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L'Atalante
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« Cherchons la vérité, à défaut de faire régner la moindre justice. ».
Décembre 2010, Athènes, sur fond de manifestations antiaustérité.
Agent Evangelos, 60 ans, bientôt à la retraite, est devant son bar préféré, le Batman, quand on l'appelle pour une tête retrouvée sans corps. Au même moment, à la maternité, sa fi lle Andromède accouche, le voilà grandpère.
Il se rendre sur le lieu du crime, au bord du fl euve Evros, à la frontière greco-turque, en pleine zone militaire interdite.
L'aff aire est délicate : la Grèce doit construire un mur de barbelés pour empêcher le passage des migrants, et elle a besoin de l'argent de Bruxelles. Pour la hiérarchie d'Agent Evangelos « cette aff aire doit forcément être en lien avec les clandestins ». Mais la tête a été retrouvée près de l'Éros, un bordel pour soldats. Il faudra tout l'entêtement d'Agent Evangelos pour redonner son identité au cadavre et remonter le scénario de sa mort.
Le Mur grec s'achève avec le récit de Nikolaus Strom, entrepreneur allemand dans les clôtures de sécurité. En fuite, poursuivi par Agent Evangelos, il révèle une vérité qui corrobore la certitude du vieux fl ic : la justice ne règne pas. -
« Soit les Écossais sont très courageux, soit ils ont déjà tout vu. Sans doute un peu des deux, l'un conditionne l'autre; pour finir, on balance deux litres de bière par-dessus. »
Une lettre d'un avocat de Glasgow apprend à Chastity Riley que sa tante paternelle lui a légué sa maison, au fin fond de l'Écosse. Il n'en faut pas plus à la procureure pour faire ses bagages et fuir le traumatisme laissé par les événements d'Hôtel Carthagène.
Chastity se lance dans une nouvelle enquête, intime cette fois, à la découverte de ses racines familiales.
Loin de ses amis mais sous la protection des lochs et de la Clyde, saura-t-elle se reconstruire ?
River Clyde est un roman sur le deuil et sur la façon dont chacun tente de le vivre. Avec beaucoup d'émotions et des dialogues toujours aussi mordants, Simone Buchholz clôt ici sa série consacrée à la procureure Chastity Riley. -
Le soir de la Saint-Valentin dans un quartier huppé de New York.
Stan attend sa femme Susannah pour un dîner aux chandelles. S'agit-il de lui faire plaisir, de raviver la flamme dans leur couple ? Non : le projet est de la tuer. Stanley, écrivain raté, fera-t-il meilleure carrière dans le crime ?
À travers cette comédie noire, Kenan Görgün fait le portrait d'un homme prisonnier d'un complexe d'infériorité, face à une femme qui a réussi. Oublie que je t'ai tuée est un « polamour » fleur bleue électrique. -
« Eh bien, nous ferons la fête avec des crackers asiatiques et des armes automatiques. Et alors ? C'est open bar. ».
Aujourd'hui, hôtel River Palace. Dernier étage. Douze hommes armés prennent en otage les clients du bar. Ils ignorent qu'un jeune retraité y fête son anniversaire avec ses anciens collègues flics, et la procureure Chastity Riley.
À l'extérieur, les équipes spéciales se mettent en place.
1984. Colombie, Carthagène. Henning arrive d'Allemagne pour prendre un nouveau départ. Plein de rêves, le jeune homme vivra-t-il une ascension fulgurante au pays des cartels de drogue ?
De flash-backs en introspections psychologiques, à coups d'humour et de dialogues affûtés, Simone Buchholz livre un nouvel opus sous forme de huis clos tendu.
Hôtel Carthagène est au croisement du roman noir, du film d'action et de braquage. L'autrice y explore sans indulgence une société criminelle et machiste, et fait déguster à Chastity Riley un cocktail au goût de bilan personnel. -
Alors que des voitures brûlent dans plusieurs capitales mondiales, le corps d'un homme est retrouvé calciné dans une Fiat Punto. La découverte se fait dans le quartier City Nord de Hambourg dans une rue dénommée « Mexikoring ». City Nord, c'est le quartier d'affaires construit dans les années 1960, que Chastity Riley appelle « prisons à salariés ».
Le mort, Nouri Saroukhan, était le fils d'une famille de truands mahallami. Ces tribus guerrières ont servi les Turcs de l'Empire ottoman, avant d'être exilées au Liban puis de revenir en Europe.
L'enquête s'oriente vers le passé de Nouri Saroukhan.
