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Leo Scheer
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Dans Les Contes de la folie ordinaire, Charles Bukowski dit que les prostituées sont titulaires d'un secret que les hommes ont oublié : la vérité. Jean-Luc Godard relie son obsession du cinéma - art des signes vrais - et de la prostituée en une métaphysique qui lui est propre, que l'on retrouve particulièrement dans son film Une femme coquette.
Il y joue le rôle du miché de la prostituée, incarnation de la vérité face à la coquette qui, de l'autre côté de la rue, joue à la putain. Lulu, l'opéra d'Alban Berg, adapté de La Boîte de Pandore de Frank Wedekind, tend aux bourgeois et aristocrates autrichiens le miroir de leurs propres fantasmes obscènes, ceux qu'ils gardent à l'abri de leur intériorité, avant de détruire l'objet de leur désir, la belle Lulu. La prostituée, en rendant publique l'hypocrisie de la société bourgeoise sur le point du sexe, lui ôte tout pouvoir. C'est pourquoi on s'attache à la condamner quand, portant des attributs extérieurs de séduction, elle racole dans la rue. DansUlysse, James Joyce montre comment Leopold Blum, en traversant une expérience initiatique, devient un véritable héros : il doit aller chercher Stéphane Dedalus dans le bordel de Bella Cohen. Pour lutter contre les hallucinations - ses désirs secrets - qui l'assaillent, il doit se raccrocher à la vérité de son amour pour sa femme Molly.
Chester Brown, dans son roman graphique Vingttrois prostituées, révèle que passer un moment avec une putain, c'est passer un moment avec soi-même, comme on passerait un moment face à un miroir.
On y est nu, confronté à son reflet, obligé de prendre en charge son propre désir.
À partir de ces exemples, loin d'être tous cités ici, Laurent de Sutter démontre que la rencontre avec une prostituée fait dérailler l'ordre par lequel un homme tente de ne pas s'effondrer à chaque coin de rue. Elle rend impossible la poursuite d'une existence qui prétend être gouvernée par la raison, comme s'il s'agissait d'un dossier à régler.
Au contraire, la vérité est dans la perte de cette règle. De même qu'elle affole l'ordre social du travail et de l'argent, ou même l'ordre policier de la rue, la prostituée affole l'ordre individuel du sujet.
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Ce livre est né d'un séminaire intitulé French Theory Today - An Introduction to Possible Futures, donné à la Public School de New York en 2010 et consacré à cinq philosophes français : Catherine Malabou, Bernard Stiegler, Mehdi Belhaj Kacem, Quentin Meillassoux et François Laruelle.
La perspective dans laquelle se place son auteur est celle d'un outsider étranger au contexte français, aux querelles de clocher de l'élite philosophique parisienne ainsi qu'à l'antique genèse de ses factions politiques. Sous le nom de «nouveaux réalistes », il ne s'agit donc pas de repérer l'émergence d'une nouvelle école mais de faire apparaître, en respectant la singularité de chaque auteur, des chemins de pensée qui témoignent d'un intérêt renouvelé à l'égard de la vérité. L'auteur rassemble ici, entre ontologie, redéfinition de l'objet et critique du capitalisme, quelques-uns des thèmes les plus significatifs du discours d'aujourd'hui. Il démontre qu'à la crise de la théorie succède la recherche d'autres logiques pour d'autres mondes.
La question désormais décisive de la philosophie pourrait se formuler ainsi : êtes-vous du côté du réel ou du côté de l'histoire ?
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Spinoza et Vermeer sont nés la même année, en 1632, mais le rapprochement qu'établit entre eux Jean-Clet Martin n'a rien à voir avec l'anecdote biographique, et ils auraient pu naître à cinq siècles de distance ou sur deux planètes éloignées que leur secrète et intime parenté n'en serait pas moins réelle. Affaire de forme, de manière, de regard, d'obsession peut-être - pour la modulation de la lumière, pour l'infinie multiplicité des variations de l'unité profonde des choses. Au concept spinozien de Dieu, substance unique constituée d'une infinité d'attributs, répond ainsi, dans L'Astronome de Vermeer, le rayon illuminant de mille feux le globe terrestre.
