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Espace Nord
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Dans la très ancienne ville de furnes, en flandre-occidentale, tiraillée entre le progrès venu d'amérique et les souvenirs du moyen age, le bourgmestre s'impose par son autorité, sa rigidité.
C'est un personnage sûr de lui que le doute n'effleure pas. pourtant un jour, le " baas " (le maître, le patron), comme on l'appelle, se dépouille de sa carapace sociale pour connaître la passion et la déchéance.
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Dave Galloway a élevé seul son fils Ben. Un soir, l'adolescent ne rentre pas : il a fugué en compagnie d'une très jeune fille qu'il veut épouser. Mais l'aventure a mal tourné : un homme est mort, un policier est blessé.
Commencent alors pour Dave, après les angoisses de l'attente, celles de la quête. Il veut retrouver son fils, lui parler, le comprendre.
Cette histoire simple et tragique d'une crise d'adolescence révèle à un père abasourdi l'insondable fossé des générations.
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Cloué sur son lit d'agonie par un rhumatisme articulaire qui l'empêchera à jamais de peindre, Brueghel se rappelle sa vie. Première enfance paysanne, atelier d'un maître célèbre, paysages et peintures des Flandres puis d'Italie, villes déchirées par la répression espagnole, humanité grouillante, femmes qu'il a aimées... vie transformée en oeuvre.
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Le corps d'un noye´ est repe^che´ un matin pluvieux a` Paris.
Qui est cet homme ? Quelles raisons l'ont pousse´ a` un tel acte ? Pas de papiers d'identite´, pas d'argent, pas de mouchoir... Une simple carte de visite au nom de Saint-Pons, un avocat. Quel lien unit ces deux hommes, sinon une rencontre banale, lors d'une nuit orageuse ou` Saint-Pons a tente´ de sauver Elio et lui a fait promettre de vivre ? En vain. Obnubile´ par ce drame, sceptique face au suicide de cet homme trompe´, Saint-Pons s'engage dans une recherche passionne´e. Mais cette de´marche lui parai^t tout a` coup de´risoire. La mort d'Elio ne peut que le concerner... -
Au gré de la pierre, aux murs des cathédrales, dans le silence des ombres et l'écho des vallées, Bauchau recompose un jardin de lumière où tout s'invente et s'encorcelle.
Voilà des vers comme autant de trésors secrets, un envoûtant chemin vers des temps métamorphosés et la beauté constante de rythmes, d'images, d'étreintes qui font naître en nous le plaisir jaloux des grands moments de poésie. Un moment d'éternité à préserver absolument !.
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La mort du docteur Faust ; fastes d'enfer
Michel de Ghelderode
- Espace Nord
- 15 Juin 2017
- 9782875682727
La Mort du docteur Faust (1925) remet en scène, pour mieux le démystifier, le héros de Goethe qui vendit son âme au diable. Illustrant la double identité de l'acteur à la scène et à la vie, cette tragi-comédie porte à son comble l'illusion théâtrale.
Au cours de la veillée funèbre de l'évêque Jan in Eremo, une rumeur se répand parmi les prêtres de l'épiscopat: la mort de l'évêque ne serait pas naturelle... satire d'un certain cléricalisme, Fastes d'enfer pose un regard sur la mort et ses masques.
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Dans ce que sera peut-être demain notre monde, un champ de ruines hanté par la violence, des êtres solitaires, au bout du rouleau, cherchent à s'en sortir. Mais ces tentatives désespérées sont vouées à l'échec, car la ruine a gagné l'être même. On perd peu à peu la mémoire, on sait seulement qu'il dut y avoir jadis, dans l'enfance peut-être, un paradis qu'on a manqué. L'obsession du sexe et de la violence mine sans cesse une lancinante nostalgie. Comment retrouver une identité ? Par la culture universelle peut-être, dont d'innombrables bribes resurgissent aux consciences malades de tous ces êtres en fuite vers leur mort. Des récits qui se répondent, se prolongent pour former le roman de nos terribles solitudes.
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Tout commence par un jeu d'enfants qui tourne mal. Quand trois gamins, pris par l'attrait de l'interdit et l'effet de groupe, s'amusent à lapider un chat. Mais l'un d'eux ne sortira pas indemne de cette confrontation. A compter de ce moment, mû par une pulsion animale qui le dépasse, il n'aura de cesse d'obéir à l'inexorable vengeance qui semble par son truchement devoir s'accomplir.
Le jeu secret est un jeu cruel. On y retrouve le thème cher à l'auteur de la violence douloureuse des émotions du jeune âge, mais également un des ressorts de l'écriture owenienne : la fatalité.
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Chroniqueur chez Touristes sans frontières, Pierre Raymond se lasse de voyager, et de décrire les merveilles du monde : il souhaiterait, désormais, se consacrer à un petit pays en partie imaginaire : la Belgique.
A sa propre enfance, aussi. Il abandonne l'Espace pour le Temps. Un souvenir l'obsède : ne fut-il pas renversé, autrefois, sur son vélo par la voiture d'un roi - et même de deux : Léopold III et Baudouin ? Une paix royale jette un regard sans complaisance mais essentiellement poétique sur les rois de tous ordres : souverains constitutionnels, champions cyclistes, grands de ce monde. N'y aurait-il pas, en chacun de nous, un roi découronné ? Le livre valut à son auteur un procès retentissant.
