Une édition collector : avec un CD audio exceptionnel.
Textes lus par Léa Drucker et Mathieu Amalric.
« La guerre avait fauché une génération. Nous étions effondrés. Mon oncle et ma tante avaient beau être médecins, ils ne possédaient plus rien. Leur clientèle avait disparu. Leur maison avait été pillée. Leurs économies avaient fondu. Le lendemain de mon arrivée à Paris, comme ils n'avaient ni argent ni vêtements à m'offrir, c'est une voisine qui m'a secourue avec une robe et des sous-vêtements.
Il régnait dans la maison une atmosphère de désolation. Il n'y avait plus le moindre meuble. Les miroirs avaient été volés, à part ceux qui étaient scellés aux murs et que les pillards n'avaient pas pu emporter.
Je faisais ma toilette matinale devant un miroir brisé par une balle. Mon image y apparaissait fissurée, fragmentée.
J'y voyais un symbole.
Nous n'avions rien à quoi nous raccrocher. Ma soeur Milou était gravement malade, mon oncle et ma tante avaient perdu le goût de vivre.
Nous faisions semblant de vouloir continuer. ».
Simone Veil raconte son enfance, sa déportation, et l'impact de cette épreuve dans sa vie.
Récit recueilli par David Teboul.
Le « bon pape Jean » fut son surnom. Il ne régna pas longtemps, mais toucha profondément par sa simplicité de coeur. C'était un homme de bon sens à la finesse toute paysanne, grand diplomate et profondément croyant. Son héritage n'est donc pas un enseignement hors norme, mais peut-être beaucoup plus : en convoquant le concile Vatican II, il provoqua la plus grande secousse de l'histoire récente du catholicisme.
Il ne s'embarrassait pas de ce qu'il estimait trop rigide dans les usages cléricaux ou dans la théologie classique. De ce point de vue, le pape François se reconnaît volontiers dans son illustre prédécesseur. C'est peut-être là le lot des prophètes.
Coll. « Les grandes figures de la spiritualité chrétienne » De saint François d'Assise à Jean-Paul II, 40 grands noms de la spiritualité chrétienne sont rassemblés dans cette collection dédiée à leur vie et à leur oeuvre. Découvrez comment, au-delà de toute confession, leurs écrits trouvent un écho dans notre actualité. Dans le CD joint à chaque volume, la voix de Michael Lonsdale, qui dirige la collection, apporte aux textes choisis la puissance de sa propre conviction spirituelle.
Jean Chrysostome est un monument oublié. Orateur exceptionnel, prédicateur hors pair, «saint Jean Bouche d'or» défendit la foi de l'Église avec courage et souvent contre ses intérêts personnels. Jamais il ne céda aux «grands» de ce monde. Et jamais il n'opposa voie spirituelle et voie de la charité : dans son esprit, l'une n'allait pas sans l'autre.
Son apport à la chrétienté est d'une ampleur considérable. Maître théologien, l'archevêque de Constantinople laissa un héritage d'une magnifi cence inégalée : la Divine Liturgie, le rituel le plus couramment utilisé dans l'Église orthodoxe.
Vandenbroucke, Demaegdt, De Brabandere, Vandepopuliere...
Dès le XIXe siècle, de nombreux Belges flamands ont immigré en Normandie. Dans les années 1920, ils reprennent les fermes à l'abandon d'une population paysanne décimée par la Grande Guerre et s'installent avec leurs familles.
De 2008 à 2012, Sonia Ringoot, issue de cette immigration belge, a parcouru la Normandie à la rencontre de ces migrants et de leurs descendants. À son micro, ils ont livré leurs témoignages.
Ces récits de vie dessinent une histoire du monde agricole et de ses mutations, tracent le portrait d'une génération.
On y parle de pays natal, de rejet et d'intégration, de vies à reconstruire. On y parle de terre et d'agriculture, de travail et d'ambition. On y parle de la guerre, de souvenirs tus ou exhumés, d'éducation et de religion. On y parle enfin de mémoire et d'héritage, d'amour et de transmission.
En quête de terre est aussi un livre de photographies : images de femmes et d'hommes, images d'une terre, images d'archives et de souvenirs.
Il y a trois vies en saint Martin de Tours. Celle du soldat, fi ls d'offi cier de l'Empire romain. Celle du fol en Christ, qui, une fois libéré de sa charge militaire, embrasse la vie d'ermite itinérant. Celle de l'évêque, qui ne se soumettra jamais à l'étiquette épiscopale en maintenant une vie de pauvreté radicale.