Adolescent, il a noué une forte relation d'amitié avec une jeune fille d'un clan subalterne, Aliza qui était battue par ses frères. La violence familiale a poussé Nouri à vouloir rompre avec son milieu. Après ses études de droit, il a travaillé dans une grosse entreprise d'assurances où il faisait beaucoup d'argent. Quant à Aliza, c'est une jeune femme moderne et indépendante qui ne rêve que de sa liberté. Nouri et Aliza projetaient de s'enfuir et fantasmaient sur le Mexique.
Qu'est-ce qui les en a empêchés ? D'où vient le tueur ?
Du clan mahallami, ou du milieu professionnel ? Simone Buchholz montre les différents visages de la criminalité.
Dans les gangs comme dans les grosses entreprises, elle s'exerce par la violence, et fait des victimes. -
Le téléphone mobile fait aujourd'hui partie intégrante de nos vies. Tour à tour doudou, secrétaire ou confident, il sait tout de nos joies, de nos peines, de notre travail, de notre intimité et de nos secrets. Il les conserve jalousement dans sa mémoire morte sous forme de photos, de vidéos, de courriels, de fils de discussions et d'historiques de navigation.
Mon téléphone est moi. Celui qui en prendra possession deviendra moi pour tous les autres. Et quand on se rendra enfin compte de la supercherie, il sera trop tard. Pour tout le monde.
Novembre 2016. Ilya rentre à Moscou après sept années de détention dans la zone - une de ces régions de Sibérie peu peuplées où la Russie installe des camps pénitentiaires -, bien décidé à tourner la page et à reprendre une vie normale.
À peine arrivé, il est confronté à la mort de sa mère, à une fin de non-recevoir de la femme qu'il aimait et à un monde qu'il ne reconnaît plus. La nuit même de son retour, l'esprit embrumé par l'alcool et la rage chevillée au corps, il tue l'officier de la brigade des stups véreux qui, sept ans plus tôt, l'avait piégé par simple mesquinerie. Ce faisant, il récupère son téléphone portable dont il a mémorisé le code de déverrouillage.
Le lendemain, prenant conscience de la portée de son acte, et ne se donnant que quelques jours à vivre, il n'a qu'une idée en tête : rassembler assez d'argent pour offrir une sépulture décente à sa mère. Une seule solution pour repousser l'échéance de sa mort : piocher dans le téléphone volé les bribes de la vie du policier pour faire croire à tous ses contacts qu'il est toujours en vie.
Commence alors pour Ilya une partie d'échecs simultanée : il n'a pas le droit à l'erreur contre chacun de ses « adversaires », en plus de jouer contre la montre.
Commence aussi une plongée dans les tréfonds de l'âme de celui qu'il hait, mais dont il doit assumer l'identité tant bien que mal, et avec qui il finit par se confondre.
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Chastity Riley est appelée au petit matin sur une étrange scène sans cadavre.
Un homme est découvert nu dans une cage, devant le siège d'un important éditeur de presse de Hambourg.
Puis bientôt, un autre homme. Pour cette affaire, la procureure Riley écope d'un nouveau partenaire : Ivo Stepanovic, membre du bureau des Affaires spéciales.
Une « troupe de spécialistes funky ». L'enquête plonge le duo dans le monde de l'entreprise et la crise financière.
Hambourg reste au coeur de l'intrigue, mais les deux nouveaux partenaires fouillent le passé et ses secrets, et partent pour une incursion en Bavière.
Comme il se doit avec Chastity, l'important se déroule la nuit, avec sa bande d'amis. Mais son univers vacille. Seuls les SMS de Faller, son ancien chef, semblent pouvoir lui offrir du réconfort.
Côté crime comme côté coeur, cet opus s'annonce surprenant, tout en restant dans la veine psychologique et sociale chère à l'autrice. Quant à Chastity Riley, elle trouve en Stepanovic un formidable collègue pour des dialogues inoubliables. Le lecteur devra encore une fois accepter d'être secoué par la narration unique de Simone Buchholz.
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Avec sa femme, son fils et son chien, Didier Martin, comptable, vit une période particulière. Depuis trois ans le pays a assigné ses citoyens à résidence. Les livraisons se font par drone. L'heure d'ouverture des fenêtres est programmée.
Le protagoniste raconte son histoire à la première personne. Petit à petit le lecteur comprend que son état mental est incertain. Il semble se plaire dans la seule compagnie de ses poissons exotiques.
L'homme écrit partout autour de lui, sur les murs, les meubles et les objets. Le monde extérieur est devenu infréquentable et Didier Martin s'en satisfait, lui qui aime l'ordre et le respect.