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Ce conte à la fois fantastique et humoristique est raconté par Clothaire, un vieux paysan de Barnaville, région où il se passe d'innombrables mystères. C'est l'histoire d'amour entre Tristan et Reine, qui se rencontrent chez les Berluet, suite à l'accident de la machine à voler d'Alphonse. Reine, l'éblouissante magicienne qui sort Alphonse de son coma, est elle-même frappée d'un maléfice, qui l'oblige à acheter sa jeunesse à prix d'or.
Pour sauver sa beauté, Clothaire et Alphonse sont déterminés à braquer une banque. Mais pour échapper à la police, les personnages doivent prendre la fuite à bord de l'avion construit par Alphonse. Clothaire reste seul au pays et voit disparaître les deux couples.
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Même à Noël, les morts s'invitent.
Pour Barthélemy Dussert, inspecteur à la PJ, rien de bien extraordinaire. Mais quel rapport entre le cadavre d'un clochard allongé dans une impasse bruxelloise et celui d'un homme élégamment vêtu, abattu de quatre balles au fond d'un urinoir voisin ? Tiraillé entre passé et présent, entre sa propre vie et celle de tous ces défunts, connus ou inconnus, Barthélemy dénoue les fils d'une intrigue où affleureront peu à peu des pans d'histoire, et leurs victimes oubliées.
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Belgique, terre de l'étrange Tome 2 ; 1830-1887
Eric Lysøe
- Espace Nord
- Espace Nord
- 11 Mars 2003
- 9782804017484
On a souvent évoqué l'existence d'une " tradition " fantastique en Belgique, tradition dont on s'est plu à rechercher les racines dans les oeuvres de Bosch et de Bruegel.
Le riche panorama que décrivent les oeuvres du XIXe et XXe siècles invite en réalité à un tout autre constat. C'est parce qu'elle a pu faire preuve d'une certaine autonomie à l'égard des modèles parisiens que la terre de Charles De Coster, Camille Lemonnier et Jean Ray a connu durant deux siècles une telle efflorescence. Romantiques et réalistes, naturalistes et parnassiens, ou plus tard romanciers populaires et cependant écrivains exigeants, chacun à sa manière a refusé de se cantonner dans l'étroit domaine balisé pour lui par les instances littéraires françaises, et a participé ainsi à la constitution d'un corpus foisonnant et varié, allant du conte philosophique au récit d'horreur, de la sordide psychologie des marges aux plus pures merveilles de l'esprit.
Ce deuxième volume consacré au fantastique en Belgique invite le lecteur à prolonger son voyage dans les brumes de l'étrange.
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Le commissaire Roy dit " Libellule " n'a pas la stature du commissaire Maigret.
Courtois, discret, de petite taille, il est calme, humble et ponctue ses enquêtes de citations de Confucius. Le crime qu'il doit élucider a eu lieu dans un immeuble qui abrite une faune assez singulière : artistes, mondains, prostituées et vieux misanthropes. Tous sont ambigus voire doubles. Point d'innocents. Dans cet univers sombre, où tout semble magouille et dissimulation, comment trouver le meurtrier d'un photographe spécialisé dans les " photographies de charme " ?
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Marie Gevers dépeint avec force, finesse et exactitude la fruste existence des paysans campinois au début du siècle, avec leur âpreté au travail et au gains, les moeurs brutales sinon primitives. Mais ce roman est aussi, en dépit des obstacles narrés, le récit de la victoire de l'amour et de la vie sur le passé maudit. La ligne de vie laisse une part importante également à la description des superstitions et coutumes des habitants des campagnes environnant Anvers. Le style pur et poétique de Marie Gevers donne à cette histoire rurale, à ces personnages, une vibration subtile, un rayonnement qui les entourent d'une fragilité émouvante, qui leur donnent, au-delà de leur apparence, une spiritualité qu'ils semblent eux-mêmes ignorer.
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L'inspecteur Lapierre, célibataire endurci qui réside toujours chez sa mère, mène une vie monotone d'agent de quartier.
Il attend l'" affaire " grâce à laquelle il révélera son talent. Appelé chez une vieille dame à la suite d'une banale effraction, il la saisit à la gorge et la tue. A moins qu'il ne s'agisse d'un curieux échange de crime...
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Clotilde a seize ans.
Elle est belle et elle pense, un brin cynique. elle rayonnerait si elle ne s'ennuyait dans sa province. s'endormir est immoral : elle rompt les amarres, quitte sa maison cossue, un père richissime et part à paris. elle flâne beaucoup, vole un peu, puis se met à traduire des romans de l'espagnol. mais paris lui enseigne que la province est partout : c'est une façon de sentir. or elle veut exister librement.
La seule façon d'être une femme, c'est de le devenir. la seule façon d'inventer, c'est de faire la révolution.
Une histoire de femme peu banale et une chronique acerbe des années soixante.
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A l'occasion d'un colloque audiovisuel à Anvers, Fred, jolie consultante venue de Paris, rencontre Daniel Metzinger, un Flamand énigmatique et séduisant.
Le soir de leur premier rendez-vous, il est assassiné sous le regard de la jeune femme. Mais, de retour à son hôtel, Daniel réapparaît dans sa chambre sous forme de fantôme... Lancée à la recherche des assassins, Fred plonge dans l'univers étrange de la métropole anversoise, guettée par la montée de l'extrême droite.