Jean-Clet Martin, dans cet essai philosophique libre, forme légère donnée à une interrogation profonde, interroge l'éternité telle qu'elle se présente quand elle rencontre le temps. Il contemple les concepts de Spinoza et médite la lumière de Vermeer pour approcher la réalité de ce qui dépasse toute réalité, et en donner, avec la modestie que nécessite toute entreprise hardie, l'abrégé, le bréviaire.
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La créatique ou la novatique 1941-1976
Isidore Isou
- Leo Scheer - Al Dante
- 27 Janvier 2004
- 9782847610406
Isidore isou, né le 19 janvier 1925 à botosani en roumanie, s'installe à paris en 1945.
Il fonde le lettrisme, dernier mouvement d'avant-garde historique français. il intervient dans le champ de la poésie et de la musique (cf. introduction à une nouvelle poésie et à une nouvelle musique, gallimard, 1947), du cinéma (son film traité de bave et d'éternité, présenté au festival de cannes en 1951, a, depuis, inspiré bon nombre de cinéastes contemporains, de la nouvelle vague française au cinéma underground américain), du roman (notamment à travers ses romans hypergraphiques, les journaux des dieux, 1950, et initiation à la haute volupté, 1960, tous deux publiés aux escaliers de lausanne) et des arts plastiques ; mais également de la politique (manifestes du soulèvement de la jeunesse, à paraître prochainement aux éditions al dante), de la philosophie, de l'économie et de la psychiatrie (antonin artaud torturé par les psychiatres, lettrisme n° 13, 1971).
Dans la créatique ou la novatique, isidore isou nous offre un véritable manifeste philosophique, pensée novatrice basée sur la kladologie, science des branches de la connaissance humaine.
" si la philosophie, comme la science, est un domaine destiné à nous apporter la vérité, par ses méthodes de réflexion générale, alors tous les auteurs insuffisants de la philosophie, de platon à heidegger, en passant par kant, hegel ou marx, seront balayés vers les poubelles de la mémoire, vers les archives dépourvues d'intérêt, sauf pour les amateurs de " bizarreries ", de " falsifications " ou d'" erreurs " de l'évolution de la connaissance ; de même qu'en astronomie, par exemple, on n'étudie plus l'almageste de ptolémée et les volumes des auteurs de courber décrites par les planètes du système géocentrique, car copernic représente l'auteur fondamental à partir duquel a commencé, en réalité, la discipline du ciel, de l'univers, auteur fondamental ayant balayé vers les poubelles de la mémoire tous les prédécesseurs, spécialisés dans la branche dont ils 'est occupé.
Avec la créatique ou la novatique, j'offre une base capitale de savoir et de pouvoir multiplicateur, qui explique le grand nombre de mes apports importants, inédits, dans tous les arts (la poésie, la musique, la peinture, le roman, le cinéma, le théâtre, la danse, le mime, etc. ), dans un grand nombre de sciences (de la psychothérapie aux mathématiques, en passant par l'économie politique) et de techniques, et je crois pouvoir me déterminer par cette révélation supérieure comme l'un des plus grands et même, selon certains des lecteurs de ce texte, comme le plus grand auteur de tous les temps.
" (isidore isou, 3 décembre 1977. ).
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L'avant-garde est inacceptable - reflexions sur guy debord
Jappe Anselme
- Leo Scheer
- 1 Avril 2004
- 9782849380116
La popularité récente de Guy Debord est de nature à créer la confusion. Alors que celui-ci a produit la critique la plus résolue de la société et de la politique comme spectacle, il n'est pas rare, dans les journaux, à la télévision même, de le voir servir d'ornement au regret hypocrite de ce qui a, un temps, tenu lieu de politique.