Si Martin a aujourd'hui disparu de la mémoire vive des chrétiens, il demeure célèbre pour des faits devenus légendaires, dont l'épisode mémorable du partage de sa cape avec un mendiant qui portera au rang d'universalité son message de charité et son souci des plus humbles.
"6 juin 1944. Ce jour qui sonne comme une victoire sera pour des milliers de jeunes gens leur dernier jour. Le jour le plus long ? Sans doute. Le plus fou tout autant. Les G.I's apportent les V-Discs, disques 78 tours de la Victoire. La danse revient au son du jazz des orchestres de la radio des forces armées américaines. Sim Copans, soldat sans uniforme, conduit un camion sono pour informer et distraire les villes et villages de Normandie au coeur de la furie.
Un peu plus tard débarque le futur du jazz avec le grand orchestre de Dizzy Gillespie. Le jazz français, qui s'est développé pendant la période de l'Occupation, rencontre le be-bop, la modernité du jazz, sans avoir eu le temps de se faire reconnaître. Scissions et déchirements : le futur n'attend pas. Seul surnagera le génie de Django Reinhardt. Michel Warlop restera le grand oublié.
1944 : à la Libération, je jazz est partout. Il est liberté, et la liberté est sur toutes les lèvres. Il saisit l'air du temps pour accompagner les bouleversements en cours. Il séduit la jeunesse et exprime le désir d'un autre monde."
Après « Le Fabuleux héritage de l'Égypte », la célèbre égyptologue Christiane Desroches Noblecourt nous révèle les secrets de ses découvertes.
De la signification occulte du papyrus à la révélation du mystère du Roi asexué, d'une mèche de cheveux aux origines insoupçonnées du plus célèbre des Pharaons, d'un fragment de pierre à la reconstitution d'un temple entier... bref, du détail le plus infime à la révélation du tout, Christiane Desroches Noblecourt nous entraîne dans un voyage unique au pays de la découverte.
Au travers de véritables énigmes policières, elle nous dévoile sa méthode d'investigation et décrit ce que l'oeil du chercheur doit voir et reconnaître.
Dans une attention constante aux moindres aspects des sites et de leur environnement, dans une véritable communion de sensibilité avec l'esprit des anciens Egyptiens, la plus enthousiaste des égyptologues contemporaines nous fait partager l'essence de son métier et de sa passion.
En livrant les clés de son intuition et de ses découvertes, elle propose un regard nouveau aux passionnés d'Egypte.
+ un CD audio de 66 minutes : « La vie sur les chantiers de fouilles »
Ce sujet, qui peut paraître au premier abord assez restreint, englobe l'essentiel des problématiques de la société médiévale : la cloche, centre d'un grand nombre d'attentions dès cette époque, est en effet un instrument de musique et surtout de propagande utilisé quotidiennement.
Les formes des cloches et leur évolution reflètent celles des goûts musicaux au cours du Moyen Age. Leur décoration et les inscriptions sur leurs flancs témoignent des croyances, locales ou plus générales, mais aussi, dans une moindre mesure, des relations de pouvoir au sein de cette société très hiérarchisée. Leur taille reflète également les améliorations techniques qui se sont produites au cours de cette période décisive.
Ainsi, d'un simple instrument d'appel, on va rapidement se diriger vers un instrument sonnant doté de qualité musicale et accordé à ses consoeurs, puis à un véritable instrument de musique, au sein d'un ensemble, qui préfigure ce que sera le grand carillon de concert flamand de l'époque moderne et contemporaine. La cloche, par sa taille, la richesse de sa décoration..., va peu à peu devenir un symbole de la communauté, de sa puissance, qui marquera les différences avec ses voisines de paroisse.
Finalement, derrière les cloches se cachent des hommes...
Histoires de banlieue ouvrière.
Histoires de quartiers populaires. Histoires d'usines, de bistrots, de jardins ouvriers, d'enfance choyée sans cadeaux de Noël et sans électricité. Histoires de flirts, de mariages, d'habits du dimanche, de terrains vagues, de sirènes d'embauche, de manifs, de métallos en cravate et de manoeuvres en bleu. Histoires de cocos, de socialos et de cathos, de colos et de patros, de vélos et de chaises sur la rue, de zincs, de billes.
Histoires d'hommes à la cuisine, de chaînes de conserves, de femmes se tenant par l'épaule, de grèves gagnées et perdues. Histoires d'exils de Bretons, d'Espagnols, d'Italiens, d'Algériens et de gamins habillés " pareil "... Photographies sorties d'albums de famille ou d'une simple boîte à chaussures, long travail du souvenir, les voix et les images des habitants de Saint-Denis et de ses environs raniment un passé présent, une mémoire vive.
