Stabilisateurs des sols et du climat, régulateurs des cours d'eau, dispensateurs d'ombrage et d'abris ainsi que d'un habitat pour les pollinisateurs et les ennemis naturels des ravageurs d'importance agricole, les forêts et les arbres sous-tendent la durabilité de l'agriculture. Source appréciable de nourriture, d'énergie et de revenu, ils contribuent également à la sécurité alimentaire de centaines de millions de personnes. L'agriculture demeure cependant le principal moteur de la déforestation dans le monde, et les politiques agricoles, forestières et foncières sont souvent en conflit les unes avec les autres.
La Situation des forêts du monde 2016 montre, exemples à l'appui (Costa Rica, Chili, Gambie, Géorgie, Ghana, Tunisie et Viet Nam), qu'il est possible tout à la fois d'accroître la productivité agricole, de renforcer la sécurité alimentaire et d'arrêter - voire de faire reculer - la déforestation. L'équilibre à trouver entre les utilisations des terres passe par une planification intégrée, s'appuyant sur des outils d'intervention appropriés de nature à favoriser la durabilité des forêts comme celle de l'agriculture.
Il y a près de trois ans, les dirigeants du monde approuvaient le Programme des Nations Unies pour le développement durable à l'horizon 2030 et ses 17 objectifs de développement durable (ODD), qui allaient devenir le cadre central d'orientation des politiques de développement du monde entier. La présente édition de La situation des forêts du monde s'attache à nous faire mieux comprendre comment les forêts et la gestion durable de celles-ci contribuent à la concrétisation de plusieurs de ces ODD. Il sera bientôt trop tard pour les forêts du monde: nous devons désormais travailler de façon intersectorielle, rassembler les diverses parties intéressées et agir vite.
La situation des forêts du monde 2018 envisage les mesures qui pourraient être prises pour améliorer la contribution des forêts et des arbres et sans lesquelles il est difficile d'accélérer les progrès en direction des ODD. Il est devenu essentiel d'agir pour instaurer une collaboration plus efficace avec le secteur privé et de transformer le secteur forestier informel pour accroître les avantages économiques, sociaux et environnementaux qu'il procure.
Il y a 70 ans, alors que la FAO achevait sa première évaluation des ressources forestières du monde, la préoccupation majeure était de savoir si l'offre de bois d'oeuvre serait suffisante pour satisfaire la demande mondiale; aujourd'hui, nous sommes conscients que nos forêts et nos arbres présentent un intérêt bien plus grand à l'échelle de la planète. Pour la première fois, le rapport sur La situation des forêts du monde 2018 fournit une évaluation de la contribution des forêts et des arbres à nos paysages et à nos moyens d'existence.
Cette publication vise à permettre à un public beaucoup plus large de comprendre en quoi les forêts et les arbres sont si importants pour les personnes, la planète et la postérité.
Dans son édition de 2018, La situation mondiale des pêches et de l'aquaculture donne un coup de projecteur sur le rôle des secteurs de la pêche et de l'aquaculture dans la réalisation du Programme de développement durable à l'horizon 2030 et des objectifs de développement durable, et mesure les progrès déjà accomplis. L'accent est mis en particulier sur la contribution de la pêche continentale et de la pêche artisanale et sur l'importance d'une gouvernance axée sur les droits, source d'un développement équitable et inclusif.
