Laden, ne sont encore que de vagues échos sur les radars des services secrets occidentaux, mais Benlazar a l'intuition que le chaos viendra de là-bas, des montagnes d'Afghanistan. Et si personne ne veut le croire, il est prêt à franchir quelques lignes rouges pour dessiller les yeux de ses chefs, quitte à manipuler un certain journaliste...
De la Bosnie aux grottes de Tora Bora, de Paris à Tibhirine, de Roubaix à New-York, la violence des fous de dieu contamine les coeurs et empoisonne les esprits de ceux qui la propagent... comme de ceux qui la combattent.
Avec ce deuxième tome, Frédéric Paulin poursuit son exploration des souterrains de la terreur, celle qui ébranlera, à l'aube du nouveau siècle, les grands vainqueurs du précédent.
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Dans le paysage d'eau et de brume de la Bassa, la basse plaine du Pô, le commissaire Soneri est à l'aise. Avec les anciens du coin, il est le seul à bien connaître cette partie du fleuve, à savoir se déplacer entre les rives, les plaines inondables, les fermes éparpillées dans une terre qui semble désormais habitée par des fantômes. Alors quand deux cadavres surgissent soudainement, c'est lui qui est chargé de l'affaire. La première victime est un jeune Hongrois, trouvé dans la boue de la rivière tué d'une balle dans la tête ; le second, un ancien commandant partisan, mort peut-être de vieillesse et de solitude dans sa maison isolée au milieu des peupliers. Deux histoires différentes, mais liées par un fil. Il faudra un certain temps à Soneri pour le retrouver, au cours d'une enquête qui le conduit dans les eaux troubles du nouveau terrorisme rouge, mais aussi dans le passé, au moment de l'occupation allemande...
Il croisera au cours de ses pérégrinations, et pour notre plus grand plaisir, quelques personnages inoubliables des bords du fleuve, dont Carega, un professeur à la retraite à la sagesse de philosophe.
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Sauf qu'aujourd'hui, ils ont vieilli, et leur colère s'est transformée en déception.
Ils n'ont plus besoin de Dieu, ni d'un parti.
Ou s'ils en ont besoin, ils ne savent plus où les trouver.
Dans la ville crépusculaire de Parme, recouverte d'un épais manteau de neige, la pourriture semble se cacher partout : la corruption sévit, la criminalité échappe à tout contrôle et la révolte grandit. Le commissaire Soneri tente difficilement de réprimer sa colère devant ce désordre incontrôlable. Il doit composer avec trois axes d'investigation, trois faits étranges dont le lien semble impossible à faire. Le premier vient d'Angela, sa compagne, qui rapporte des sons étranges provenant de la rive du fleuve. Se glissant dans l'herbe gelée, Soneri trouve un téléphone portable - sans carte mémoire - et de mystérieuses traces de chiens qui ne vont nulle part. La seconde débute dans un hospice, avec la disparition mystérieuse d'un vieil homme amnésique, et qui semble n'avoir laissé aucune trace. Enfin, la troisième piste d'enquête conduit Soneri vers les pistes de ski sur lesquelles le maire de la ville s'est évaporé : tout le monde savait qu'il serait là en vacances, personne ne se souvient de l'y avoir vu.
S'il y a bien une chose dont est certain Soneri, c'est que tous ces cas dissimulent une même stratégie : celle du lézard. -
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Premier tome d'une série de cosy-crime située à Cracovie au 19e siècle. Avec son humour et son suspense, ce roman qui flirte avec le pastiche pourrait être l'enfant illégitime de Wes Anderson et Agatha Christie.
Un mariage ingénieux entre la comédie et le polar , selon Olga Tokarczuk, Prix Nobel de littérature.
Cracovie, 1893. Zofia Turboty?ska, sans enfants, mariée à un professeur d'université, s'efforce de gagner sa place dans la haute société cracovienne. Dans ce but, et pour lutter contre l'ennui de sa vie domestique, elle s'engage au service d'une cause caritative : la Maison Helcel, maison de soins privée pour les malades et les vieux.
