À propos

Depuis son glacier alpestre suisse jusqu'au delta de Camargue, le Rhône sillonne la vallée, façonne les paysages, irrigue les terres, enrichit les hommes, nourrit les imaginaires. Dans cet ouvrage placé sous la direction d'Erik Orsenna, le Rhône se décline en une soixantaine de mots clés couvrant toutes sortes de thèmes (art, histoire, nature, économie, aménagement, énergie, faune, flore...) et propose une iconographie aussi majestueuse qu'insolite.


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  • Auteur(s)

    Camille Moirenc, Erik Orsenna, Collectif

  • Éditeur

    ACTES SUD

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    06/03/2019

  • Collection

    Nature

  • EAN

    9782330102999

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    336 Pages

  • Longueur

    24.9 cm

  • Largeur

    22 cm

  • Épaisseur

    3.2 cm

  • Poids

    1 540 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Relié  

Camille Moirenc

  • Naissance : 1-1-1966
  • Age : 59 ans
  • Pays : France
  • Langue : Francais

Camille Moirenc, photographe illustrateur, né en 1966 à Aix-en-Provence, parcourt depuis plus de 20 ans sa Provence
natale. Elle est son sujet de prédilection, la muse qui détient les secrets
de son inspiration. Un regard très personnel, d'ailleurs sur ses lumières, ses
couleurs, ses paysages, son terrroir, son patrimoine et ses traditions. Il a déjà publié plusieurs ouvrages sur Marseille et la Provence, les révélant au gré des saisons, vues du ciel, depuis la mer ou, tout simplement, depuis la terre ferme, sous leurs différents visages. Son fil d'Ariane : les lumière froides bleutées ou chaudes orangées qui laissent parler ses humeurs, sa douceur, son éclat, son intimité. Au-delà de sa passion, il se positionne
comme l'un des témoins de sa richesse pour en restituer son sentiment
de continuité.
Depuis mai 2011, il présente son travail dans sa galerie, à Aix-en-Provence.

Erik Orsenna

Je suis né à Paris, le 22 mars 1947 (de mon vrai nom Erik Arnoult), d'une famille où l'on trouve des banquiers saumurois, des paysans luxembourgeois et une papetière cubaine. Après des études de philosophie et de sciences politiques, je choisis l'économie. De retour d'Angleterre (London School of Economics), je publie mon premier roman en même temps que je deviens docteur d'État. Je prends pour pseudonyme Orsenna, le nom de la vieille ville du Rivage des Syrtes, de Julien Gracq.
Suivent onze années de recherche et d'enseignement dans le domaine de la finance internationale et de l'économie du développement (Université de Paris I, École normale supérieure). En 1981, Jean-Pierre Cot, ministre de la Coopération, m'appelle à son cabinet. Je m'y occuperai des matières premières et des négociations multilatérales. Deux ans plus tard, je rejoins l'Élysée en tant que conseiller culturel (et rédacteur des ébauches de discours subalternes). Dans les années 1990, auprès de Roland Dumas, ministre des Affaires étrangères, je traiterai de la démocratisation en Afrique et des relations entre l'Europe du Sud et le Maghreb. Entre-temps, j'ai quitté l'Université pour entrer, en décembre 1985, au Conseil d'État. Conseiller d'État depuis juillet 2000, je suis actuellement en disponibilité.
J'ai toujours voulu avoir un autre métier que l'écriture, d'abord pour être libre de donner le temps qu'il faut au livre. Le livre doit être le lieu de la liberté. J'écris chaque matin, pendant deux heures. Restent vingt-deux heures, largement de quoi s'occuper. Mes autres métiers me renseignent sur l'univers.
Parallèlement à mes activités administratives, j'ai donc écrit sept romans, dont La Vie comme à Lausanne, prix Roger Nimier 1978, et L'Exposition coloniale, prix Goncourt 1988. J'ai été élu, le 28 mai 1998, à l'Académie française, au fauteuil de Jacques-Yves Cousteau (17e fauteuil).
En plus de l'écriture, les voyages, la mer et la musique tiennent une place essentielle dans ma vie et dans mes livres. Ces passions, je les dois beaucoup à ma famille.
Ma mère m'a donné la passion des histoires et de la langue française.
Mon père, dont la famille avait une maison sur l'île de Bréhat, m'a enseigné la mer, les marées, les bateaux, les voyages au loin. Je préside d'ailleurs le Centre de la Mer (Corderie royale, à Rochefort).
J'entendais, de l'autre côté du mur, mon frère répéter inlassablement ses exercices de guitare. Et mon grand-père, qui me parlait de nos ascendances cubaines, esquissait de temps à autre, en dépit de sa corpulence, des pas de salsa.
Je n'ai fait que prolonger ces héritages.

Collectif

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