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Faits de société / Actualité
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Kometa Revue n.7 : Si le Japon était le centre du monde
Collectif
- Kometa Revue
- Kometa Revue
- 14 Mai 2025
- 3770032113135
Numéro spécial - le Japon comme vous ne l'avez jamais vu Si le Japon était le centre du monde, Où rêverions-nous de marcher, de vivre, de voyager ? Quelles saveurs aimerions-nous ? Quels hommes, quelles femmes, quels couples serions-nous ? Quels seraient nos héros ? Nos légendes ? A quoi ressembleraient les rapports de forces géopolitiques ou économiques ? Quels seraient nos alliés, nos ennemis ? Quels conflits auraient façonné notre continent, et quelle mémoire en aurions-nous gardé ? Voir le monde autrement, c'est aussi imaginer à quoi il ressemblerait si l'influence dominante était celle d'un autre pays, si les cultures s'étaient mélangées autrement, différemment. Pour ce deuxième numéro de sa collection de hors-série, Kometa a choisi le Japon, énigme politique, géopolitique, économique, et culturelle, à la fois dans la mondialisation et hors du temps. Que peut nous apprendre le Japon ? De l'histoire, de la géopolitique, des livres, du cinéma, des recettes de cuisine Haruki MurakamiTadao AndoAmélie Nothomb Jean-Christophe GrangéJulie OtsukaMiyazakiKitanoNicolas Bouvier...En partenariat avec Le dessous des cartes (Arte) et Japan Expérience
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Kometa Revue n.6 : Les tyrans ont peur des femmes
Collectif
- Kometa Revue
- Kometa Revue
- 19 Mars 2025
- 3770032113104
Les tyrans ont peur des femmes
Un dossier dirigé par Laure Adler
Au lendemain de l'élection de Trump, l'autrice américaine Siri Hustvedt disait face caméra à la Grande Librairie : « Il faut remarquer que lorsque l'autorité masculine n'est pas remise en cause, il n'est pas nécessaire de crier. Les bruyantes attaques de Trump traitant les femmes de « grosses truies, de chiennes et d'animaux dégoûtants » qui participent à une « chasse aux sorcières » massive contre lui ont toujours visé des femmes qui occupent de véritables positions de pouvoir. »
À chaque fois que la démocratie recule, les droits des femmes reculent d'autant. En Afghanistan, en Iran, en Russie, aux Etats-Unis mais aussi au coeur de l'Union Européenne, dans ce continent qui bascule vers le populisme et l'extrême-droite, les femmes perdent ce qu'elles avaient gagné au fil des décennies. Pourquoi font-elles encore peur aux tyrans -politiques ou domestiques ? Cette peur est-elle un simple instrument politique ? Les tyrans font-ils des femmes un ennemi parce qu'ils ont peur de leur propre fragilité ?
Rencontre
Etgar Keret, écrivain israélien, vit à Tel Aviv. Dans ses romans bourrés d'autodérision, il évoque ses parents survivants de la Shoah, sa soeur ultraorthodoxe et mère de famille nombreuse, son frère antisioniste d'extrême-gauche. Lui se décrit comme un libéral de gauche et ne soutient pas la guerre à Gaza, ni Netanyahou. Mais son fils a tout juste 18 ans et devra bientôt faire son service militaire.
Correspondance
« Comment ça va ? » « Toujours vivants ! » Rami Abou Jamous, journaliste, resté dans la bande Gaza avec femme et enfants, écrit à Dominique Eddé, écrivaine libanaise. Une conversation épistolaire poignante entre Deir Albalah et Beyrouth.
Série
La fin des oligarques
Christophe Boltanski poursuit sa plongée dans le monde impitoyable des oligarques, avec un 4e épisode consacré à Konstantin Malofeïev, qui dirige la plus grande fondation privée de Russie.
Perspectives
Quand l'État est défaillant, la Mafia devient l'État. Quand l'État est totalitaire, il s'appuie sur le monde des voyous. Le goulag était tenu par la pègre, Vichy utilisait les malfrats pour ses basses besognes, Bachar al-Assad aussi. Le crime organisé est-il une fatalité ? Comment faire reculer son pouvoir ? Avec l'écrivain Roberto Saviano, icône de la lutte anti-Mafia.