Dans L'Avant-garde inacceptable, Anselm Jappe revient sur plusieurs aspects de sa pensée et de la pensée situationniste, qu'il n'avait fait qu'effleurer dans son Guy Debord (Denoël, 2001). Pour Debord, rappelle-t-il, politique et spectacle résultent du même fétichisme : celui de la marchandise.
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La vie psychique du pouvoir - theories de l'assujetissement
Butler Judith
- Leo Scheer
- 3 Octobre 2002
- 9782914172585
La Vie psychique du pouvoir explore le paradoxe, contenu dans le concept d'assujettissement, selon lequel le pouvoir est à la fois créateur et oppresseur du sujet.
Cette contradiction est vécue psychiquement comme " attachement passionnel " du sujet à lui-même. La subjectivité est passionnément liée à sa subordination. Comment dès lors penser une quelconque dissidence ? Une réélaboration du concept d'identité sous ses aspects politiques, psychiques et sexuels permet de donner à cette question uni tour inattendu. La Vie psychique du pouvoir constitue sans doute l'examen le plus magistral des rapports entre " sujet ", " pouvoir " et résistance " depuis Foucault et Althusser.
Que l'auteur en soit une femme, américaine de surcroît, rend cet ouvrage encore plus remarquable.
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La seconde vie de l'opéra Tome 1 ; opéra mundi
Mehdi Belhaj Kacem
- Leo Scheer
- 14 Avril 2012
- 9782756103785
Un cinéphile découvre, sur le tard, l'opéra, sous la seule forme de DVD.
Il savait que le cinéma s'est toujours défini par opposition au théâtre ; il découvre que, syntaxe musicale oblige, le cinéma est une gigantesque répétition des procédés de l'opéra. Pendant trois ans, il n'interroge plus son rapport à la seconde vie de l'opéra, le cinéma, qu'à travers le visionnage de plusieurs versions des mêmes opéras, chroniqués pour des magazines réels ou imaginaires.
Le présent livre est un florilège de ces chroniques.
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Qu'est-ce que la philosophie occidentale, habituée aux sommets lumineux de la raison, peut dire des sous-sols, des bas fonds, de ces zones obscures de l'humanité qui côtoient l'enfer ?
Jean-Clet Martin, poursuivant son travail d'exploration des marges et des recoins de l'histoire de la pensée, qui lui vaut une place singulière, de plus en plus reconnue, dans le paysage philosophique français, tente dans ce nouvel essai de faire surgir de l'ombre « des formes immaculées que le philosophe ne peut apercevoir qu'en devenant taupe ». Il explore, dans de courts textes qui sont autant de coups de sonde dans la nuit, l'angoisse, la mort, la déchéance, la folie, la misère, l'absence de Dieu ; tout ce qui échappe aux différents triomphes de l'homme sur l'homme.
On retrouve, au fil de cette enquête à la fois profonde et joueuse, pédagogique et exigeante, aussi bien Hegel, Kierkegaard, Nietzsche, Deleuze ou Philippe Lacoue-Labarthe que Dante, Hölderlin, Kleist, Kafka, Munch, Malher : des philosophes, des écrivains, des artistes ... la pensée dans tous ses états.
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Rigoureux, à la manière des entrées d'un dictionnaire, Stéphan Lévy-Kuentz passe en revue tous les aspects de cette " fiction collective ", de ses protagonistes à ses rituels, de sa préparation à sa mise en scène, de ses règles à sa chorégraphie.
Entre analyse sémiologique et interprétation, science de la technique et dérision à froid, il dégage ainsi l'essence de ce que Pierre Bourgeade, dans sa préface, nomme " le premier phénomène de notre époque " et fait surgir de nouvelles significations, lesquelles convergent vers l'image d'un drame universel: " Voici une forteresse intemporelle de quatre-vingt-dix minutes dont la portée du mythe buissonnier qui s'y joue est celle d'une communion laïque, cathartique et onaniste.