Joies, douleurs, passions, plaisirs quotidiens, inventions et traditions se mêlent pour donner chair à ce territoire méconnu souvent dénigré, cette banlieue dure à vivre et douce au coeur, insaisissable, dérangeante, rebelle. Vivante.
Le présent ouvrage porte sur l'expression musicale populaire contemporaine des Innus du Québec et du Labrador (Canada). Les chants et musiques innus sont abordés dans une perspective d'affirmation identitaire et de guérison sociale liées aux processus de décolonisation et de revalorisation de la culture. L'ouvrage concerne plus précisément les Innus des communautés de Uashat mak Mani-utenam et d'Ekuanitshit situées sur la côte nord du golfe du Saint-Laurent.
La création et la diffusion de chansons populaires en langue innu - aimun sont devenues depuis peu un phénomène très important dans la plupart des communautés innues. Ces chansons s'inspirent à la fois des modes traditionnels de relation au son et au monde, de la tradition de chants chrétiens en langue innu - aimun ainsi que des musiques de violoneux, country, folk, rock et des divers courants actuels.
Malgré ces multiples influences, elles révèlent une attitude musicale propre aux Innus, en continuité avec un mode d'être ancestral, où le chant confère du pouvoir sur soi-même et dans le monde environnant. Ancrées dans l'expérience contemporaine, ces musiques sont des agents de transformation qui prennent aussi part au processus de guérison de l'être innu.
Saint Jean de la Croix est un monument de la spiritualité. Sans ce chercheur de Dieu, réformateur de l'ordre des Carmes, la face de l'Église catholique ne serait pas ce qu'elle est. Par la profondeur de son enseignement, il fut un apôtre du coeur et de la Croix. Son influence mystique est infinie.
Ce saint poète a offert des milliers d'aphorismes à la postérité, des mots trempés au feu passionné de son expérience intime du divin. Ainsi celui-ci, qui résume tout saint Jean de la Croix : « Humble celui qui se cache en son propre néant et sait se laisser à Dieu. » Coll. « Les grandes figures de la spiritualité chrétienne. » De saint François d'Assise à Jean-Paul II, 40 grands noms de la spiritualité chrétienne sont rassemblés dans cette collection dédiée à leur vie et à leur oeuvre. Découvrez comment, au-delà de toute confession, leurs écrits trouvent un écho dans notre actualité. Dans le CD joint à chaque volume, la voix de Michael Lonsdale, qui dirige la collection, apporte aux textes choisis la puissance de sa propre conviction spirituelle.
Plus d'un demi-siècle d'existence ! Que de souvenirs inoubliables, d'anecdotes, de péripéties aussi, qu'on aime à se raconter en mainte occasion. Les quelque deux cents pages de cet ouvrage en donneront un aperçu. Lo Gerbo Baudo, c'est deux et bientôt trois générations de danseurs, danseuses et musiciens. C'est une grande famille, animée d'une même passion : la danse et la musique traditionnelles.C'est une formidable aventure qui a permis, grâce surtout au festival mondial de folklore de Confolens, à des centaines - pour ne pas dire des milliers - de Confolentais de découvrir de nouveaux horizons, de s'ouvrir aux autres, de rencontrer des gens extraordinaires, de tisser des liens d'amitié au fil des nombreux voyages à travers le monde et de faire connaître parfois fort loin notre culture occitane limousine.
Un livre événement. 100 documents inédits à découvrir sur la vie des français sous l'occupation. Collés dans la page, glissés dans des enveloppes, des documents historiques reproduits à l'identique à déplier et à découvrir, notamment : le manuscrit original de l'appel du 18 juin 1940, des tickets de rationnements, la carte officielle de la ligne de démarcation, le carnet de route d'un soldat de la France libre, des tracts antisémites, des journaux clandestins, une lettre de dénonciation à la Gestapo...
Les Poilus - et tous les Français ! - attendaient avec impatience « les chars et les Américains ». Quand, en 1917, les États-Unis se jettent enfin dans la bataille, l'espoir renaît dans les rues et les tranchées. On imagine mal aujourd'hui l'enthousiasme et la ferveur suscités par le débarquement à Boulogne, le 13 juin, du général Pershing et de sa poignée de « Sammies », avant-garde encore symbolique d'un corps expéditionnaire qui, en un an, va faire basculer le sort des armes en faveur des Alliés.