Allons-y
À Ljubljana, on fait la révolution à bicyclette. La capitale slovène à travers les yeux de l'écrivaine Brina Svit, qui a écrit Les cycles de la révolte (Gallimard, 2024). -
Kometa Revue n.5 : Rire, pour résister
Collectif
- Kometa Revue
- Kometa Revue
- 15 Janvier 2025
- 3770032113081
Rire, pour résister Après l'invasion à grande échelle de l'Ukraine, une blague a circulé à Moscou. Poutine meurt, et arrive en enfer. Après quelques années, il a droit à une journée de permission pour bonne conduite. Il va à Moscou, pousse la porte d'un bar, commande un verre et demande au serveur : « La Crimée est toujours à nous ? » « Oui, toujours. » « Le Donbass ? » « Aussi. » « Et Kiev ? » « Aussi. » Soulagé, Poutine finit son verre et demande : « Je vous dois combien ? » « 5 euros. » En Russie, en Inde, en Iran, tourner le pouvoir en dérision peut vous envoyer en prison. En Afghanistan, les talibans ont interdit le rire. En Corée du Nord, les Kim posent hilares de père en fils mais confisquent le rire au peuple. Alors qu'elle se trouve sur une plage de Gaza avec des amis, en 2009, la journaliste palestinienne pro-laïcité Asmaa Al-Ghoul est arrêtée par des hommes en noir du Hamas : les femmes ne doivent pas rire trop fort. Cette haine du rire vient de loin. Des siècles durant, le christianisme a considéré que le Christ n'avait jamais ri. Le Nom de la Rose, roman d'Umberto Eco situé dans la chrétienté médiévale, raconte la lutte d'un moine rationaliste contre un religieux fanatique, contempteur du rire. Chez Milan Kundera, l'étudiant Ludvik, personnage de La Plaisanterie, est persécuté par le régime communiste pour avoir blagué sur une carte postale destinée à celle qu'il courtise : « L'optimisme est l'opium du genre humain ! L'esprit sain pue la connerie ! Vive Trotski ! » Le rire rapproche les humains, que fanatiques et dictateurs cherchent à séparer. Il sape le pouvoir des tyrans, les ridiculise. Ce numéro rassemble des esprits libres, courageux, combatifs. Des rires pour résister, des rires pour exister. Un témoignage depuis les prisons russes, où Olga Smirnova, militante anti-guerre, dit : « Rire de l'absence de sens est bon pour la santé, intellectuelle et mentale. »Un retour sur l'incroyable destin de Germaine Tillion, ethnologue, résistante, maniant le rire pour survivre à la guerre et aux camps nazis.Un entretien avec le sociologue Michel Wieviorka, qui identifie un déclin de l'humour juif - « cette arme puissante face au malheur » - à la fin des années 90.Un portfolio sur le rire insolent des Kim en Corée du Nord.Un récit décapant de Iegor Gran dans la Russie des divinations, philtres d'amour, sorcières blanches et conversations avec les revenants. Pour comprendre le désir de surnaturel et la perméabilité des Russes aux fake news. Et s'en moquer.Et bien sûr, des blagues. Retrouvez aussi les rubriques qui font la richesse de Kometa. Grands récitsLa disparue de BonheurLa dernière fois que Valentina a été vue vivante, c'était au café Arc-en-ciel de la ville de Bonheur, dans le Donbass, région ukrainienne occupée par les Russes. Léna Mauger a remonté la piste des tueurs. Rencontre Salman Rushdie, par Christophe Ono-dit-BiotDe son enfance en Inde à son attaque au couteau, le grand écrivain livre le récit poignant d'une vie qui bascule. SérieLes oligarques ont disparu, épisode 3Dans ce troisième épisode sur le déclin des oligarques, éliminés les uns après les autres par Poutine, le journaliste et écrivain Christophe Boltanski retrace le destin du milliardaire russe Oleg Deripaska. ArchivesL'oeil de Budapest Des archives sauvées de l'oubli en Hongrie. Une plongée unique dans la Budapest des années 1970-1980, marquée par l'insurrection populaire de 1956 contre le régime communiste. Le regard sensible du jeune Sandor Kereki, dont les images rappellent celles d'Henri Cartier-Bresson, Marc Riboud ou Sabine Weiss. Petite histoire d'un grand livreLes lectures de Brigitte Giraud
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Kometa Revue Hors-Série : Arménie : Et si l'Arménie était le centre du monde ?