Lorsqu'une résidente, Mme Mohr, est trouvée morte dans le grenier, le médecin conclut à une crise cardiaque. Mais Zofia, grande lectrice de romans policiers, y voit aussitôt un acte criminel et décide d'enquêter. Plonger dans les secrets des uns et des autres, sinistres ou anodins, est bien plus amusant que coudre des sachets de lavande... Et qui sait, Zofia y trouvera peut-être une nouvelle vocation ?
Première aventure de cette Miss Marple à la polonaise, ce roman mêle pastiche hilarant et satire bourgeoise, tout en offrant au lecteur un savoureux portrait de Cracovie, avec ses commérages, ses figures historiques et ses moeurs d'un autre âge.
Un mariage ingénieux entre la comédie et le polar.
- Olga Tokarczuk, Prix Nobel de littérature -
À travers le rideau déchiré des apparences, on aperçoit la vue choquante d'un bourbier glauque.
Cracovie, 1895. Zofia Turboty?ska et sa cuisinière Franciszka ont fort à faire pour organiser les festivités de Pâques, d'autant plus qu'une femme de chambre manque à l'appel - où est passée l'efficace Karolina, qui a remis sa démission avant de disparaître du jour au lendemain ?
Peu de temps après, Zofia apprend que le corps d'une jeune femme, violée et poignardée, s'est échoué sur une rive de la Vistule. Le travail domestique peut attendre, Zofia, poussée par son instinct de détective amateure, se doit d'aller enquêter. Sous le choc, elle découvre que la victime est nulle autre que Karolina. En collaborant avec la police, Zofia se retrouve entraînée dans les bas-fonds de la ville, bien loin de la Cracovie mondaine qu'elle connaît. Cependant, guidée par un désir impérieux de faire la lumière sur le sort de Karolina, elle repousse ses préjugés et s'enfonce dans un monde de prostituées, de gangsters et de politiciens fourbes pour démêler une histoire tordue d'amour et de tromperie. Sur ce chemin qui l'emmène des districts les plus pauvres de la Galicie jusqu'aux plus hauts échelons de la société, Zofia se verra obligée de mettre en question tout ce qu'elle croyait immuable.
Deuxième volume des aventures de Zofia Turbotyska, l'enquêtrice la plus iconoclaste de Cracovie, Le Rideau déchiré s'attaque avec esprit et talent aux injustices et inégalités qui frappent les femmes à l'époque de l'Empire - et à la nôtre. -
Cette fois, elle entrait dans la Maison Égyptienne non pas en tant qu'invité ordinaire, mais en tant que détective.
Automne 1898. Alors qu'à Genève, l'impératrice Sissi se fait brutalement assassiner, Cracovie rec¸oit la visite de Satan en personne : l'écrivain tant redouté Stanislaw Przybyszewski. Quelques semaines plus tard, à la veille des fêtes de Noe¨l, la bonne société et Zofia Turbotyn´ska en son sein, se réunit à la Maison égyptienne pour assister à une éclipse totale de lune et prendre part à une séance de spiritisme. Mais ce jour-là, parmi les douze personnes atta- blées, l'une d'entre elle ne se relèvera pas...
La Miss Marple de Cracovie, décide alors de mettre son travail domestique de côté pour se consacrer à la résolution de ce crime mystérieux. -
" La vie d'un mafieux est belle, mais courte. "
Dans la Slovaquie des années 1990, nécrosée par la criminalité, règnent en maître le Service de renseignement slovaque et ses policiers corrompus.
Le lieutenant Molnár, jeune policier idéaliste, semble être le seul à souhaiter nettoyer la ville du crime, devenant ainsi l'homme à abattre. Miki Miko, son partenaire, a, lui, depuis longtemps compris les rouages de la machine. Mais lorsque Moly se fait tuer et que le système judiciaire fait l'impossible pour protéger les assassins, il ne lui reste plus que la vengeance.