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La Conjuration des Tartuffes tire un bilan des violentes polémiques qui ont entouré la parution du précédent livre de Mehdi Belhaj Kacem, Après Badiou.
Il démonte la manière qu'auront eue ses détracteurs de contourner le nerf de la polémique : moralisme, psychologisme, voire psychiatrisation de l'auteur, le tout dégraissé de la moindre calorie philosophique, alors même que ses propres attaques épousaient point par point la philosophie d'Alain Badiou. Mehdi Belhaj Kacem dresse le bréviaire des monstres qui restent à terrasser : agonistique "communiste" autiste, en l'absence du moindre début de philosophie du communisme ; "machisme transcendantal" doctement ignoré par les dévots ; archaïsmes ridicules de patriarche ; universalisme inconsistant, appuyé sur un positivisme épistémologique délirant ; éthique aussi abstraite dans sa formulation qu'ignominieuse dans ses intentions ; etc.
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L'air intelligent ; théorie et pratique
Jean-luc Florin
- Leo Scheer
- Melville
- 16 Janvier 2008
- 9782756101101
L'intelligence est-elle contagieuse ? Comment la considérait-on au Moyen Age ? À la Renaissanceoe Au temps des Lumières ? Dans les salons victoriens ? Dieu est il intelligent ? Et l'intelligence n'est-elle pas plutôt le propre du Diable ? En quoi se différencie-t-elle de ce que Pascal nomme l'esprit de finesse ? Qu'en disent Platon, Dostoïevski, Balzac, Proust, Valery, Bergson ? Quelle est cette secte du XVe siècle, " les hommes de l'intelligence " ? L'intelligence n'est elle qu'une couverture mondaine ? Intelligence et démocratie sont-elles antinomiques ? L'intelligence penche-t-elle du côté de la ruse ou de l'analyse ? Du sophisme ou du raisonnement ? D'Arsène Lupin ou de Sherlock Holmes ? Respecte-t-elle les classes sociales ? Comment avoir l'air intelligent ? Même après trois verres ? A toutes ces questions et à bien d'autres, ce petit ouvrage répond avec humour, érudition, légèreté et, bien sûr, un peu de la bêtise dont l'auteur avoue ne pas avoir su se départir.
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Qui sommes-nous donc et qu'est-ce qui peut faire qu'une vie soit authentiquement vécue ? Avons-nous seulement un corps ou aussi une âme ? Lorsque nous mourons, perdons-nous seulement le corps ou bien peut-on aussi perdre son âme, et qu'est-ce que cela veut dire ? L'homme est-il d'abord un vivant, comme les otaries et les mille-pattes, ou bien est-il d'abord autre chose ? Le monde est-il simplement la circulation des marchandises, hommes compris, ou bien est-il aussi et surtout le miracle de l'être et des apparitions de l'être ? C'est cette dernière version, opposable à l'ensemble du nihilisme aujourd'hui triomphant, qu'il faut soutenir.
Ce livre ne donne pas de recettes : il affirme, il pose la violence heureuse du positif en travers du travail incessant du ressentiment, il indique comment, dans une époque qui pense si mal, penser est une fête.
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Au carrefour de la philosophie, du féminisme, de la politique et de l'anthropologie, Rada Ivekovic forge une pensée singulière et puissante qui, de l'analyse des rapports sociaux des sexes à celle de la violence du pouvoir, de l'histoire de la Yougoslavie à celle de l'Inde et à l'actualité la plus brûlante de l'Occident, ou du tiers monde, donne à entendre, d'une manière radicalement neuve, l'idiome que le monde parle désormais et qui est tout entier à déchiffrer : la mondialisation.
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L'origine et la filiation ne concernent plus seulement la parenté mais ont envahi la pensée politique, l'histoire, la culture.