Collectif
- Kometa Revue
- Kometa Revue
- 13 Novembre 2024
- 3770032113098
Et si l'Arménie était le centre du monde ?
Qui seraient nos héros ? Nos légendes ? A quels films ou chansons penserions-nous en nous réveillant le matin ? A quoi ressembleraient les rapports de forces géopolitiques ou économiques ? Quels seraient nos alliés, nos ennemis ? Quels conflits auraient façonné notre continent, les autres continents, et quelle mémoire en aurions-nous gardé ? Où rêverions-nous de marcher, de vivre, de voyager ? Quelles saveurs aimerions-nous, quels aliments feraient partie de notre alimentation quotidienne ? Quelle langue parlerait-on ?
Voir le monde autrement, c'est aussi imaginer à quoi il ressemblerait si l'influence dominante était celle d'un autre pays. Pour ce premier numéro de sa collection de hors-série, Kometa a choisi l'Arménie, mouchoir de poche à l'histoire la plus riche et troublée au monde, terre de feu, de cendre, de résistance, mais aussi de religion, de culture et de fête.
Un hors-série exceptionnel, avec les rubriques et la qualité d'écriture qui font la force et l'originalité de la revue Kometa.
Des récits inédits, pour raconter le monde d'un point de vue intime.
Des photos, pour incarner l'histoire.
Des cartes et des graphiques, pour comprendre la géopolitique et enrichir nos connaissances.
Des pages musique, littérature et cinéma, pour nous plonger dans un imaginaire culturel... et prendre du plaisir.
Les plus de ce numéro :
La France compte plus forte communauté arménienne au monde, avec 350.000 personnes.
Un partenariat avec le festival Un week-end à l'Est, du 20 au 25 novembre à Paris, dédié à l'Arménie.
Un partenariat avec l'émission « Le Dessous des cartes »
Le numéro sera porté par des parrains identifiés du grand public (Alain Manoukian et Robert Guédiguian) -
Kometa Revue n.4 : Qui aime encore les États-Unis ?
Collectif
- Kometa Revue
- Kometa Revue
- 4 Septembre 2024
- 3770032113074
Comprendre comment les Etats-Unis sont vus ailleurs dans le monde. Kaboul, Afghanistan. Un taliban raconte qu'à l'époque où il était en prison à Bagram, les détenus n'avaient qu'une obsession : Trump ou Obama, qui serait le prochain président des Etats-Unis ? De ce duel dépendait le retrait des troupes américaines. Huit ans plus tard, à Kyiv comme à Moscou, à Gaza comme à Tel Aviv, les regards sont tournés vers la prochaine bataille pour la Maison-Blanche. À Pékin, le candidat favori de Xi Jinping ne fait aucun doute : un second mandat de Trump permettrait à la Chine de consolider son empire. À Kyiv, il compromettrait l'issue des combats. A Téhéran, les mollahs continuent d'essuyer leurs pieds sur la bannière étoilée, tout en envoyant, pour certains, leurs enfants étudier chez "le grand Satan". Après-guerre, aveuglés par la propagande stalinienne, Robert Capa et John Steinbeck décrivaient une Union Soviétique trop belle pour être vraie. Aujourd'hui, les vérités alternatives du Kremlin intoxiquent à la fois l'élection américaine et les Russes ordinaires. Donald Trump voulait rendre l'Amérique plus grande. Preuve qu'elle ne l'est plus tout à fait. L'a-t-elle jamais été ? Ce numéro de Kometa explore le mythe et les ambiguïtés de la puissance américaine à travers les voix d'autrices et d'auteurs de pays en pleine transformation, poussés à haïr une Amérique qui continue à façonner leur avenir.Les plus : 10 pages de cartes pour comprendre l'élection américaine vue de l'EstDes récits intimes des grands auteurs et photographes, pour décentrer le regard. Avec Ai Weiwei, Elisa Shua Dusapin, Christophe Boltanski, Karim Kattan, Hélène Gaudy, Elitza Gueorguieva, Artem Chepeye, Elitza Gueorguieva, Negar Djvavadi, Nana Ekvtimishvili, Sacha Filipenko, Julie Otsuka, John Steinbeck.