Dans le huis clos de cet appartement, un suspense psychologique se noue. Le quotidien routinier a mené à la folie. À moins qu'elle n'ait déjà été là, latente ?
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« À quatorze ans, la gamine fascinait presque tous les zonards du quartier, qui l'appelaient Chewing-gum, comme elle semblait élastique à force de tomber sans jamais se faire mal. Ça lui plaisait d'avoir plusieurs noms : Gomme, Gamine, Sally, Salamandre, et puis Sal ou encore Salomé, tout à la fin de la liste. ».
Place Stalingrad, Paris, l'été.
Salomé zone au milieu des clochards et des toxicomanes. Elle attend le retour de sa mère, disparue à New York. Son père flic ne semble pas inquiet. Sa soeur vit une histoire d'amour.
L'écriture de Clément Milian restitue avec vivacité les ambiances et l'action. Le rythme nous emporte, au gré des figures de skate.
Entre impertinence et émotion, l'auteur offre une voix à son personnage.
Roman initiatique fulgurant, Un conte parisien violent montre ce qui peut arriver de terrible à une jeune fille de quatorze ans.
Clément Milian est né à Nantes en 1981.
Il est l'auteur de Planète Vide, Le Triomphant et de quelques nouvelles.
Il a vécu plusieurs années dans le quartier de Stalingrad, où se situe son troisième roman. -
Ce livre met en scène l'ascension (et la chute) d'un modeste employé d'une entreprise de placements fi- nanciers, Hendrik Busske, qui devient un gourou de la finance quand il a l'idée de proposer des séminaires intitulés « Alchimie de la fortune ». Cette idée lui est venue de la lecture d'un livre sur un alchimiste vivant au XIIIe siècle, volé chez un bouquiniste.
Le roman alterne les chapitres dans le monde actuel et au Moyen Âge, où l'on suit le parcours de la pierre philosophale découverte par l'alchimiste du roman qu'Hendrik a dérobé - il s'agirait d'une météorite qui, quand elle entre en contact avec du mercure à un haut degré de fusion, permet de fa- briquer de l'or.
Or une armure en or, qui avait été fabriquée au temps des croisades, avait-il appris dans le livre, est découverte à l'occasion d'un chantier de construc- tion... Hendrik contacte son frère, chercheur au CERN. Ce dernier a une explication rationnelle :
L'or fut produit à partir de mercure moyennant une puissante source de rayonnement - la météorite !
L'enjeu du livre est que le personnage principal va se trouver aux prises avec de vrais alchimistes et d'un ésotérisme actif : tout ce qu'il croyait être le fruit du hasard ou de son talent - sa réussite, la naissance de sa fille, le château dans lequel on lui a proposé d'habiter - va s'avérer être lié à des ma- chinations de l'Ordre des chevaliers teutoniques et des descendants des alchimistes de l'époque pour neutraliser ou utiliser la pierre.
Un roman sur le thème de la pierre philoso- phale à la fois grand public et curieusement « ma- térialiste ».
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Le père Ander Gajate a disparu avec un chèque au porteur de cent millions de pesetas.
Le collège catholique de Bilbao où il enseigne - à qui la donation était destinée - s'étonne d'autant plus que le chèque est encaissé à la banque par une jolie femme. Or la congrégation compte dans ses rangs le père Emilio Vazquez, ancien policier des forces franquistes qui a pris l'habit sur le tard. Rien de plus naturel que ses supérieurs, embarrassés, lui confient la mission d'enquêter discrètement.
Une longue traque commence ainsi, où l'on finit par s'interroger : qui est la proie ? Qui est le chasseur ? Quel est l'enjeu ? Car les apparences dissimulent une longue histoire de deux hommes depuis leur enfance, deux parcours, deux destins dramatiques, eux-mêmes le reflet de l'histoire violente du Pays Basque, celle depuis leu l'histoire violente du Pays Basque. " NUL N'EST INNOCENT " : un roman noir d'une émotion discrète et soutenue.
Le premier livre traduit de José Javier Abasolo.
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« ...et hop ! coincée. Pas mal, non ? Avoue que tu ne t'y attendais pas, à celle-là ! Tu coupes les ponts, tu pars au bout du monde, tu restes dix ans sans donner la moindre nouvelle ; quand je tente de reprendre contact, paf !
Tu me flanques hors de ta maison et de ta vie, sans l'ombre d'une hésitation... et te voilà malgré tout obligée de me lire. On sous-estime toujours sa vieille mère. ».
