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La Bouinotte
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Ils sont innocents ! l'affaire Mis & Thiennot
Léandre Boizeau
- La Bouinotte
- 9 Novembre 2010
- 9782915729269
Grâce à ce livre qui a déclenché, depuis 1980, dans toute la presse et à la télévision, un mouvement de curiosité d´abord, d´unanimité ensuite, l´affaire du crime de Saint-Michel-en-Brenne est devenue « l´affaire Mis et Thiennot ». L´auteur y livre une démonstration implacable de l´innocence de Raymond Mis, Gabriel Thiennot et de leurs compagnons, accusés du meurtre d´un garde chasse dans la Brenne de l´après-guerre.
Le récit, prudent, dépouillé de toute passion, de Léandre Boizeau, a ainsi rallié des milliers de Français à la cause de Mis et Thiennot.
Cette cinquième édition est enrichie d´un avant-propos et d´une annexe reprenant les principaux faits nouveaux présentés lors des différentes requêtes en révision du procès.
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La naissance de Saint-Benoît-du-Sault est liée à celle d'un monastère dans les premières années du XIe siècle.
Très vite une ville fortifiée se développe, plusieurs des maisons visibles aujourd'hui conservent une volumétrie proche de ce qu'elle était au XIIIe siècle. La ville poursuit son développement : un bourg grossit devant le portail de la ville dès le XIVe siècle en même temps que s'accroît un commerce de grande ampleur qui assure le rayonnement de Saint-Benoît. Dans un contexte de rivalités incessantes entre le monastère, la seigneurie de Brosse et les derniers arrivants : des marchands, les mentalités évoluent, façonnant comportements et paysages, agissant sur les métiers, les fonctions administratives, l'architecture... jusqu'à occasionner aux XVIIe et XVIIIe siècles des demeures de style qui débordent dans de nouveaux faubourgs.
Au XIXe puis au XXe siècles, le déplacement des principaux flux commerciaux par Argenton-sur-Creuse au détriment de Saint-Benoît entraîne le déclin de la ville qui ne retrouvera jamais son importance passée gagnée du fait d'avoir été au carrefour de nombreuses voies de communication d'importance.
Christian Zarka nous livre ainsi les clefs pour mieux comprendre l'évolution et le visage actuel de Saint- Benoît-du-Sault, classé parmi les "Plus beaux villages de France"
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Elle a choisi sa vie, en une époque qui refusait encore aux femmes l'exercice de la liberté. Née Berrichonne, élevée en Touraine, fillette esseulée et rêveuse, Irène Champigny va grandir dans le Montparnasse bouillonnant des années 20. Elle ouvre une galerie, débusque les talents, sans oublier de vivre passionnément, au mépris de la douleur.
Elle recrute un certain Robert Denoël, un talent d'écriture et l'aide dans ses projets d'édition quand la galerie périclite. Jusqu'au bout de sa vie, sans concession à la médiocrité, elle va multiplier les rencontres, artistes ou gens de lettres, de Loutreuil à Malraux ou Barjavel, qui lui doit tant !
Léandre Boizeau signe le portrait magnifique d'une femme qui vécut fiévreusement son époque.
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Tout part d'une simple interrogation : pourquoi ce village du Berry s'appelle-t-il Villiers-les-Roses, alors que le narrateur n'y a pas trouvé le moindre rosier lorsqu'il y est venu pour la première fois ? Curieusement, personne n'a de réponse à cette question.
À partir d'un seul indice, extrêmement ténu - la présence dans le village, à la fin du xixe siècle, d'une femme surnommée la « Dame aux roses » - commence alors une enquête approfondie pour tenter de redonner vie à ce personnage et, de là, espérer parvenir à résoudre l'énigme de cette appellation.
Au fur et à mesure que celle-ci avance, le parcours et la personnalité de la « Dame aux roses » se révèlent peu à peu, parfois grâce à de surprenants hasards.
Si ce récit possède le charme des chroniques villageoises, on y voyage aussi beaucoup. Dans le Berry, bien sûr, mais également en région parisienne, et jusqu'aux États-Unis...
On prend plaisir à croiser toute une galerie de personnages les plus divers. Des artistes : un abbé qui décore de fresques son église, un sculpteur qui eût son heure de gloire... Des pharmaciens à l'origine de la quintonine... Des « parcheminiers », des militaires, des agents d'assurance... Ou encore George Sand, grande passionnée de roses...
Et même des banquiers d'Amérique...
À la fin de cet ouvrage, qui se lit parfois comme un roman policier, on finit par comprendre, alors qu'on ne s'y attendait peut-être plus, le pourquoi et le comment de l'appellation « Villiers-les-Roses » !