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Pour effacer de l'histoire les dirigeants déchus, l'Union Soviétique et la Chine de Mao les faisaient grossièrement disparaître des photos officielles. Aujourd'hui, le régime de Vladimir Poutine réécrit les programmes d'histoire à sa gloire, « rééduque » les enfants, et tente de dissimuler les traces de la guerre, comme il l'a déjà fait en Tchétchénie. Manipuler l'histoire, déconstruire la mémoire, fabriquer l'oubli pour contrôler les esprits est le propre des régimes autoritaires. Ce numéro de Kometa explique les mécanismes de cette fabrique, part à la rencontre de ceux qui résistent contre ces manipulations de l'histoire et interroge notre devoir de mémoire : faut-il oublier ?
Comment Poutine réécrit l'histoire (récit) - Iegor Gran
La soeur jumelle et le meurtrier (enquête) - Ksenia Bolchakova
Les fantômes de Sofi Oksanen (portrait) - Olivier Guez
Les oligarques ont disparu (série) - Christophe Boltanski
Vie et destin de Vassili Grossman (littérature) - Dominique Simonnot
Pinar Selek (rencontre) - Valérie Manteau -
Kometa Revue : Liaisons dangereuses
Collectif
- Kometa Revue
- Kometa Revue
- 24 Janvier 2024
- 3770032113043
KOMETA #2 Liaisons dangereuses
Amour, famille, géopolitique.
Comment l'ami d'hier peut devenir l'ennemi
Russes et Chinois semblent les meilleurs amis du monde après s'être entretués pour une île du fleuve Amour. Ennemis jurés d'hier, Iraniens et Saoudiens commencent à se parler. Erdogan vend à l'Ukraine les très efficaces drones Bayraktar et achète des armes à Vladimir Poutine. La Russie s'est longtemps proclamée "grand frère" de l'Ukraine. Elle la bombarde. L'ami d'hier est l'ennemi d'aujourd'hui, et l'inverse, révélant des logiques d'inégalité et de domination. Nos récits au long cours révèlent les multiples strates qui forment le présent et le passé. Ils racontent aussi des histoires de Justes, l'amour et la fraternité dans le chaos.
*L'impossible dialogue, par Emmanuel Carrère
Tant que la guerre n'est pas finie, que la Russie reste invaincue, de nombreux Ukrainiens refusent de côtoyer des Russes. Même opposants à Poutine, même anti-guerre. L'écrivain français d'origine russe est parti à Kyiv explorer les ressorts de cette position de principe.
*La langue de ma mère, par Salomé Kiner, autrice de Grande Couronne
La mère de Salomé Kiner est prof de russe, française d'origine italienne, divorcée d'un juif soviétique, informaticien, poète et guitariste. C'est l'histoire rocambolesque du mariage de cette femme à la langue russe, aimée dans l'Urss dissidente des années 80, détestée avec les nouveaux Russes des années 2000, avec laquelle elle se réconcilie enfin en France, à Marseille, au contact des réfugiés de l'ex-empire.
*Pères et fils, photos de Valeri Poshtarov et récit de Victoire Tuaillon.
Photographe né en Bulgarie en 1986, père de deux petits garçons, Valeri Poshtarov s'est rendu compte qu'un jour viendra où ils n'auront plus besoin qu'il les accompagne à l'école. Il a l'idée de faire un portrait de son grand-père de 95 ans et de son père se tenant par la main, et commence à prendre des portraits d'autres pères et de leurs fils adultes. En posant, certains se tiennent la main pour la première fois. Victoire Tuaillon, journaliste, autrice du podcast Les Couilles sur la table, s'intéresse à la construction de la masculinité. Elle raconte les histoires de ces hommes.
*Berlin-Leningrad années 30.