Quand sonnera le clairon de l'armistice, plus d'un million de soldats américains seront en ligne, tout auréolés d'une gloire gagnée à Cantigny, Bois Belleau, Saint-Mihiel, dans la Meuse ou en Argonne. Et près de 50 000 de ces jeunes garçons venus de Brooklyn, Kansas City ou Chicago reposeront dans la terre de France, ou auront disparu à jamais dans l'enfer des bombardements, des attaques aux gaz ou des corps à corps aux côtés de leurs camarades français. C'est leur histoire, finalement mal connue, que le livre « La Fayette nous voilà ! » raconte, par le texte - une somme rédigée par les meilleurs spécialistes et nourrie par une foule de témoignages d'époque - et par l'image : plus de 2 000 photos et documents rares, d'une qualité exceptionnelle, fruit d'années de recherches dans les archives du monde entier, et légendés par des iconographes qui se sont transformés en détectives pour identifier, dans toute la mesure du possible, les armes, les matériels, les scènes et les personnages représentés.
Au-delà des batailles où s'illustrèrent les « Sammies », cet ouvrage monumental retrace les étapes de l'entrée en guerre d'une nation longtemps indifférente aux malheurs de l'Europe, souligne le rôle décisif du président Wilson, et montre comment ce dernier réussit à convaincre ses compatriotes de s'engager aux côtés des Français. À cet égard, « La Fayette nous voilà ! » offre une vision originale et vivante de cette Amérique que l'on ne connaissait guère à l'époque que par les textes de Tocqueville ou les Wild West Shows de Buffalo Bill, mais qui, en réalité, était déjà la première puissance industrielle du monde.
C'est un véritable « choc des civilisations » que ce livre nous fait vivre : celui produit par l'afflux, sur un Vieux Continent ancré dans ses traditions séculaires, de millions de « boys » venus du Nouveau Monde au nom d'une certaine idée de la démocratie et de la liberté. Par leurs uniformes fonctionnels, leur machinisme triomphant, leurs rythmes syncopés, leur incroyable modernité qui fascinera tant les Européens, les Sammies incarnent l'avènement du XXe siècle et le triomphe du progrès. Les pages héroïques écrites avec leur sang et leur sueur par ces frères d'armes venus d'Amérique font partie de notre histoire et de notre mémoire, au même titre que le débarquement du 6 juin 1944 ou la libération de notre sol par les GI's de 1945.
Voici la 3ème Ed d'anecdotes de Guhâ, le personnage à la fois le plus drôle et le plus sage de l'orient, forment un ouvrage destiné à tous ceux qui souhaitent, de manière agréable et plaisante, approfondir leur vocabulaire. Chaque anecdote, tirée du folklore est retranscrite en langue arabe puis traduite en vis-à-vis, en français.
Les célèbres conférences de Henri Guillemin enfin rééditées !
Sous forme de livres-cd elles permettent de retrouver le style incomparable d'un historien qui passionnait ses auditoires, tant en public qu'à la radio ou à la télévision.
A quoi tient le " mythe " Jaurès ?
Sans doute à la sincérité de son engagement, à son intégrité intellectuelle et morale, à sa capacité à résister aux sirènes de la corruption ?
Certainement aussi à sa " virginité " politique : il n'eut jamais à affronter la réalité concrète du pouvoir.
Cependant, son parcours en témoigne, chaque fois qu'il l'a pu, il a pesé sur le cours de l'histoire sociale : sait-on, aujourd'hui, que les premières retraites ouvrières ont été votées sur sa proposition ?
Et ce n'est qu'un des nombreux exemples que nous donne Henri Guillemin pour mieux apprécier le fondateur du socialisme français...
48 pages 14x20 cm + CD (60 mn)
Alexandre Lataste, dit "Albert", est né le 14 mars 1912 au quartier "Les Vignes" à Lit-et-Mixe, village du littoral landais typique de ce territoire historique nommé Marensin. L´enfant ouvre de grands yeux sur ce pays océanique de marais, de ruisseaux, de bruyères et de pins, royaume infini des gemmeurs-métayers-pêcheurs-chasseurs et des machinayres, travailleurs de la forêt décorés de sciure et couverts de guenilles imprégnées de résine. Après le certificat d´études primaire, l´adolescent apprendra à gemmer les pins. En même temps, ce petit paysan, doué pour le dessin, cueille, émerveillé, des images d´un monde issu d´une civilisation pluriséculaire avec ses travaux, ses fêtes, la pêche, la chasse. Adulte durant les années trente marquées par la grande crise économique, la montée des régimes belliqueux, Albert Lataste sera saisi dans la grande tourmente de la guerre. Il fut un de ces soldats sous-équipés et piégés par la terrible offensive des troupes de Hitler en mai et juin 1940. Le Marensinot sera blessé et prisonnier comme un million de jeunes hommes vraisemblablement trahis par une volonté supérieure dont l´objectif était d´abattre la République. Avec un Landais de Morcenx, cheminot requis pour le travail forcé et membre d´un réseau de résistance, Albert aidera des prisonniers français à s´évader. Des faits peu connus que ce livre tente de restituer parce qu´ils témoignent de la capacité des êtres les plus humbles à changer le cours de l´histoire même quand celle-ci devient barbare et cruelle.