S'engage alors une chasse méthodique et sans répit pour faire payer un à un chacun des criminels impliqués, le tout sur fond de guerre du pouvoir entre les différents gangs mafieux et les plus hautes sphères politiques du pays.
Dans son troisième roman, Arpád Soltész nous plonge avec force dans les bas-fonds d'un pays gangréné jusqu'à l'os, un pays où il est bien difficile d'être un héros.
Prix du Premier roman slovaque en 2017, pour Il était une fois dans l'Est. -
« Au Portugal, tout est négociable. Même une agression. » Marcelo Silva, ayant quitté le journalisme et l'Allemagne où il était correspondant, est de retour au Portugal. Pour lutter contre la corruption de l'élite financière et politique qui a mené son pays au bord de la ruine, il a choisi « le glaive à la lame affûtée plutôt que la plume rouillée ». Nommé à la tête d'une brigade spécialisée, le voilà aussitôt confronté à la disparition d'un millionnaire lié à un énorme scandale sur le point d'éclater. Pendant dix jours, il va parcourir Lisbonne inondée de touristes à la recherche du banquier déchu.
Naviguant entre filles de bonne famille et politiciens corrompus, hommes de main et réseaux de prostitution, Marcelo nous emmène dans un voyage au-delà des apparences et révèle ce qui se cache derrière la vitrine de la « ville aux moeurs douces ».
Avec ce roman noir kaléïdoscopique, Miguel Szymanski expose le dessous des cartes dans un jeu de massacre salutaire et réjouissant.
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Lorsqu'une adolescente disparaît d'un centre de désintoxication, personne ne s'en inquiète : tout le monde sait bien que les junkies mentent, volent, et disparaissent dans la nature. Tout le monde le sait, et tout le monde s'en fiche. Alors quand on retrouve le corps sans vie de la jeune Bronya, le médecin légiste et le policier qui mène l'enquête s'empressent de conclure à une mort accidentelle, malgré le témoignage de Nadia, une amie de la victime, qui affirme avoir vu le coupable maquiller le meurtre en overdose. Affaire classée ? C'est compter sans le journaliste Schlesinger qui, flairant le scandale étouffé, décide de mener sa propre investigation. Peu à peu, il met à jour un vaste réseau de prostitution, de corruption et de chantage organisé par la mafia calabraise qui a bien l'intention de faire main basse sur tous les trafics possibles en Slovaquie. Et quand le Premier ministre lui-même devient la pièce maîtresse de la pyramide mafieuse, plus personne n'est à l'abri. Même pas les journalistes... L'assassinat de l'un d'entre eux suffira-t-il à réveiller les hommes et femmes intègres du pays ?
Dans ce deuxième roman, Arpad Soltesz décrit un monde dans lequel il n'y a pas de frontière entre la mafia et la politique, ni entre le crime et la loi. Où la vie ne vaut rien, et la mort est une marchandise.
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Un des élégants quartiers en vase clos de Varsovie, un petit paradis sur terre dont rêvent tous les polonais se trouve brutalement plongé dans le drame : ce matin, au pied des immeubles modernes tout confort, le gardien a découvert le cadavre d'une étudiante en journalisme. Il suffit d'un instant pour que le paradis se transforme en enfer. Pour Mortka, chargé de l'enquête avec l'aide de la lieutenante Suchocka, le coupable semble d'abord tout désigné. Mais ce qui paraît simple va prendre à mesure des investigations la portée d'un vaste scandale. Ici, comme dans une Pologne en miniature, politique et mafia, sexe et drogue, ambitions et aspirations, secrets et rêves parfois meurtriers se rencontrent...
Dans ce nouveau volet des aventures de l'inspecteur Mortka, Chmielarz s'attaque impitoyablement aux faiblesses humaines et jette un regard critique sur le monde fermé des domaines gardés, qui semblent n'avoir surgi de terre que pour chatouiller la vanité des propriétaires de SUV.