Par cette archive photographique oubliée pendant près de soixante ans, les frères Henkin, juifs russes passionnés de photos, promènent leurs objectifs dans les capitales bouleversées par les montées du nazisme et du stalinisme et donnent à voir un tout autre visage de l'Allemagne et de la Russie des années 1930 : souriant, joyeux, presque insouciant. Une sorte de Monde d'hier photographique de Zweig, qui montre l'aveuglement au quotidien.
Découvrez aussi le premier épisode de la série de Christophe Boltanski sur les oligarques, la suite du journal intime de Lili Pankotai, cette lycéenne hongroise qui se bat contre Viktor Orbàn, des lettres de résistantes iraniennes... -
Kometa, une nouvelle revue tournée vers l'Est pour comprendre le monde Ils sont dans le numéro 1 : Emmanuel Carrère, Christophe Boltanski, François-Henri Désérable, Iegor Gran, la poétesse ukrainienne Luba Yakimchouk, Mishka Assayas, Milan Kundera. Nouvelle revue trimestrielle née du choc de l'invasion russe en Ukraine, Kometa a pour ambition de bousculer notre regard et de comprendre cette planète mouvante en mettant l'Est au centre de la carte. Elle met l'emphase sur le récit littéraire et les échanges épistolaires pour raconter des histoires hors normes. Kometa, c'est...Une collection conçue pour décrypter le monde, née en à cheval entre la France et la Suisse208 pages de récits littéraires, photographie d'auteurs, débat d'idées, échanges épistolaires, cartes et recommandations culturelles, pour saisir ce monde d'une incroyable complexité. De grands auteurs connus en France, et des plumes de l'Est à découvrirUne revue indépendante, sans publicité, qui soutient des auteurs en exil ou qui résistent de l'intérieur Numéro 1 - Impérialisme En envahissant l'Ukraine, Vladimir Poutine applique la forme d'exercice du pouvoir la plus commune dans l'Histoire. Kometa voyage au coeur de cet impérialisme qui inverse la réalité en prétendant mener une guerre de libération aux visées anti-impérialistes. Inédit : un long récit d'Emmanuel Carrère, parti en Géorgie sur les traces de sa cousine Salomé Zourabichvili, présidente de ce petit pays du Caucase tiraillé entre la Russie et l'Europe.Exclu Kometa : Le premier Russe condamné pour s'être opposé à la guerre nous écrit clandestinement de prison. Avocat, militant des droits humains et élu, il avait cru à la politique. Mais ça, c'était avant Poutine. Depuis sa cellule, il raconte.Iegor Gran, auteur du roman à succès Z comme zombie (2022), plonge au coeur d'un réseau social orthodoxe de 40.000 mères et épouses qui prient pour leurs soldats.Fille d'un mineur de charbon et d'une ouvrière, la poétesse ukrainienne Luba Yakymtchouk raconte comment un soldat russe dort dans sa maison.Kometa ce sont aussi des pages idées, avec le théoricien du postcolonialisme Achille Mbembe ; livres, avec François-Henri Désérable ; musique avec Michka Assayas... L'équipe Cinq cofondateurs issus de l'édition, du journalisme, du mécénat : Serge Michel, Léna Mauger, Grégory Rozières, Perrine Daubas et Paola Woods.Une comité éditorial, qui rassemble des personnalités comme Pierre Haski, Anna Colin Lebedev, Emmanuel Carrère, Christophe Boltanski (...)Une équipe cosmopolite de maquettistes, de journalistes, de photographes. Infos clefsSortie le 11 octobre 208 pages22 euros
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La revue Portrait, le monde en têtes numéro 1
Julie Bonnie Claude Ponti Olivier Truc Thomas B Reverdy Charlie Buffet, Julie, Olivier Truc, Thomas B Reverdy, Charly Bu
- Les Editions Du Portrait
- Revue Portrait
- 10 Avril 2014
- 9782371200005
L'exercice du portrait est, avant tout, une histoire de rencontres. Rencontre entre le «portraitisé«, celui avec qui il s'entretient et plus tard avec le lecteur ou le spectateur.
La rencontre n'est jamais confortable. Elle est un jeu de miroirs qui renvoie des images aimables ou détestables et parfois les deux.