Lire Clark, c'est ouvrir les lettres d'une mère à sa fille. Cette confession épistolaire dessine le portrait d'une femme hors-norme. Elle raconte une jeunesse insouciante, un esprit libre et indépendant, un tempérament pragmatique.
Elle gère sa carrière et son corps pour faire de l'argent.
Même son accouchement devra entrer dans la légende !
La psychologie transparaît à travers les actes. Les choses basculent avec la maternité et l'arrivée d'un fils, après deux filles. Pour Clark, elle a ce projet incroyable : en faire un super-héros qui changera le monde. À moins que ce soit pour se sauver, elle.
Le prénom de l'enfant est bien sûr une référence à Superman.
Anouk Langaney fait allusion dans son texte aux personnages des univers DC Comics et Marvel. Mais nous ne sommes pas dans un texte fantastique, la fabrique du super-héros tourne à la fabrique d'un monstre. Reste à savoir qui est le monstre. La quête de justice tend vers l'entreprise criminelle familiale. Les missions conçues par la mère pour empêcher la construction d'un golf, dénoncer des pollueurs, saboter un chalutier à filet mènent au drame.
Clark est une histoire folle, appuyée par l'écriture d'Anouk Langaney. Si l'histoire qu'elle raconte provoque la stupéfaction, et l'effroi, elle est aussi drôle et grinçante. La force du roman repose sur les multiples réflexions qu'il porte, actuelles et intemporelles, sur la maternité, le rôle de la femme, l'éco-terrorisme et le monde que nous laissons à nos enfants.
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Intégrale des pièces radiophoniques Tome 4 ; en parlant du diable et autres pièces de guerre
John dickson Carr
- L'Atalante
- Insomniaques Et Ferroviaires
- 29 Avril 2009
- 9782841724611
Voici le dernier volume de l'oeuvre radiophonique intégrale de John Dickson Carr. Il reprend la totalité des dix-neuf pièces qui constituent ses travaux de guerre et pièces de propagande écrits pour la BBC, complétés, en première partie, par les huit épisodes de la série historique En parlant du diable.
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Du tabac pour le puma
Hernandez Luna
- L'Atalante
- Insomniaques Et Ferroviaires
- 4 Novembre 1999
- 9782841721153
Puebla au Mexique, ville fondée, dit-on, par les anges. Pourtant... Ezequiel Aguirre, magicien sur la touche, s'abreuve d'émotions fortes ; il cherche à oublier le départ de sa femme. Liliana, sa fille, risque gros à filmer un trafic d'immigrés clandestins originaires d'Amérique centrale. Un quidam qui revendique le sobriquet de « Main furtive » s'emploie à tripoter en douce d'honorables citoyennes de la ville. Le gouverneur de l'État exproprie des paysans afin de céder leurs terres à une multinationale. Un vieux pompier relate ses exploits d'agitateur dans les années trente. Roger Simon, l'auteur californien vient mener une enquête sur un espion allemand de la Première Guerre mondiale. Autant de destins dont la trame se nouera finalement. Réaliste mais burlesque, amer mais hilarant, Juan Hernández Luna, né en 1962, a obtenu avec Du tabac pour le puma le prix Hammet 1997 décerné au festival international de Gijón.
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Vingt pas dans l'insolite ; une anthologie de Roland Lacourbe
Roland Lacourbe
- L'Atalante
- Insomniaques Et Ferroviaires
- 1 Février 2005
- 9782841722976
Pour les amateurs d'énigmes, d'étrange et de miracles dans le récit criminel, voici une anthologie de vingt et une nouvelles dont neuf inédites en français, concoctée par le collectionneur, érudit et historien du genre, Roland acourbe. Le tour de force des écrivains réunis dans ces pages John Dickson Carr, Edward Hoch, Joseph Commings, Clayton Rawson, Helen McCloy, Philip MacDonald, Joe Gores, Boileau-Narcejac, Paul Halter, René Réouven est de s'être astreint à donner à des événements déconcertants répertoriés dans les chroniques ou les légendes une explication rationnelle. Que ce soit dans l'éternelle histoire de Faust ou dans ces exemples tout aussi étranges d'ubiquité ou de bilocation recensés dans les archives ; que ce soit dans le monde des magiciens professionnels ou de l'Histoire, les résolutions et les spéculations les plus audacieuses se parent des dehors de la vraisemblance pour défier l'entendement. Du même auteur dans la même collection : 25 histoires de chambres closes, 30 recettes pour crimes parfaits, Eaux mystérieuses et mers infernales, 20 défis à l'impossible.