Comment la généalogie a-t-elle colonisé nos imaginaires, pourquoi est-elle devenue un instrument normatif des savoirs et des comportements ? Elle assigne des places, elle légitime des hiérarchies et des valeurs, et sert aujourd'hui à dramatiser une crise de la transmission. La critique proposée ici s'inspire des théories et des fictions qui ont cherché à briser cet ordre généalogique. Des utopies sur la communauté sexuelle aux dérèglements de la mondialité, en passant par les espoirs pervertis d'une fraternité révolutionnaire, cet ouvrage révèle un " paradigme généalogique " au coeur de nos représentations, et pose des questions à la fois inactuelles et urgentes : qu'est-ce qu'une ressemblance de famille ? Comment reconnaître nos semblables ? Sur quelles scènes, intimes et collectives, déjouer les assignations identitaires ?
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Souverainete, droit, gouvernementalite - lectures du politique moderne a partir de bodin
Thomas Berns
- Leo Scheer
- 30 Septembre 2005
- 9782915280869
Que faire de la souveraineté, d'une idée de la souveraineté qui semble sortir plus dense de toutes nos tentatives pour nous en débarrasser ? Ne devons-nous pas plutôt l'effriter de l'intérieur, depuis son caractère absolu, exclusif, purement théorique, depuis son indifférence, depuis sa suffisance, pour comprendre qu'elle se joue en fait toujours dans le repli et la négation, qu'elle est d'abord un signe de faiblesse. L'analyse de la construction du principe de souveraineté et de sa mise au centre du politique à l'aube des Temps Modernes nous montre en effet une souveraineté essentiellement inquiète d'elle-même et n'ayant de sens que dans cette inquiétude, dans le projet de signifier, à l'encontre de Machiavel, que le politique peut être à l'abri de la variation et de la division. Cette souveraineté-là, dont on peut suivre pas à pas la construction dans les textes de Bodin, se révèle avant tout dans les relations de manque et de repli qu'elle doit entretenir avec le droit et le gouvernement.
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Sur la révélation
Variations IV
Méditation sur la mort par un sujet qui a vécu toute sa vie comme négation et cherche à mettre en relation réalité et vérité. Vérité intérieure qui dénoue l'angoisse née du monde comme menace et s'ouvre à la révélation, acte de foi par lequel le sujet récupère le sens et la valeur de la Parole.
Ce troisième livre de David Nebreda prolonge une démarche qui s'est affirmée dans les deux premiers volets de son oeuvre (Autoportraits, 2000 et Chapitre sur les petites amputations, 2004). Mais ce livre, dans lequel la photographie s'efface au profit de l'écriture, s'engage sur une voie nouvelle où s'amorce, par delà une réalité douloureuse, une authentique mise en question du Bien et du Mal.
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Mehdi Belhaj Kacem et Tristan Garcia ont en commun d'être deux figures majeures de la scène philosophique française et de poursuivre, chacun à leur manière, l'écriture d'une oeuvre littéraire.
« Algèbre de la Tragédie », le dernier chapitre de L'Esprit du nihilisme, est le point de départ choisi par Tristan Garcia pour son intervention lors du colloque organisé, en 2013, autour de l'oeuvre de Mehdi Belhaj Kacem, à l'ENS-Ulm. Dans sa postface, Critique et rémission, il propose la lecture suivante de sa démarche : « L'oeuvre de Mehdi Belhaj Kacem correspond à l'idéal que je me fais d'une pensée critique, au terme du XXe siècle et d'une modernité qui ne veut pas finir. En repartant du début d'Algèbre de la Tragédie, je voudrais éprouver par des concepts mon sentiment de lecteur : qu'est-ce qui m'amène à interpréter le travail de Mehdi Belhaj Kacem comme celui du critique par excellence - de l'homme de la crise ?» © Éditions Léo Scheer, 2014
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Un essai sur l'intérêt philosophique de Michel de Montaigne pour les animaux. La professeure de littérature analyse ses écrits afin de sa réflexion sur le rôle de la sensibilité dans la compréhension du monde.