Les essences naturelles sont toujours la part magique d'un parfum. Depuis trente ans, Dominique Roques parcourt les continents pour trouver les extraits de fleurs, feuilles, fruits ou bois, senteurs d'exception que les « nez » assemblent dans leurs formules. Au fil de ses voyages, il nous entraîne à la rencontre d'hommes et de femmes aux savoir-faire immémoriaux. Cueilleurs de fleurs en Bulgarie ou en Inde, bouilleurs de gomme en Andalousie, gemmeurs au Salvador ou au Laos, cultivateurs de patchouli ou de lavande, planteurs de santal, distillateurs de vétiver ou de bergamote... Tous participent d'une histoire de trois mille ans qui offre aux parfumeurs la rose et le jasmin, le oud et l'encens, le benjoin et la vanille.
Avec humanité, passion et poésie, Dominique Roques nous raconte cet héritage fascinant et fragile.
Ce livre est une enquête sur l'agriculture cellulaire. Le terme relève de la novlangue en ce qu'il annonce comme relevant de l'agriculture la production d'aliments - plus particulièrement des produits animaux - à partir de cellules souches. Viandes, oeufs, laitages, gélatines, cuirs, soie sont (ou seront) fabriqués industriellement sans passer par la ferme. L'enquête s'attache aux start-up de cette nourriture artificielle ; aux financeurs des fondations qu'ils alimentent et aux mouvements que ces fondations soutiennent par ailleurs, notamment les végans ; l'enquête va aussi explorer les liens - discrets mais réels - d'une part avec une agence de la sécurité intérieure américaine, d'autre part avec les transhumanistes.
Notre époque ne sait plus faire confiance. Les autres (l'étranger, le voisin, le collaborateur, l'être aimé ou l'enfant) nous inquiètent dès que leur liberté les conduit un peu au-delà de nos attentes.
Nous les voudrions fiables, lisibles, transparents alors même que leur force ultime réside peut-être davantage dans cette surprise, cette imprévisibilité que leur différence nous promet. Faire confiance, c'est accepter de se rendre vulnérable, pour viser l'autre au-delà de toute attente et créer la possibilité d'échanges profonds et renouvelés.
Jean-Philippe Bouchaud nous montre comment la physique statistique peut nous aider à comprendre des événements de grande ampleur, notamment dans les domaines de l'économie et de la finance.
Le krach de 1987 ou la crise financière de 2008 sont des événements incompréhensibles dans le cadre de l'économie néo-classique. Leur survenance a montré les limites, voire le caractère néfaste de cette théorie.
Spécialiste de physique statistique, Jean-Philippe Bouchaud est l'un des pionniers de l'éconophysique, qui applique les concepts et méthodes de la physique statistique aux systèmes économiques et aux marchés financiers, envisagés comme des systèmes complexes, sièges de phénomènes d'imitation, de contagion, de panique collective. De même que les interactions entre molécules peuvent conduire à des comportements émergents inattendus, la transsubstantiation de l'individu dans le collectif est un ingrédient fondamental pour comprendre certaines crises socioéconomiques ou financières.
La paix peut-elle naître de la guerre, celle que nous vivons au quotidien, entre nous ? La médiation humaniste est un nouveau langage, un mode de relation au quotidien avec soi-même et les autres.
Jacqueline Morineau a été à l'origine du développement de la médiation en France. Elle a formé de nombreux médiateurs qui exercent au coeur de divers conflits. Pour elle, tout conflit matériel cache une dimension profonde, qu'il faut s'attacher à débusquer. Trop souvent la dimension civile et commerciale de la médiation prend toute la place et la prive de l'espace à donner à la dimension humaine, qui est toujours en attente. Une victoire sans paix est une piètre victoire. Il faut oser descendre dans le labyrinthe de la vie pour répondre à la véritable demande.
Un ouvrage d'exception enfin réédité dans sa version d'origine, qui réunit pour la première fois les deux tomes en un seul volume. Son texte intégral permet d'appréhender l'oeuvre authentique de l'auteur, ce merveilleux folkloriste du Berry qui a collecté à temps les coutumes et traditions des paysans berrichons, mélange de christianisme et de paganisme, qu'il a rapproché des plus anciennes croyances de l'humanité. Avec un amour profond de la région et de ses habitants, à l'instar de George Sand, qui a rédigé la préface, il décrit avec beaucoup de finesse et dans les moindres détails leur vie rude faite de craintes, de labeur et de réjouissances : les superstitions, les peurs ancestrales, les fées, les sorciers, la place omniprésente de la religion, les contes, les veillées, les mots de patois et leur étymologie, les dictons et proverbes, les chansons, les animaux, les fêtes, les jeux, les costumes. Ce livre regorge d'informations, et sa lecture ravira aussi bien le grand public que les chercheurs.
Depuis toujours l'homme observe le ciel persuadé de découvrir de nouvelles planètes. Les astronomes sont partis à la conquête de l'espace et les astrologues attendent la découverte des deux planètes manquantes,celles qui deviendraient les maîtres modernes du Taureau et la Vierge.
Avec la découverte de Korè et de Cérès, Robert Ambelain et Jean De Larche pensent que c'est chose faite. Ils se sont donc attachés à la recherche de leurs attributs en se basant sur leur mythologie.
C'est à cette découverte que vous convient Josette Bétaillole et Martine Belfort.
Ce livre est présenté en chapitre non intégral, mais complémentaires. Il est composé en tout de 6 chapitres. Dans ce livre un modèle de développement n'est pas typiquement proposé, mais des pistes sont dégagées. Des pistes qui sans doute peuvent être améliorées à travers d'autres réflexions, mais selon nous, il en vaut la peine d'essayer de les suivre en entendant de trouver mieux. Car il urge de sortir le continent de cette misère qui n'a que trop duré. Mieux, il est intéressant de ne pas chercher à imiter les autres, mais à se faire un chemin propre à l'Afrique qui peut dépasser les autres sans pourtant les imiter. Et il faut ça pour sortir de l'ornière. Le développement est à la portée du continent, il faut savoir seulement quel chemin emprunter.