Le soulèvement vendéen de 1793, il y a deux cent vingt ans en 2013, a fait l'objet de divers colloques organisés par le Centre vendéen de recherches historiques. Outre celui d'avril 1993 - La Vendée dans l'Histoire - considéré comme fondateur puisqu'il a suscité l'idée de créer le CVRH - plusieurs autres ont permis d'analyser en profondeur les conséquences de ce mouvement d'essence populaire dans l'histoire et la sociologie vendéennes.
Ce colloque du CVRH, en partenariat avec l'Historial de la Vendée, se propose de montrer la façon dont ce soulèvement a frappé les imaginations et les sensibilités - et continue à le faire - dans les domaines les plus divers, littérature, spectacles, oeuvres d'art, monuments, bande dessinée, chanson populaire, cinéma... De montrer également comment cet événement dramatique ressurgit régulièrement dans la mémoire collective, qu'il s'agisse de commémorations officielles ou de découvertes scientifiques.
Collectif : 18 spécialistes, historiens, chercheurs, linguiste... : Christiane Astoul-Calendreau, Stéphanie Auger-Bourdezeau, Yves-Marie Bercé, Jean-Pierre Bertrand, Julien Boureau, Élodie Cabot, Michel Chamard, Michel Colleu, André Duret, Jean-Marc Jourbert, Pierre Legal, Claude Mercier, Éva Pénisson, Michel Pénisson, Pierre Rézeau, Thérèse Rouchette, Dominique Souchet et Jean Tulard.
Particularité : Présence d'un CD Audio accompagnant le livre, présentant des chansons collectées par l'AREXCPO concernant cette thématique.
Six siècles après la mort de Jeanne d'Arc, le mystère reste intact. La bergère - et guerrière - lorraine est une femme à la délicieuse complexité : ses «voix» peuvent rebuter, mais sa foi robuste, humble et personnelle, clé d'une extraordinaire épopée, impose le respect. Elle connut le doute, mais il ne l'empêcha jamais d'avancer.
Jeanne joue de cette subtilité face à ses accusateurs. Il n'est donc pas étonnant qu'elle continue de le faire. Comme si elle laissait le soin à chacun de comprendre que son aventure humaine est accessible à qui accepte de s'ouvrir à sa part spirituelle et mystique.
Coll. « Les grandes figures de la spiritualité chrétienne » De saint François d'Assise à Jean-Paul II, 40 grands noms de la spiritualité chrétienne sont rassemblés dans cette collection dédiée à leur vie et à leur oeuvre. Découvrez comment, au-delà de toute confession, leurs écrits trouvent un écho dans notre actualité. Dans le CD joint à chaque volume, la voix de Michael Lonsdale, qui dirige la collection, apporte aux textes choisis la puissance de sa propre conviction spirituelle.
D'entrée de jeu Henri Guillemin ouvre le débat sur Voltaire sans prendre de gants. La part d'ombre de ce dernier est trop importante pour qu'on continue à l'ignorer. Sa conception de la liberté se limite en fait au despotisme éclairé, auquel il participa activement. Sa conception de l'égalité se limite à considérer les masses comme faites pour servir et nourrir une minorité privilégiée. Sa conception de la fraternité ne résiste pas à la véritable haine qu'il porte à Jean-Jacques Rousseau. A bien des égards, on est loin de l'image vertueuse qu'il a voulu donner de lui. Cependant Henri Guillemin rend hommage, et sincèrement, à l'avocat de Calas comme à l'auteur du Traité sur la tolérance et au pourfendeur de la torture dans la justice qui, jusqu'à sa mort douloureuse, luttera pour sauver des innocents injustement condamnés. Alors, oui, Voltaire bien plus complexe qu'il ne paraît. Henri Guillemin, avec son style unique, nous en restitue les différentes facettes.