Qui n'a jamais été, touché, ému, secoué et même bouleversé par une rencontre ?
Qui ne s'est jamais fâché, brûlé, au contact de l'autre ?
La rencontre déclenche l'amour, l'amitié mais aussi la colère et la haine. L'autre est perçu comme un ami ou un ennemi. En surface. Quand on cesse de rendre l'autre responsable de tous nos maux, il devient une source précieuse de savoir, et nous renvoie quantité d'informations.
Portrait va à la rencontre de celles et de ceux qui, ont compris, au fil de leurs expériences, le genre de vie qu'ils avaient envie de mener. Les auteurs, les photographes et les illustrateurs ont ainsi rapporté des récits de vie inspirants et des idées à partager. Mais la rencontre est-elle le fruit du hasard ? Pour Karla Suarez, dont nous publions un texte inédit, le hasard n'est pas l'oeuvre de forces obscures, inexplicables, mais dissimule « la matérialisation d'un désir autrement plus profond« (1).
Rachèle Bevilacqua (1) La Voyageuse, éditions Métailié
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Parlement(s) n.32 : "nos ancêtres les gaulois !"
Etienne Bourdon
- Presse Universitaire de Rennes
- Parlement(s)
- 10 Septembre 2020
- 9782753580589
"Nos ancêtres les Gaulois ! " : la formule hante notre mémoire collective comme un élément central du discours sur l'identité porté par le roman national tel qu'il s'est longtemps écrit. Mais ces ancêtres paradoxaux - fiers de leur liberté mais désunis, attachants mais querelleurs, redoutables guerriers mais vaincus - sont le résultat d'une véritable fabrique. Cette image des Gaulois émerge dès l'Antiquité, reprise et étoffée au XVe siècle en fonction des besoins politiques et identitaires du moment, pour servir l'affirmation de la francité au siècle suivant, puis à partir de la Révolution française et au XIXe siècle elle s'installe durablement dans l'imaginaire politique, comme en témoigne encore le discours public depuis 1958.
Ce dossier montre, par une lecture culturelle du politique, la façon dont la figure du Gaulois, siècle après siècle, a nourri les représentations et les identités nationales dans un usage politique de l'histoire. Et comment le discours sur le présent prend la voix du passé.
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La revue Portrait, le monde en têtes numéro 2
Julie Bonnie, Judith Perrignon, Pacôme Thiellement, Julie Bonnie, Judith Perrignon, Pacôme Thiellement
- Les Editions Du Portrait
- Revue Portrait
- 2 Octobre 2014
- 9782371200012
N'avez-vous jamais pensé : « C'est fou, c'est le hasard qui m'a fait rencontrer cette personne. Elle a changé ma vie.« On se laisse souvent charmer par l'idée que le hasard préside à un amour, à une amitié, à un changement de carrière. Comme si ce mot dispensait, en douceur, d'identifier et de comprendre le cheminement des événements.
Les auteurs, les photographes et les illustrateurs de PORTRAIT continuent de questionner, en filigrane, le rôle joué par le hasard dans la vie de celles et de ceux qu'ils ont rencontré. Dans la nouvelle de ce numéro, In virus veritas, Julie Bonnie (1) écrit : «Le hasard n'a aucune raison d'intervenir s'il n'y a pas de charge émotionnelle. Des inconnus se croisent à longueur de journée, et personne n'en parle.» Il me semble aussi que le hasard a à voir avec les émotions, ces petites voix de l'âme, au langage si complexe.
1- auteur de Chambre 2 aux éd.Belfond
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Dans ce numéro, la revue Illusio engage une réflexion sur les thématiques du corps, de la santé et de la médecine en réunissant les contributions de sociologues, psychanalystes, anthropologues, philosophes et professionnels des soins. L'orientation principale de ce travail sera d'interroger la manière dont la santé est, aujourd'hui, produite dans une société où prédominent la marchandise, le spectacle et la vitesse.
