Le feu (journal d'une escouade) (Présentation par Denis Pernot)

À propos

Pour les hommes du 231e régiment d'infanterie, les différences d'âge et de condition sociale n'importent plus. Tous sont venus s'enterrer dans les tranchées boueuses de Crouy, sous la pluie et le feu de la mitraille allemande. Leur seule certitude face aux armées ennemies : «I' faut t'nir.» Barbusse fut l'un des leurs. Tiré de ses carnets de guerre, ce roman, prix Goncourt 1916, révéla à ceux de l'arrière le quotidien des poilus : leur courage, leur camaraderie, leur argot, mais aussi la saleté, l'attente et l'ennui. Cette guerre, l'état-major, le gouvernement et la presse patriotique la censurent. Il faudra un roman comme Le Feu pour en dire toute la barbarie mécanique, mais aussi l'espoir : celui d'en sortir vivant...


Sommaire

Dossier :
1. Propagandistes et bourreurs de crâne.
2. Dire la «vérité» de la guerre.
3. La réception du Feu (1916-1919).
4. Oublier, condamner, commémorer.

Rayons : Littérature > Œuvres classiques > Période moderne (< 1799)


  • Auteur(s)

    Henri Barbusse

  • Éditeur

    Flammarion

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    03/10/2018

  • Collection

    Gf

  • EAN

    9782081445680

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    528 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    10.8 cm

  • Épaisseur

    2.4 cm

  • Poids

    366 g

  • Diffuseur

    Flammarion

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Henri Barbusse

Henri Barbusse aurait pu ne pas faire cette guerre : en effet, en 1914, il avait 41 ans, des problèmes de santé et... de fortes convictions antimilitaristes.
Pourtant, il s'engage, volontairement, pour, écrit-il au directeur de L'Humanité,
servir ses idées en prenant les armes et anéantir les « ennemis infâmes de toujours : le militarisme et l'impérialisme, le Sabre et la Botte ». À son retour, il adhérera au Parti communiste et, en 1933, présidera le mouvement
pacifiste et anti-fasciste Amsterdam Pleyel.

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