Comme dans les éditions précédentes, le rapport s'ouvre sur une analyse mondiale des tendances suivies par les secteurs de la pêche et de l'aquaculture: production, stocks, transformation et utilisation, échanges commerciaux et consommation. Cette analyse, qui s'appuie sur les statistiques officielles les plus récentes, s'accompagne d'un examen de la situation mondiale des flottilles de pêche, de l'action de l'homme dans le secteur et de la gouvernance de la pêche et de l'aquaculture. Les deuxième, troisième et quatrième parties sont consacrées à la biodiversité aquatique, à l'approche écosystémique de la pêche et de l'aquaculture, aux incidences du changement climatique et aux stratégies suivies, à la contribution du secteur à la sécurité alimentaire et à la nutrition humaine ainsi qu'aux questions liées au commerce international, à la protection des consommateurs et à des chaînes de valeur durables. Il est également question de la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée dans le monde, des préoccupations liées à la pollution marine et des efforts déployés par la FAO pour améliorer les données sur les pêches de capture. Enfin, le rapport donne un aperçu des perspectives du secteur, notamment des projections à l'horizon 2030. Comme toujours, La situation mondiale des pêches et de l'aquaculture vise à fournir des informations objectives, fiables et actualisées à un large éventail de lecteurs - décideurs publics, gestionnaires, scientifiques, parties prenantes et plus généralement toute personne s'intéressant aux secteurs de la pêche et de l'aquaculture.
Ce rapport présente les tendances et les progrès réalisés en matière de politiques d'atténuation du changement climatique dans les 34 pays membres de l'OCDE et 10 économies partenaires (Afrique du Sud, Brésil, Chine, Colombie, Costa Rica, Fédération de Russie, Indonésie, Inde, Lettonie, Lituanie), ainsiqu'au sein de l'Union européenne. Pris dans leur ensemble, ces pays représentent plus de 80 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Ce rapport couvre trois domaines : 1) les objectifs et cibles d'atténuation du changement climatique, 2) les instruments de tarification du carbone, comme les taxes sul'énergie, les taxes carbone et les systèmes d'échange de quotas d'émission, ainsi que les réformes du soutien aux énergies fossiles, 3) les principaux dispositifs politiques nationaux dans les secteurs énergétiques et non-énergétiques (l'agriculture, la foresterie, l'industrie et les déchets).
Ces directives ont pour objet de faciliter la mise en oeuvre du Plan d'action international visant à réduire les captures accidentelles d'oiseaux de mer par les palangriers (PAI-oiseaux de mer). Elles s'adressent aux décideurs et aux responsables de la formulation des politiques visant à assurer las conservation des oiseaux de mer et à minimiser leurs interactions avec les engins de pêche, mais pourront aussi intéresser les professionnels de la pêche et d'autres parties.
Les présentes directives on été développées pour répondre à la demande d'informations supplémentaires sur l'adoption pratique et l'application de l'approche écosystémique des pêches (AEP), avec un intérêt spécial pour ses dimensions humaines. Comme la mise en oeuvre de l'AEP est une aspiration humaine et se place dans le contexte des objectifs et des aspirations des politiques sociales, les forces humaines en jeu doivent être comprises et prises en considération. Elles peuvent revêtir différentes formes : politiques, cadres juridiques, structures sociales, valeurs culturelles, principes économiques, processus institutionnelles, ou toute autre manière pertinente ou expression de comportement humain.
La Consultation a été convoquée par le Directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, sur recommandation de la vingt-huitième session du Comité des pêches de la FAO. La Consultation technique a formulé des recommandations à l'intention du Comité, pour examen à sa vingt-neuvième session. Elle a été financée par les gouvernements du Royaume-Uni et des États-Unis d'Amérique, ainsi que par la Commission européenne.
This report reviews trends and progress on climate change mitigation policies in 34 OECD countries and 10 partner economies (Brazil, China, Colombia, Costa Rica, India, Indonesia, Latvia, Lithuania, the Russian Federation and South Africa), as well as in the European Union. Together, these countries account for over 80% of global GHG emissions. It covers three areas: 1) mitigation targets and goals, 2) carbon pricing instruments (such as energy and carbon taxation, emissions trading systems, as well as support for fossil fuels) and 3) key domestic policy settings in the energy and other sectors (including renewable energy, power generation and transport, innovation and R&D, and mitigation policies in agriculture, forestry, industry and waste sectors). The report is accompanied by an online country profiles tool containing more detailed information.