Dans un premier temps, le savoir lié à la santé et à la médecine a été questionné. En effet, au coeur des débats médiatiques, des enjeux politiques et des préoccupations internationales, la santé est partout présente. Mais qu'est-ce vraiment que la santé ? Pour répondre à cette interrogation, cette santé sera interprétée par des auteurs qui analysent la médecine et l'éducation qu'elle produit dans la formation de l'esprit et du corps médical. Comment ce corps médical a-t-il été dominant sur la santé en Occident et comment est-il, aujourd'hui, démuni, voire en souffrance, face à l'industrialisation massive de la santé ? Ce sont bien là les catégories du normal et du pathologique qui seront radicalement réinterrogées.
Dans un deuxième temps, se pose la question des enjeux de cette santé contemporaine au regard des personnes confrontées à la maladie, à la précarité et à l'altérité que provoque quotidiennement la souffrance. Différentes analyses seront proposées permettant d'expliciter la réalité de personnes dépendantes d'institutions médicales et ainsi, enchaînées à l'idéologie d'un corps qui devrait être parfait. Pourtant, dans certaines situations, ce corps ne peut pas l'être ! Ici seront présentées des réflexions sur la situation des personnes en fin de vie, des personnes sans abri, des personnes sous addictions, des femmes et de l'épuisement au travail, des corps modifiés par la place accordée au génétique, des artistes et de leur rapport à la maladie dans la création.
Enfin, l'idéologie d'un corps parfait sera analysée par le biais du corps performant, c'est-à-dire d'un corps qui testera, sans limites et de manière pathologique, les frontières de la vie et de la mort. L'étude du corps sportif sera donc au coeoeur de ce dernier volet en présentant une réflexion sur le dopage, l'eugénisme et le sport, l'éducation des corps sportifs et plus particulièrement, la place de la médecine du sport dans ce système. En fait, comment fabrique-t-on par le sport une surhumanité avec toutes les perversités que cela peut engendrer ?
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Histoire & Civilisations n.85
Collectif
- Malesherbes
- Histoire & Civilisations
- 14 Juin 2022
- 3663322120688
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Cassandre / horschamp n 90 - un nouveau monde
Collectif
- Cassandre - Revue Hors Champs
- 27 Juin 2012
- 9782952140287
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Dix ans après la violente crise de 2001, c'est un pays profondément transformé qui se rendra aux urnes en octobre 2011 pour l'élection présidentielle.
Depuis 2004, certains aspects de l'économie argentine tendent à confirmer un renouvellement de la croissance, tandis que certains aspects témoignent d'un effondrement social (violences, criminalités, corruption, mécontentements, musellement de la presse). Pourtant, la présidente Kirchner, élue en 2007, est aujourd'hui la « favorite » dans les sondages, face à une opposition divisée. Ce dossier s'interroge sur les recompositions de la scène politique et sur la capacité du kirchnérisme à « amalgamer » de larges pans de la société, mais aussi sur les effets dissonants et contradictoires de la prospérité retrouvée.
Qu'en est-il des nouvelles formes de mobilisation des travailleurs et des relations entre syndicats et péronisme ? Comment caractériser la société argentine aujourd'hui ? Le nouveau président pourra t-il soutenir la relance de l'économie, combattre la corruption omniprésente et fédérer la société autour d'un nouveau projet ?
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En cette année 2014 qui commémore le déclen-chement de la Première Guerre mondiale, le thè-me de l'exposition annuelle du Musée de la Corse. S'est imposé. Pour réaliser son catalogue, le Mu-sée a fait appel aux meilleurs spécialistes insulai-res ou non, autour de problématiques militaires, politiques ou sociales.
De nombreux travaux scientifiques ont été publiés sur la guerre de 1914-1918, mais il restait à faire le point sur les chiffres et remettre de l'ordre dans les discours et les hypothèses qui firent florès de-puis.
L'ouvrage réunit 17 articles ainsi que le catalogue de l'ensemble des oeuvres présentées au sein de l'exposition.