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1995, Mount Holly, une ville de l'Indiana qui se meurt. Jim Falls, vétéran de la guerre de Corée, s'efforce tant bien que mal d'élever son petit-fils métis, Quentin, un ado de 16 ans taciturne qui oublie son mal-être en sniffant de la colle. La mère de Quentin est une junkie paumée qui apparaît et disparaît au gré de ses démêlés avec des petits copains violents, son père est inconnu. L'élevage familial de poulets ne rapporte plus grand-chose, les dettes s'accumulent, l'avenir est sombre. Jusqu'au jour où une magnifique jument blanche taillée pour la course est livrée à la ferme suite à une erreur : c'est l'espoir qui renaît chez le vieil homme.
Mais l'animal attise les convoitises et deux frangins accros au crystal-meth parviennent à s'en emparer en pleine nuit. Jim et Quentin se lancent alors sur leurs traces à travers le midwest pour tenter de récupérer la bête merveilleuse avant qu'elle ne soit vendue. Au cours de cette folle poursuite, grand-père et petit-fils traversent une Amérique rurale oubliée, où drogue et violence semblent être les seuls horizons d'une jeunesse sans repères que la vieillesse ne comprend plus. Et pourtant, grâce à l'amour que chacun porte au cheval miraculeux, l'aïeul et le garçon trouveront le chemin d'une rédemption mutuelle.
Joe Meno, au sommet de son art, offre un magnifique roman noir dont les dialogues laconiques ponctuent la poésie douloureuse des paysages, de la lumière sur les plaines et de la fabuleuse beauté de la jument.
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Dès 1970, la Stasi et les garde-frontières bulgares montent une opération pour arrêter tous ceux qui tentent de fuir le bloc communiste. Opération qui sert également à assassiner des opposants politiques au régime...
En 2011, dans un immeuble abandonné de Berlin squatté par des Roms, on retrouve le cadavre atrocement mutilé de Frank Derbach, employé aux archives de la Stasi.
Au même moment, Gerhard Samuel, photo-reporter, meurt dans d'étranges circonstances à Sofia, où il enquêtait sur la mort d'un de ses amis, disparu en 1980 à la frontière entre la Bulgarie et la Grèce.
Kowalski, le commissaire chargé de l'enquête berlinoise, est rapidement écarté au profit de la police fédérale et des services secrets. Mais Kowalski est un rebelle et il décide de poursuivre ses investigations discrètement, aidé par la belle-fille de Gerhard. Ce qu'ils vont découvrir pourrait mettre en cause un homme politique allemand très en vue...
Opérations secrètes, chantage et vengeance personnelle s'entrelacent dans ce roman à mi-chemin entre "noir" et roman historique, qui entremêle habilement réalité et fiction.
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L'autre loi : La 10e enquête du commissaire Soneri
Valerio Varesi
- Agullo éditions
- Agullo Noir
- 13 Mars 2025
- 9782382461334
" Il ne leur reste que la religion pour montrer qu'ils existent. Ce nouveau terrorisme est une forme dégénérée de la lutte de classes. "
Pour la première fois depuis des années, Soneri se trouve vraiment désemparé. Ce n'est ni à cause du meurtre sur lequel il enquête, ni de l'hypocrisie des politiques ou de ses supérieurs. Pas même à cause de sa santé déclinante. Le vrai problème, c'est le monde dans lequel il est entré, qui ne ressemble en rien au sien.
Tout a commencé avec le meurtre de Hamed, un jeune tunisien employé pour assister un vieil aveugle. En revenant sur ses traces, Soneri tombe tête première dans le monde de la communauté musulmane de la banlieue de Parme, où la tension entre immigrés et locaux atteint son paroxysme. Quelle est la véritable raison de ce conflit ? S'agit-il de questions culturelles et de fondamentalisme religieux ? Ou d'une lutte pour le contrôle du trafic de stupéfiant ? La seule chose que tous semblent avoir en commun est une haine visible ...
Valerio Varesi aborde ici l'une des questions les plus controversées de notre époque, la relation entre les communautés religieuses.