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La fievre du dopage ; performances a tout prix
Françoise Siri
- Autrement
- Mutations
- 29 Septembre 2000
- 9782746700161
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Révision de l'histoire ; totalitarismes, crimes et génocides nazis
Yannis Thanassekos
- Cerf
- Passages
- 19 Mars 1990
- 9782204040945
Au centre des controverses autour de la " question allemande " deux grandes interrogations sur la modernité : les systèmes totalitaires et les crimes et génocides nazis. Les événements du jour précipitent questions historiques, politiques, éthiques, voire méthodologiques qui ont été débattues ces dernières années. De nouvelles orientations de recherche et de nouvelles analyses ont enrichi les théories sur le ou les totalitarismes, les enquêtes historiques et la critique politique. Cet ouvrage fait le point sur cet héritage de notre temps et identifie les obstacles à franchir pour le réinterroger avec fécondité. Les discussions consacrées aux totalitarismes - riches aussi bien en analyses " internes " qu'en approches " comparatistes " - permettent de tirer quelques bilans fort instructifs quant aux multiples usages d'une notion qui n'a cessé de préoccuper la pensée contemporaine. Le débat sur la singularité des crimes et génocides nazis a mis en lumière les enjeux qu'implique la " mise en perspective historique " du IIIème Reich, comme l'a montré le débat des historiens allemands : " Devant l'Histoire ". Point incontournable pour la conscience européenne, Auschwitz s'inscrit, plus que jamais, au carrefour des grandes interrogations du présent.
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La littérature n'est jamais très loin de la politique...
Dans le cadre d'un doctorat de lettres, l'auteur, par ailleurs leader du mouvement indépendantiste corse, a choisi de remonter aux sources de l'imaginaire na-tional corse et d'en chercher les différentes manifes-tations spécifiquement dans les textes littéraires des auteurs corses. Depuis la Giustificazione du père Sal-vini au XVIIIe siècle - pamphlet qui servit à la défen-se des Corses face aux Génois devant les cours euro-péennes notamment-, aux romans des auteurs de l'entre-deux guerres, il montre combien ces figures qui dessinent les contours de cet imaginaire national sont prégnante et opérantes dans la littérature insu-laire.
La méthode empruntée à la sociolittérature porte à vérifier l'importance des contexte socio-historiques et donc politiques dans lesquels nait et meure tel ou tel type de littérature. Les « invariants » liés à l'imaginai-re, manipulé à leur guise par les auteurs, continuent cependant à traverser les époques et les modes.
Repérant, au sein des grandes périodes d'effervescen-ce culturelle (période de l'Etat paolien au XVIIIe siè-cle, primu riacquistu au tournant du siècle, Riacquistu des années 70), l'auteur souligne leur lien avec le po-litique. Ce lien qu'il propose non seulement d'éclairer par le regard du chercheur, mais aussi de mettre en exergue, car aujourd'hui la classe politique ne sait plus que « Shakespeare la concerne », selon le mot d'Edgar Morin.
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De sainte Thérèse de Lisieux on a dit que, inconnue pendant sa vie, elle était méconnue après sa mort. En effet, les réalités les plus grandes, surtout s'il s'agit en même temps des plus simples, sont longues à devenir compréhensibles. Nous commençons seulement à percevoir jusqu'où nous entraîne le message de Thérèse - un message que le monde attend et qui est de plus en plus actuel. Ce livre du Père Conrad De Meester est mondialement connu ; en voici l'édition complètement revue et mise à jour. Il indique mieux encore quel fut pour Thérèse et quel est pour les hommes d'aujourd'hui le chemin qui mène vers Dieu.
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Revue africultures n.67 : esclavage : enjeux d'hier à aujourd'hui
Revue Africultures
- L'HARMATTAN
- Revue Africultures
- 1 Juillet 2006
- 9782296005822
Le 10 mai 2006, la France célèbre, pour la première fois en métropole, la journée officielle "des mémoires de la traite négrière, de l'esclavage et de leurs abolitions". Cinq ans plus tôt, le parlement adopte la loi Taubira reconnaissant l'esclavage et la traite négrière "crimes contre l'humanité". Cette reconnaissance n'a rien de spontané. Longtemps refoulée, cette histoire fait aujourd'hui l'objet de nombreuses recherches mais aussi de polémiques passionnées. Sa modernité saute au visage. Pourquoi l'esclavage et la traite posent-ils encore des questions politiques, économiques, sociales et culturelles majeures de part et d'autre de l'Atlantique ?
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